Quelle est la position de l'Unostra sur la problématique du carburant ?
La hausse répétée du carburant greffe déjà le budget des entreprises de transport et engins divers, alors que nous ne sommes pas encore sortis de la crise de 2008 et de la flambée des prix qui a débuté cette même année. Une fois encore, il faudra trouver les moyens de faire face alors que la commande publique n'est pas encore à la relance.
Quelle interprétation faites-vous des propositions de la Région Réunion ?
D'une manière générale, il y a 900.000 euros pour compenser la hausse de cinq centimes, et un million d'euros pour le futur fonds d'intervention. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui ont plusieurs véhicules et qui ont des chantiers. Il est évident que les PME devront se contenter de 500 à 1.000 euros. C'est peu pour eux, mais c'est déjà mieux que rien.
La Région Réunion propose également une table ronde pour la création d'un fonds d'intervention et d'un Octroi de mer flottant.
La création d'un fonds d'intervention revient à chaque hausse de carburant ou à chaque crise économique. Il est essentiel que cette nouvelle annonce se concrétise, ce sera une bouffée d'air pour les petites entreprises. Mais en ce qui concerne l'Octroi de mer flottant, le dispositif à mettre en place est complexe.
C'est-à-dire...
Lors des manifestations des transporteurs, le président du Conseil régional en exercice, Paul Vergès, nous expliquait lors d'une réunion à la pyramide inversée qu'il ne peut mettre en péril les finances et les moyens de la collectivité, en réduisant certaines lignes de recettes.
Quelle solution allez-vous proposer lors de cette table ronde ?
Lors de la première mobilisation des professionnels du transport, nous avons demandé à la Région et à l'Etat d'organiser notre filière. Nous demandons une indexation du prix du carburant. Cela signifie que le coût supplémentaire qui découle de la hausse du carburant, doit être payé par le maître d'ouvrage ou le donneur d'ordre. Ce serait aux services de l'Etat de veiller à son application.
Que fera votre syndicat en cas de nouvelles mobilisations des transporteurs ?
Les transporteurs ont raison de se mobiliser face à cette énième hausse du prix du carburant. Toutefois, il s'agit de ne pas confondre vitesse et précipitation. Il y a aujourd'hui sur la table des propositions de la Région Réunion. Il faut préparer cette table ronde à laquelle nous a invité le Conseil régional, au lieu de nourrir des polémiques et de régler des comptes. Il y a aussi le risque de politiser le débat, si cela se confirme, une fois de plus notre profession en sortira affaiblie.
La hausse répétée du carburant greffe déjà le budget des entreprises de transport et engins divers, alors que nous ne sommes pas encore sortis de la crise de 2008 et de la flambée des prix qui a débuté cette même année. Une fois encore, il faudra trouver les moyens de faire face alors que la commande publique n'est pas encore à la relance.
Quelle interprétation faites-vous des propositions de la Région Réunion ?
D'une manière générale, il y a 900.000 euros pour compenser la hausse de cinq centimes, et un million d'euros pour le futur fonds d'intervention. C'est une bonne nouvelle pour ceux qui ont plusieurs véhicules et qui ont des chantiers. Il est évident que les PME devront se contenter de 500 à 1.000 euros. C'est peu pour eux, mais c'est déjà mieux que rien.
La Région Réunion propose également une table ronde pour la création d'un fonds d'intervention et d'un Octroi de mer flottant.
La création d'un fonds d'intervention revient à chaque hausse de carburant ou à chaque crise économique. Il est essentiel que cette nouvelle annonce se concrétise, ce sera une bouffée d'air pour les petites entreprises. Mais en ce qui concerne l'Octroi de mer flottant, le dispositif à mettre en place est complexe.
C'est-à-dire...
Lors des manifestations des transporteurs, le président du Conseil régional en exercice, Paul Vergès, nous expliquait lors d'une réunion à la pyramide inversée qu'il ne peut mettre en péril les finances et les moyens de la collectivité, en réduisant certaines lignes de recettes.
Quelle solution allez-vous proposer lors de cette table ronde ?
Lors de la première mobilisation des professionnels du transport, nous avons demandé à la Région et à l'Etat d'organiser notre filière. Nous demandons une indexation du prix du carburant. Cela signifie que le coût supplémentaire qui découle de la hausse du carburant, doit être payé par le maître d'ouvrage ou le donneur d'ordre. Ce serait aux services de l'Etat de veiller à son application.
Que fera votre syndicat en cas de nouvelles mobilisations des transporteurs ?
Les transporteurs ont raison de se mobiliser face à cette énième hausse du prix du carburant. Toutefois, il s'agit de ne pas confondre vitesse et précipitation. Il y a aujourd'hui sur la table des propositions de la Région Réunion. Il faut préparer cette table ronde à laquelle nous a invité le Conseil régional, au lieu de nourrir des polémiques et de régler des comptes. Il y a aussi le risque de politiser le débat, si cela se confirme, une fois de plus notre profession en sortira affaiblie.