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"Le changement, c'est dans deux ans, le "bèzement", c'est maintenant


Invité(e)
Samedi 15 Septembre 2012

Le changement est bien perfectif entre le candidat Hollande et le président Hollande. Si, pour le premier : "le changement, c’est maintenant", pour le second : "le changement, c’est dans deux ans et le"bèzement, c’est maintenant".


"Le changement, c'est dans deux ans, le "bèzement", c'est maintenant
Il serait néanmoins malhonnête de dire que le "bèzement" qui prévaut dans notre pays est le fait de l’actuel président. Il date bien du temps de son illustre prédécesseur, l’hyper agité, l’omnipotent admirateur du fric et des friqués, chevalier des temps modernes adepte du bouclier fiscal, le président aux talonnettes bienfaitrices pour lui.

Mais force est de constater que quatre mois après son élection (à ne pas confondre avec érection, tant il est désiré par son ex et l’actuelle) au poste suprême, la situation s’empire pour celles et ceux qui ont voulu justement tourner la page sarkozyste en élisant un président de gauche, le président qui était censé donner un souffle nouveau à notre pays, le président qui allait mettre fin aux dictats des spéculateurs financiers qui se goinfrent sur le dos du peuple de France, le président qui allait interdire aux banques d’aller exercer dans les paradis fiscaux afin que la richesse reste chez nous pour être redistribuée aux enfants de la patrie….

Certes il est encore bien trop tôt pour porter un jugement définitif sur notre président actuel, tant l’autre qui l’a précédé, et qui s’était autoproclamé « le président du pouvoir d’achat » avec les résultats que l’on connaît, aura lamentablement échoué sur toute la ligne ! Souhaitons qu’avec son premier ministre Ayrault (à ne pas confondre avec héros) et l’équipe ministérielle en place, celui que ses camarades appelaient affectueusement "capitaine de pédalo" ou encore "gauche molle"   saura sortir de ses sentiers battus pour enfin devenir le président tant attendu par les Français.

A défaut, il ne serait pas seulement un marchand de rêves, mais aussi et surtout un vendeur de suppositoires.

Philippe Lew



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