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Ibrahim Dindar met Sarkozy et Hollande dans le même panier


Édito
Jeudi 8 Novembre 2012

Le vice-président du Conseil général l'a précisé à plusieurs reprises lors de son intervention : "Je ne suis pas dans la politique politicienne. Je m'exprime en dehors des partis et des gouvernements successifs". Ibrahim Dindar se voulait "honnête et sincère". La forme n'a pas empêché l'essentiel : les critiques ciblés à l'encontre de François Hollande dont le gouvernement a aussi réduit le quota des contrats aidés.


Ibrahim Dindar met Sarkozy et Hollande dans le même panier
Liberté de penser et liberté de dire ce qu'il pense. Ibrahim Dindar y tient. Hier, il a laissé s'exprimer cette qualité qui fait de lui un interlocuteur percutant. Et "avisé". Hier, le vice-président du Conseil général est revenu sur la politique du gouvernement. Son cheval de bataille. Le conseiller général a une nouvelle fois pointé du doigt la baisse des contrats aidés "qui continue sous la mandature de François Hollande", et la diminution des crédits d'Etat.

"Nous sommes passés de 37.000 contrats aidés à 24.000, il y a trois ans. C'était lors de la mandature de Sarkozy. Elle se poursuit sous celle de Hollande. Pourtant, le chef de l'Etat a dit à Nassimah Dindar et aux autres membres de l'Association des départements de France, que les conseils généraux sont des amortisseurs sociaux. François Hollande a ajouté : "J'ai besoin des départements". Le président de la République a promis une enveloppe supplémentaires pour les collectivités départementales, à ce jour, nous n'avons pas vu un euro".

Et avec la manière, Ibrahim Dindar a enfoncé le clou. "Nous continuons à nous serrer la ceinture, notre Conseil général va malgré tout soutenir certaines décisions du gouvernement et le président Hollande, en grande difficulté aujourd'hui". La réplique socialiste a été mouchetée. Si Gérard Françoise qui a pris la parole juste après n'a rien dit, Philippe Leconstant, futur premier secrétaire fédéral du PS dans quelques jours, a défendu l'action gouvernementale.

"Les 170 millions d'euros de l'Etat sont un coup de pouce significatif. Le Conseil général pourra aussi en bénéficier. En matière de contrats aidés, les 5.000 contrats d'avenir à destination d'un public jeune et peu diplômé, est une bouffée d'air pour l'insertion sociale, surtout dans le contexte économique actuel. Les mesures efficaces pour lutter contre les monopoles et la vie chère, auxquelles ont contribué les parlementaires socialistes de La Réunion, montrent aussi que nous sommes sur la bonne voie. D'ailleurs, la population réunionnaise ne s'y trompe pas, les élus PS sont bien placés dans la dernière enquête d'opinion publiée cette semaine par le Journal de l'île", a expliqué Philippe Leconstant.




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