Eric Fruteau a la faiblesse de croire que "son honnêteté et sa probité" suffisent à réussir une carrière politique. Joé Bédier, son premier adjoint, loue ses qualités d'homme intègre. "Je dors tranquille le soir", a-t-il ajouté. Sans doute pas depuis vendredi soir. Le coup a été rude. Il va l'être - peut-être - encore plus. Car, le citoyen Philippe Creissen a choisi "d'enfoncer le clou". S'appuyant sur la décision du Conseil constitutionnel, l'avocat, domicilié à Saint-André, a porté plainte contre Eric Fruteau pour "Abus de confiance". Une "suite logique" à la démarche initiale.
Eric Fruteau et son équipe doivent-ils se plaindre du recours de Jean-Marie Virapoullé ? De la décision du Conseil constitutionnel ? Des collusions et connivences politiques contre lui et sa majorité municipale ? De la plainte de Philippe Creissen ? Sans doute pas. Eric Fruteau est dans le jeu (trop souvent malsain) de la politique ou du "politicien". Là où tous les coups sont permis. Où la moindre erreur, où la plus petite défaillance se transforme en sanctions immédiates.
"Jusqu'où sont-ils près à aller pour "tuer" Eric Fruteau ?" Il y avait dans la voix de notre interlocutrice candide, la naïveté d'une jeunesse sûre des bienfaits de l'action de la majorité municipale, également efficaces à contrer toutes velléités politiques ou politiciennes. La réponse : en politique comme dans la vie tous les coups sont permis. Et quelles que soient les générations, il y a ceux qui sont sans pitié. Il y a les aînés et les partis politiques qui ne font aucun cadeau aux "jeunes" qui "défendent leurs idées" et "s'élèvent contre des clans, des familles, des aristocraties et des potentats".
C'est vrai, concours de circonstance oblige, Eric Fruteau s'est retrouvé dans la ligne de mire de Paul Vergès et du PCR, et du "clan Virapoullé". Deux puissances de feu qui ont construit des carrières et "dégommé" ceux qui n'avaient le "bon profil". Paradoxe. C'est ce qui fait aussi de ces deux hommes de la "vieille" génération, deux des plus redoutés à La Réunion.
Eric Fruteau le découvre à son tour. A ses dépens. Celui qui dégaine au bon moment, continue sa route. La politique c'est aussi un western. Comme dans le film réalisé par Sergio Léone : "Le bon, la brute et le truand". En politique, le plus mauvais rôle, c'est lorsqu'on joue "Le bon"…
Eric Fruteau et son équipe doivent-ils se plaindre du recours de Jean-Marie Virapoullé ? De la décision du Conseil constitutionnel ? Des collusions et connivences politiques contre lui et sa majorité municipale ? De la plainte de Philippe Creissen ? Sans doute pas. Eric Fruteau est dans le jeu (trop souvent malsain) de la politique ou du "politicien". Là où tous les coups sont permis. Où la moindre erreur, où la plus petite défaillance se transforme en sanctions immédiates.
"Jusqu'où sont-ils près à aller pour "tuer" Eric Fruteau ?" Il y avait dans la voix de notre interlocutrice candide, la naïveté d'une jeunesse sûre des bienfaits de l'action de la majorité municipale, également efficaces à contrer toutes velléités politiques ou politiciennes. La réponse : en politique comme dans la vie tous les coups sont permis. Et quelles que soient les générations, il y a ceux qui sont sans pitié. Il y a les aînés et les partis politiques qui ne font aucun cadeau aux "jeunes" qui "défendent leurs idées" et "s'élèvent contre des clans, des familles, des aristocraties et des potentats".
C'est vrai, concours de circonstance oblige, Eric Fruteau s'est retrouvé dans la ligne de mire de Paul Vergès et du PCR, et du "clan Virapoullé". Deux puissances de feu qui ont construit des carrières et "dégommé" ceux qui n'avaient le "bon profil". Paradoxe. C'est ce qui fait aussi de ces deux hommes de la "vieille" génération, deux des plus redoutés à La Réunion.
Eric Fruteau le découvre à son tour. A ses dépens. Celui qui dégaine au bon moment, continue sa route. La politique c'est aussi un western. Comme dans le film réalisé par Sergio Léone : "Le bon, la brute et le truand". En politique, le plus mauvais rôle, c'est lorsqu'on joue "Le bon"…