Benoist Apparu, secrétaire d'Etat aux logements, signera ce matin à la préfecture, des prêts à taux zéro. Ce dispositif en vigueur depuis le premier janvier (accession à la propriété décidée par l'Etat), est une avance aux personnes qui souhaitent acquérir leur résidence principale. Ce prêt est soumis à un nombre de critères très contraignants.
Cela va-t-il suffire à compenser la baisse de 150 millions d'€ de la LBU (versée au Conseil général) depuis quatre ans ? Car, même avec les 100 millions de la défiscalisation, le logement social reste loin du compte. "Même à 250 millions d'€, il y avait peu de projets de logement social". Et c'est fait : le logement social n'intéresse ni les communes et encore moins les promoteurs immobiliers.
En ce qui concerne les communes, le logement social "n'attire qu'une population précaire. D'une part, ces personnes sont pour la plupart du temps, exonérées de d'impôts locaux. Et d'autre part, ces mêmes personnes pèsent de plus en plus sur le budget du CCAS (Centre communal d'action sociale).
Entre absence de recette et augmentation des charges municipales, tout gestionnaire a vite fait le choix. Surtout quand un seul ménage provoque les deux en même temps. Cela explique pourquoi certaines communes préfèrent chaque année, payer des amendes pour non respect du quota de construction de logement social, plutôt que d'en construire.
Le souci premier du promoteur immobilier, c'est d'augmenter sa marge bénéficiaire sur ses constructions, sur ce point le logement social n'est pas un bon investissement. Leur préférence va au logement intermédiaire et résidentiel, au nom de la mixité sociale.
Le prêt à taux zéro, c'est toujours au nom de la mixité sociale.
Cela va-t-il suffire à compenser la baisse de 150 millions d'€ de la LBU (versée au Conseil général) depuis quatre ans ? Car, même avec les 100 millions de la défiscalisation, le logement social reste loin du compte. "Même à 250 millions d'€, il y avait peu de projets de logement social". Et c'est fait : le logement social n'intéresse ni les communes et encore moins les promoteurs immobiliers.
En ce qui concerne les communes, le logement social "n'attire qu'une population précaire. D'une part, ces personnes sont pour la plupart du temps, exonérées de d'impôts locaux. Et d'autre part, ces mêmes personnes pèsent de plus en plus sur le budget du CCAS (Centre communal d'action sociale).
Entre absence de recette et augmentation des charges municipales, tout gestionnaire a vite fait le choix. Surtout quand un seul ménage provoque les deux en même temps. Cela explique pourquoi certaines communes préfèrent chaque année, payer des amendes pour non respect du quota de construction de logement social, plutôt que d'en construire.
Le souci premier du promoteur immobilier, c'est d'augmenter sa marge bénéficiaire sur ses constructions, sur ce point le logement social n'est pas un bon investissement. Leur préférence va au logement intermédiaire et résidentiel, au nom de la mixité sociale.
Le prêt à taux zéro, c'est toujours au nom de la mixité sociale.