En effet, après la présentation de la stratégie rénovée en faveur des RUP par le Conseil le 20 juin dernier, ce rendez-vous a pour objectif de débattre des orientations stratégiques à l'horizon 2020 en tenant compte des points forts et des handicaps des RUP.
José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne a ouvert ce 2e Forum en revenant sur les particularités des RUP qui présentent des «contraintes spécifiques notamment liées à l'insularité mais également des atouts importants avec une biodiversité terrestre et marine exceptionnelle et un formidable potentiel pour le développement des énergies nouvelles». Il a également rappelé qu'il s'agit, à travers ce forum, «dans le cadre d'un partenariat constructif, d'apporter des réponses concrètes aux défis auxquels sont confrontés ces territoires qui font partie intégrante de l'Union Européenne et participent à son rayonnement ».
Dans son intervention, le président de la Région Réunion, Didier Robert, a défendu les positions réunionnaises au regard des éléments de la nouvelle stratégie 2020 définie par la Commission Européenne il y a quelques jours.
Après avoir rappelé les objectifs communs "pour créer de la croissance et de l’emploi", le président de la Région a prôné "l'engagement d'une nécessaire réflexion pour l'adaptation des politiques d'intervention qui ne doivent pas transposer mécaniquement des règlements européens à un territoire isolé à 10 000 km du continent européen au risque de continuer à nous heurter à des obstacles majeurs, véritables freins à un développement équilibré de nos territoires ».
Parmi les pistes évoquées par le président de la Région pour un usage plus efficient des fonds européens et un "pacte dérogatoire pour les RUP", figurent :
- le relèvement de l'allocation financière additionnelle du FEDER – actuellement en baisse de 44%
- pour compenser les surcoûts ;
- la possibilité de mobiliser les fonds européens pour toutes les entreprises réunionnaises, quelle que soit leur taille ;
- Pour la filière agroalimentaire, le rétablissement du soutien du FEADER aux investissements agro-alimentaires indépendamment de la taille des entreprises ;
Pour la filière pêche/aquaculture :
le rétablissement des aides à la flotte (construction, modernisation),
• le réexamen des financements des DCP côtiers,
• la mise en oeuvre d'une stratégie maritime intégrée de l'océan Indien avec une déclinaison adaptée, bénéficiant des instruments de la coopération territoriale et du FED.
Ces différents points marqueront naturellement le discours de Didier Robert pour les prochains mois dans le cadre de l'année de sa présidence des RUP, à compter de septembre 2012.
José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne a ouvert ce 2e Forum en revenant sur les particularités des RUP qui présentent des «contraintes spécifiques notamment liées à l'insularité mais également des atouts importants avec une biodiversité terrestre et marine exceptionnelle et un formidable potentiel pour le développement des énergies nouvelles». Il a également rappelé qu'il s'agit, à travers ce forum, «dans le cadre d'un partenariat constructif, d'apporter des réponses concrètes aux défis auxquels sont confrontés ces territoires qui font partie intégrante de l'Union Européenne et participent à son rayonnement ».
Dans son intervention, le président de la Région Réunion, Didier Robert, a défendu les positions réunionnaises au regard des éléments de la nouvelle stratégie 2020 définie par la Commission Européenne il y a quelques jours.
Après avoir rappelé les objectifs communs "pour créer de la croissance et de l’emploi", le président de la Région a prôné "l'engagement d'une nécessaire réflexion pour l'adaptation des politiques d'intervention qui ne doivent pas transposer mécaniquement des règlements européens à un territoire isolé à 10 000 km du continent européen au risque de continuer à nous heurter à des obstacles majeurs, véritables freins à un développement équilibré de nos territoires ».
Parmi les pistes évoquées par le président de la Région pour un usage plus efficient des fonds européens et un "pacte dérogatoire pour les RUP", figurent :
- le relèvement de l'allocation financière additionnelle du FEDER – actuellement en baisse de 44%
- pour compenser les surcoûts ;
- la possibilité de mobiliser les fonds européens pour toutes les entreprises réunionnaises, quelle que soit leur taille ;
- Pour la filière agroalimentaire, le rétablissement du soutien du FEADER aux investissements agro-alimentaires indépendamment de la taille des entreprises ;
Pour la filière pêche/aquaculture :
le rétablissement des aides à la flotte (construction, modernisation),
• le réexamen des financements des DCP côtiers,
• la mise en oeuvre d'une stratégie maritime intégrée de l'océan Indien avec une déclinaison adaptée, bénéficiant des instruments de la coopération territoriale et du FED.
Ces différents points marqueront naturellement le discours de Didier Robert pour les prochains mois dans le cadre de l'année de sa présidence des RUP, à compter de septembre 2012.