
"L’UDCCAS dénonce cette évolution brutale, aux conséquences désastreuses sur le budget des ménages réunionnais. L’UDCCAS regrette que cette décision ait été prise sans concertation.
Nous rappelons le contexte social difficile, amplifié par la crise structurelle et conjoncturelle, qui asphyxie les ménages réunionnais. Aussi, nous affirmons qu’il est grand temps de prendre les dispositions pour ne plus subir ces atteintes régulières au pouvoir d’achat des Réunionnais. Aujourd’hui nous subissons cette hausse, mais demain nous subirons celle du prix du riz, de l’essence, du lait, des denrées alimentaires, des matières premières,...
Dans un contexte de précarité grandissante (taux de pauvreté de 50% ici contre 22% en métropole, chômage de 35%...), cette hausse pénalise encore plus les populations les plus affaiblies par la crise. Les CCAS déjà très sollicités (et aux budgets très contraints) appréhendent cette nouvelle difficulté pour les familles. Ils mesurent, par ailleurs, les conséquences sur leur budget d’aides sociales.
Encore une fois les Maires présidents des CCAS seront exposés, et devront jouer le rôle d’amortisseur social dans cette crise, mais jusqu’à quand et à quel prix ?
Aussi, l’UDCCAS considère qu’il est important d’aborder la problématique du coût de la vie dans notre département de façon lucide et responsable. Casser les monopoles et établir une véritable politique de régulation, de contrôle et de transparence des prix sur tous les produits consommés par nos populations les plus exposées sont plus que jamais nécessaires".
Nous rappelons le contexte social difficile, amplifié par la crise structurelle et conjoncturelle, qui asphyxie les ménages réunionnais. Aussi, nous affirmons qu’il est grand temps de prendre les dispositions pour ne plus subir ces atteintes régulières au pouvoir d’achat des Réunionnais. Aujourd’hui nous subissons cette hausse, mais demain nous subirons celle du prix du riz, de l’essence, du lait, des denrées alimentaires, des matières premières,...
Dans un contexte de précarité grandissante (taux de pauvreté de 50% ici contre 22% en métropole, chômage de 35%...), cette hausse pénalise encore plus les populations les plus affaiblies par la crise. Les CCAS déjà très sollicités (et aux budgets très contraints) appréhendent cette nouvelle difficulté pour les familles. Ils mesurent, par ailleurs, les conséquences sur leur budget d’aides sociales.
Encore une fois les Maires présidents des CCAS seront exposés, et devront jouer le rôle d’amortisseur social dans cette crise, mais jusqu’à quand et à quel prix ?
Aussi, l’UDCCAS considère qu’il est important d’aborder la problématique du coût de la vie dans notre département de façon lucide et responsable. Casser les monopoles et établir une véritable politique de régulation, de contrôle et de transparence des prix sur tous les produits consommés par nos populations les plus exposées sont plus que jamais nécessaires".