Le député-maire de Saint-Benoît a eu cette phrase sans équivoque : "Il y a rupture de confiance entre Philippe Leconstant et moi". Le parlementaire n'était pas d'accord à l'époque, que son premier adjoint soit non pas le nouveau secrétaire fédéral du PS, mais que celui-ci fasse le jeu du ledit premier secrétaire fédéral d'alors, Gilbert Annette. Car, il y avait déjà "rupture de confiance" entre les socialistes des "champs" et ceux de Saint-Denis.
La création du Progrès a accentué les lignes entre ces deux courants qui aujourd'hui, ne se parlent plus, et se détestent cordialement pour certains d'entre eux. Reconnaissons qu'il y a de bons stratèges dans les deux camps. Car si Gilbert Annette se sert de Philippe Leconstant, comme punching-ball et pour prendre des coups à sa place, le Progrès lui, a envoyé en première ligne hier, non pas Patrick Lebreton, mais son "meilleur élément", et ce pour faire tomber les statuts de son "piédestal". Et la remplacer par la légitimité populaire.
Cette même légitimité populaire que Jean-Claude Fruteau et Gilbert Annette redoutent, lorsque tous deux devront désigner leur successeur. Si à Saint-Denis, Ericka Bareigts, Monique Orphée, Gérald Maillot et à degré moindre Gérard Françoise sont les "héritiers naturels", à Saint-Benoît, Philippe Leconstant, Gérard Perraut et Luc Julie, ont longtemps cru que 2014 était la bonne, pour eux. Mais que ce soit à Saint-Denis ou à Saint-Benoît, pour ne pas avoir à trancher, les deux maires veulent renouveler leur contrat de confiance avec la population.
Philippe Leconstant peut légitimement s'interroger : "Qu'est-ce que je suis parti faire dans cette galère ?" Car au final, même s'il est élu premier socialiste à Saint-Benoît, il pourrait perdre ses mandats dans une confrontation avec Jean-Claude Fruteau. Gilbert Annette qui s'est servi de lui pour évincer Patrick Lebreton du poste de premier secrétaire fédéral, ne pourra même pas lui sauver la mise. Il y a des jours, être le premier socialiste, ce n'est pas rose...
La création du Progrès a accentué les lignes entre ces deux courants qui aujourd'hui, ne se parlent plus, et se détestent cordialement pour certains d'entre eux. Reconnaissons qu'il y a de bons stratèges dans les deux camps. Car si Gilbert Annette se sert de Philippe Leconstant, comme punching-ball et pour prendre des coups à sa place, le Progrès lui, a envoyé en première ligne hier, non pas Patrick Lebreton, mais son "meilleur élément", et ce pour faire tomber les statuts de son "piédestal". Et la remplacer par la légitimité populaire.
Cette même légitimité populaire que Jean-Claude Fruteau et Gilbert Annette redoutent, lorsque tous deux devront désigner leur successeur. Si à Saint-Denis, Ericka Bareigts, Monique Orphée, Gérald Maillot et à degré moindre Gérard Françoise sont les "héritiers naturels", à Saint-Benoît, Philippe Leconstant, Gérard Perraut et Luc Julie, ont longtemps cru que 2014 était la bonne, pour eux. Mais que ce soit à Saint-Denis ou à Saint-Benoît, pour ne pas avoir à trancher, les deux maires veulent renouveler leur contrat de confiance avec la population.
Philippe Leconstant peut légitimement s'interroger : "Qu'est-ce que je suis parti faire dans cette galère ?" Car au final, même s'il est élu premier socialiste à Saint-Benoît, il pourrait perdre ses mandats dans une confrontation avec Jean-Claude Fruteau. Gilbert Annette qui s'est servi de lui pour évincer Patrick Lebreton du poste de premier secrétaire fédéral, ne pourra même pas lui sauver la mise. Il y a des jours, être le premier socialiste, ce n'est pas rose...