La Réunion est-elle vraiment en train de se mobiliser pour les salariés de Carrefour Sainte-Suzanne, en grève depuis une quinzaine de jours ? En tout cas hier, c'est l'armée mexicaine qui a "pris d'assaut" la grande surface. Des individualités médiatiques et charismatiques, de multiples associations de défense avec en filigrane l'hologramme de quelques politiques. Et, il y a aussi ceux qui cherchent la bonne mèche pour mettre le feu dans leur profession. Ça fait beaucoup pour une revendication de 5% d'augmentation de salaire et une petite revalorisation du ticket restaurant.
Qu'est-ce qui se passe en coulisses ? Qui ont envie qu'un incendie éclate ? Qu'une explosion sociale ait lieu (enfin) ? C'est en tout cas le but affiché et recherché par certains. C'est en effet le sentiment perceptible hier. Entre les multiples conciliabules en petits groupes, les réflexions improvisées pour définir des stratégies quasi infructueuses, les interventions répétées sur Radio Freedom, et les interviewes avec la presse, deux ou trois journalistes ont eu l'impression que la situation des salariés grévistes, n'étaient pas la principale priorité de ces soutiens spontanés et pas tous altruistes.
Dans ce cas, qu'est-ce qui explique ce soudain intérêt de ces personnalités de la société civile, des associations de défense et des représentants de partis ou de politiques pour les salariés grévistes de Carrefour Sainte-Suzanne ? Premier constat, la dégradation du climat social se poursuit. Plusieurs associations, dans leur action, ne sont plus loin du point de non-retour. Les dettes sociales et fiscales de nombreux secteurs d'activité, demeurent en augmentation. "Nous sommes prêts à tout bloquer". Il ne suffit que d'une étincelle pour que les barrages filtrants ou pas, repartent.
Et que font nos politiques pendant ce temps ? Pas grand chose. D'une part, parce qu'ils n'ont pas de solution. D'autre part, parce que certains tentent aussi de voir comment ils pourront tirer profit de cet environnement social tendu, et cela sans être "taxés" de récupération politique. Si ce mouvement s'enlise, c'est sûr, les politiques seront de plus en plus nombreux à venir faire leurs courses à Carrefour Sainte-Suzanne. Sans doute pour le climat...
Qu'est-ce qui se passe en coulisses ? Qui ont envie qu'un incendie éclate ? Qu'une explosion sociale ait lieu (enfin) ? C'est en tout cas le but affiché et recherché par certains. C'est en effet le sentiment perceptible hier. Entre les multiples conciliabules en petits groupes, les réflexions improvisées pour définir des stratégies quasi infructueuses, les interventions répétées sur Radio Freedom, et les interviewes avec la presse, deux ou trois journalistes ont eu l'impression que la situation des salariés grévistes, n'étaient pas la principale priorité de ces soutiens spontanés et pas tous altruistes.
Dans ce cas, qu'est-ce qui explique ce soudain intérêt de ces personnalités de la société civile, des associations de défense et des représentants de partis ou de politiques pour les salariés grévistes de Carrefour Sainte-Suzanne ? Premier constat, la dégradation du climat social se poursuit. Plusieurs associations, dans leur action, ne sont plus loin du point de non-retour. Les dettes sociales et fiscales de nombreux secteurs d'activité, demeurent en augmentation. "Nous sommes prêts à tout bloquer". Il ne suffit que d'une étincelle pour que les barrages filtrants ou pas, repartent.
Et que font nos politiques pendant ce temps ? Pas grand chose. D'une part, parce qu'ils n'ont pas de solution. D'autre part, parce que certains tentent aussi de voir comment ils pourront tirer profit de cet environnement social tendu, et cela sans être "taxés" de récupération politique. Si ce mouvement s'enlise, c'est sûr, les politiques seront de plus en plus nombreux à venir faire leurs courses à Carrefour Sainte-Suzanne. Sans doute pour le climat...