Daniel Huet "qui s'était égaré dans les couloirs du palais de La Source mardi, et qui s'était retrouvé à la conférence de presse de Nassimah Dindar, alors que son groupe PS ne devait pas y être", s'est retrouvé le mercredi (ndlr : hier), élu au Cnarm. "Soi-disant, il avait démissionné de la présidence de la Sica-Habitat", parce qu'il voulait quitter la majorité départementale". C'est vrai. Le conseiller général de Saint-Benoît faisait partie des socialistes qui veulent sortir de la majorité.
"C'est vrai, j'étais prêt à partir. Mais, la majorité a décidé de rester alors je continue à travailler. Ce serait bien qu'on se mette d'accord et qu'on soit cohérent". Sur ce point, Daniel Huet a totalement raison. "Nous avons participé à l'élaboration de ce budget primitif. Notre groupe n'a pas voulu le présenter. Et lors de l'Assemblée plénière, certains n'ont pas voulu le voter". Selon Gérald Maillot, les socialistes n'ont pas participé aux arbitrages.
Est-ce que cela suffit à justifier les attitudes socialistes lors des minutes qui ont précédé le vote. Jean-Claude Fidji a été le premier à "filer à l'anglaise". La démarche assurée, un peu comme la panthère rose, il a pris le temps de jeter un œil sur le côté pour savoir si quelqu'un l'avait vu, pas de chance il y avait un journaliste, puis a pris sa voiture et a disparu. Gérald Maillot lui est parti en colère. Quant à Philippe Leconstant, à un moment donné, lui non plus n'était plus visible.
Au pupitre, Jean-Jacques Vlody tentait tant bien que mal de limiter la casse. C'était "bien" dans la première partie de son intervention, il a été mauvais dans le second, trop long lorsqu'il a parlé des emplois d'avenir. Ça tombait comme un cheveu sur la soupe. Ce qui a déclenché la colère d'André Thien-Ah-Koon qui s'est pris pour un rossignol. Il a même tapé sur son pupitre.
Plusieurs conseillers généraux socialistes ont regretté cette longueur. "En fait, il fait le grand écart, c'est parce qu'il a tout intérêt à rester auprès de Nassimah Dindar, s'il veut compter sur la collectivité locale dans la perspective des Municipales de 2014. C'était déjà le cas lors des Législatives de juin. Jean-Jacques est devenu gourmand, il n'y en a que pour lui. Maintenant, je sais qu'il y a aussi des socialistes alimentaires". C'est un des élus PS qui veut quitter la majorité qui a "vidé son cœur". Ceux-ci se sont abstenus ou n'ont pas participé au vote du BP.
L'exaspération gagne du terrain au PS. Les tensions Annette d'un côté / Lebreton-Vlody-Fruteau-Vergoz de l'autre, prennent de l'ampleur. La volonté de Gilbert Annette de demeurer au sein de la majorité départementale, irrite ceux qui veulent une position claire et précise. "Nous en avons marre d'être entre le marteau et l'enclume. Un jour, ils sont contre, ils s'opposent, le lendemain, ils s'embrassent. Nous, on ne sait plus quoi faire. Quitter la majorité est la meilleure solution".
Entre le besoin et l'utilisation des moyens du Conseil général pour préparer les Municipales de 2014 et les Cantonales de 2015, et le choix de la cohérence et du respect de soi, un(e) politique fera toujours le choix qui s'impose… Et le PS qui prône la solidarité, l'objectif commun, le partage…, fait comme tous les autres partis politiques. Se dévoyer s'il le faut pour défendre des valeurs auxquelles aucun(e) politique n'y croit plus, mais sur lesquelles tous (ou toutes) veulent être élu(e). Du moins dans les discours...
"C'est vrai, j'étais prêt à partir. Mais, la majorité a décidé de rester alors je continue à travailler. Ce serait bien qu'on se mette d'accord et qu'on soit cohérent". Sur ce point, Daniel Huet a totalement raison. "Nous avons participé à l'élaboration de ce budget primitif. Notre groupe n'a pas voulu le présenter. Et lors de l'Assemblée plénière, certains n'ont pas voulu le voter". Selon Gérald Maillot, les socialistes n'ont pas participé aux arbitrages.
Est-ce que cela suffit à justifier les attitudes socialistes lors des minutes qui ont précédé le vote. Jean-Claude Fidji a été le premier à "filer à l'anglaise". La démarche assurée, un peu comme la panthère rose, il a pris le temps de jeter un œil sur le côté pour savoir si quelqu'un l'avait vu, pas de chance il y avait un journaliste, puis a pris sa voiture et a disparu. Gérald Maillot lui est parti en colère. Quant à Philippe Leconstant, à un moment donné, lui non plus n'était plus visible.
Au pupitre, Jean-Jacques Vlody tentait tant bien que mal de limiter la casse. C'était "bien" dans la première partie de son intervention, il a été mauvais dans le second, trop long lorsqu'il a parlé des emplois d'avenir. Ça tombait comme un cheveu sur la soupe. Ce qui a déclenché la colère d'André Thien-Ah-Koon qui s'est pris pour un rossignol. Il a même tapé sur son pupitre.
Plusieurs conseillers généraux socialistes ont regretté cette longueur. "En fait, il fait le grand écart, c'est parce qu'il a tout intérêt à rester auprès de Nassimah Dindar, s'il veut compter sur la collectivité locale dans la perspective des Municipales de 2014. C'était déjà le cas lors des Législatives de juin. Jean-Jacques est devenu gourmand, il n'y en a que pour lui. Maintenant, je sais qu'il y a aussi des socialistes alimentaires". C'est un des élus PS qui veut quitter la majorité qui a "vidé son cœur". Ceux-ci se sont abstenus ou n'ont pas participé au vote du BP.
L'exaspération gagne du terrain au PS. Les tensions Annette d'un côté / Lebreton-Vlody-Fruteau-Vergoz de l'autre, prennent de l'ampleur. La volonté de Gilbert Annette de demeurer au sein de la majorité départementale, irrite ceux qui veulent une position claire et précise. "Nous en avons marre d'être entre le marteau et l'enclume. Un jour, ils sont contre, ils s'opposent, le lendemain, ils s'embrassent. Nous, on ne sait plus quoi faire. Quitter la majorité est la meilleure solution".
Entre le besoin et l'utilisation des moyens du Conseil général pour préparer les Municipales de 2014 et les Cantonales de 2015, et le choix de la cohérence et du respect de soi, un(e) politique fera toujours le choix qui s'impose… Et le PS qui prône la solidarité, l'objectif commun, le partage…, fait comme tous les autres partis politiques. Se dévoyer s'il le faut pour défendre des valeurs auxquelles aucun(e) politique n'y croit plus, mais sur lesquelles tous (ou toutes) veulent être élu(e). Du moins dans les discours...