"Quelques fois, je suis un bon, un très bon dans ce que je fais". Victorin Lurel l'a montré hier soir. Il a été bon. Très bon. C'est vrai, il l'a dit lui-même en préambule de son intervention. "Vous êtes à Sainte-Marie. Vous avez la Vierge noire". Là, ce n'était plus le ministre qui s'exprimait. Victorin Lurel avait tombé la veste. Il avait abandonné le pupitre, et était la plupart du temps à quelques centimètres du premier rang du public, qui avait répondu présent.
Lurel a alors mêlé engagement, conviction, détermination et décision, le tout souvent teinté d'émotions… positives. "Il faut qu'il y ait la foi, la ferveur, la communion…" Il n'y avait pas la croix, que la manière. Souvent directe. Franche. Sincère. Parfois sarcastique. Mais toujours contre la Droite. "24 ans (la durée de Jean-Louis Lagourgue en tant que maire), c'est beaucoup, qu'est-ce que ça vous coûte de tâter quelqu'un d'autre (ndlr : Christian Annette) ? Vous gagnerez au change".
"24 ans, on s'immobilise. On se fossilise. Christian Annette fait montre de rectitude, de rigueur et de discipline. Le changement, c'est aussi socialiser très tôt les enfants de 0 à 3 ans. Et si le maire ne fait pas assez de crèches : virez le maire ! Si le maire ne fait pas assez de haltes-garderies : virez le maire ! Si le maire ne finance pas assez les fournitures scolaires : virez le maire !" Victorin Lurel a donné plusieurs raisons au public pour "Virez le maire (Jean-Louis Lagourgue!"
Il est vrai qu'en 2012 le PS a viré la Droite de l'Elysée, Matignon et de l'Assemblée nationale. Lurel reconnaît pour La Réunion "une fatalité historique encore dans les esprits. L'enjeu social, c'est aussi de virer les dirigeants et les maires. C'est notre job. Bien sûr que c'est difficile. Mais avec la discipline, la rigueur et la rectitude, la conquête du ciel est possible, surtout lorsqu'on arrête avec la sinistrose et le défaitisme". Un message surtout pour les patrons locaux qui ne veulent pas payer leurs charges, et qui ont demandé une augmentation de la TVA.
L'économiste Lurel est pour une politique de l'offre (entreprises) et de la demande (ménage). Et de l'emploi. "Et, La Réunion est un exemple. Egalement pour la canne à sucre… Et puisqu'on en parle, il n'y a pas un rhum charrette", a-t-il dit juste après sa conclusion. Toujours avec le même punch...
Lurel a alors mêlé engagement, conviction, détermination et décision, le tout souvent teinté d'émotions… positives. "Il faut qu'il y ait la foi, la ferveur, la communion…" Il n'y avait pas la croix, que la manière. Souvent directe. Franche. Sincère. Parfois sarcastique. Mais toujours contre la Droite. "24 ans (la durée de Jean-Louis Lagourgue en tant que maire), c'est beaucoup, qu'est-ce que ça vous coûte de tâter quelqu'un d'autre (ndlr : Christian Annette) ? Vous gagnerez au change".
"24 ans, on s'immobilise. On se fossilise. Christian Annette fait montre de rectitude, de rigueur et de discipline. Le changement, c'est aussi socialiser très tôt les enfants de 0 à 3 ans. Et si le maire ne fait pas assez de crèches : virez le maire ! Si le maire ne fait pas assez de haltes-garderies : virez le maire ! Si le maire ne finance pas assez les fournitures scolaires : virez le maire !" Victorin Lurel a donné plusieurs raisons au public pour "Virez le maire (Jean-Louis Lagourgue!"
Il est vrai qu'en 2012 le PS a viré la Droite de l'Elysée, Matignon et de l'Assemblée nationale. Lurel reconnaît pour La Réunion "une fatalité historique encore dans les esprits. L'enjeu social, c'est aussi de virer les dirigeants et les maires. C'est notre job. Bien sûr que c'est difficile. Mais avec la discipline, la rigueur et la rectitude, la conquête du ciel est possible, surtout lorsqu'on arrête avec la sinistrose et le défaitisme". Un message surtout pour les patrons locaux qui ne veulent pas payer leurs charges, et qui ont demandé une augmentation de la TVA.
L'économiste Lurel est pour une politique de l'offre (entreprises) et de la demande (ménage). Et de l'emploi. "Et, La Réunion est un exemple. Egalement pour la canne à sucre… Et puisqu'on en parle, il n'y a pas un rhum charrette", a-t-il dit juste après sa conclusion. Toujours avec le même punch...