Je confirme que lors de mon premier mandat de Maire De Saint-Denis, j'ai scellé avec M. de Chateauvieux un accord pour permettre aux autorités publiques de maîtriser le foncier nécessaire pour le développement de ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Technopole ou " Technor".
Je confirme aussi que le projet était bien engagé, comme il le précise lui-même, puisque la CINOR, dès sa création, a pour compétence première le développement économique et a versé 29 millions de Francs à la SODIAC qui portait déjà le projet.
Ainsi, je redis qu'après avoir affirmé ma volonté politique de voir le site de l'ancien CERV converti en zone dédiée aux activités économiques innovantes, il ne restait à M. de Chateauvieux que deux solutions : accepter un accord amiable et négocié qui a abouti à la vente dont parle M. Lagourgue ou refuser et prendre le risque d'une expropriation au pris établi par les Services des Domaines au tarif de la terre agricole.
C'est donc bien cet accord sur la vente qui a permis le développement d'un tel projet et la création de 1 500 emplois, souvent de haut niveau. Sans cet accord, ces terres seraient restées en cannes ou, mieux encore pour leur propriétaires mais pas pour les entreprises réunionnaises, devenues des lotissements privés valorisant leur superficie à 100, 200 ou 250 euros du m2 selon l'année de leur vente.
Les démonstrations qui suivent cette première attaque de M. Lagourgue sont du même acabit et ne tendent qu'à démontrer deux choses :
- Que M. Lagourgue ignore tout de la problématique du foncier économique que réclament les entreprises réunionnaises, et plus encore celles du Nord. Pour le développement de leurs activités, les chefs d'entreprises demandent du foncier qui ne soit pas au prix très élevé du marché. Quand des promoteurs immobiliers, de logements libres ou de surfaces commerciales, peuvent dépenser jusqu'à 300 euros/m2, les petites et moyennes entreprises, artisans et industriels, maillons de notre économie créateurs d'emplois ont besoin de foncier aménagé et d'immobilier spécialisé à un tarif économiquement viable. Seule l'intervention d'une collectivité peut le leur offrir. Je suis extrêmement surpris qu'un ex-responsable de banque et élu de longue date méconnaisse à ce point le besoin des entreprises. Il se targue du développement de la zone de La Mare et de la zone commerciale de Duparc mais d'une part, La Mare est une zone d'activités très ancienne et d'autre part, les activités de Duparc de par leur nature ne nécessitent effectivement pas d'intervention publique. Par contre, les autres activités concernées par notre proposition de création de grande zone économique dans le Nord sont oubliées. Il faudrait pour cela simplement accepter de priver quelques propriétaires fonciers bien placés de profits juteux
- Que M. Lagourgue ignore la raison d'être de la CINOR dont l'essence-même de la constitution est de proposer une vision de développement économique sur l'ensemble du bassin Nord sous l'impulsion des trois communes. Aussi, après trois mandats de deux ans comme président, M. Lagourgue en est toujours à prétendre que les élus Sainte-Mariens ne défendent que leurs intérêts en matière d'aménagement. Quid du Schéma de Cohérence Territoriale que la CINOR est sur le pont d'adopter ? N'est-ce pas la preuve que comme il existe une vision régionale du développement, doit exister une vision intercommunale ? La posture de M. Lagourgue est de la pure comédie car il prétend défendre les Sainte-Mariens en refusant le projet de nouvelle zone économique à Duparc alors que la Région l'a inscrite au Schéma d'Aménagement Régional et que, en toute légitimité, la CINOR est sur le point de l'inscrire au SCOT, deux documents qui s'imposeront au PLU de Sainte-Marie, qui ne l'a pas prévu à ce jour.
Tout débat est le bienvenu notamment en cette période de choix dans les politiques à mener au niveau des différentes communes de l'île. Par respect pour les électeurs, menons-les avec des arguments objectifs
Ayons en tête aussi qu'en 2014, pour la première fois, les électeurs auront à élire leurs conseillers communautaires au suffrages direct….
Pour ma pat, je refuser les débats stériles, biaisés par des postures dictées par la mauvaise foi ou l'incompétence.
Je confirme aussi que le projet était bien engagé, comme il le précise lui-même, puisque la CINOR, dès sa création, a pour compétence première le développement économique et a versé 29 millions de Francs à la SODIAC qui portait déjà le projet.
Ainsi, je redis qu'après avoir affirmé ma volonté politique de voir le site de l'ancien CERV converti en zone dédiée aux activités économiques innovantes, il ne restait à M. de Chateauvieux que deux solutions : accepter un accord amiable et négocié qui a abouti à la vente dont parle M. Lagourgue ou refuser et prendre le risque d'une expropriation au pris établi par les Services des Domaines au tarif de la terre agricole.
C'est donc bien cet accord sur la vente qui a permis le développement d'un tel projet et la création de 1 500 emplois, souvent de haut niveau. Sans cet accord, ces terres seraient restées en cannes ou, mieux encore pour leur propriétaires mais pas pour les entreprises réunionnaises, devenues des lotissements privés valorisant leur superficie à 100, 200 ou 250 euros du m2 selon l'année de leur vente.
Les démonstrations qui suivent cette première attaque de M. Lagourgue sont du même acabit et ne tendent qu'à démontrer deux choses :
- Que M. Lagourgue ignore tout de la problématique du foncier économique que réclament les entreprises réunionnaises, et plus encore celles du Nord. Pour le développement de leurs activités, les chefs d'entreprises demandent du foncier qui ne soit pas au prix très élevé du marché. Quand des promoteurs immobiliers, de logements libres ou de surfaces commerciales, peuvent dépenser jusqu'à 300 euros/m2, les petites et moyennes entreprises, artisans et industriels, maillons de notre économie créateurs d'emplois ont besoin de foncier aménagé et d'immobilier spécialisé à un tarif économiquement viable. Seule l'intervention d'une collectivité peut le leur offrir. Je suis extrêmement surpris qu'un ex-responsable de banque et élu de longue date méconnaisse à ce point le besoin des entreprises. Il se targue du développement de la zone de La Mare et de la zone commerciale de Duparc mais d'une part, La Mare est une zone d'activités très ancienne et d'autre part, les activités de Duparc de par leur nature ne nécessitent effectivement pas d'intervention publique. Par contre, les autres activités concernées par notre proposition de création de grande zone économique dans le Nord sont oubliées. Il faudrait pour cela simplement accepter de priver quelques propriétaires fonciers bien placés de profits juteux
- Que M. Lagourgue ignore la raison d'être de la CINOR dont l'essence-même de la constitution est de proposer une vision de développement économique sur l'ensemble du bassin Nord sous l'impulsion des trois communes. Aussi, après trois mandats de deux ans comme président, M. Lagourgue en est toujours à prétendre que les élus Sainte-Mariens ne défendent que leurs intérêts en matière d'aménagement. Quid du Schéma de Cohérence Territoriale que la CINOR est sur le pont d'adopter ? N'est-ce pas la preuve que comme il existe une vision régionale du développement, doit exister une vision intercommunale ? La posture de M. Lagourgue est de la pure comédie car il prétend défendre les Sainte-Mariens en refusant le projet de nouvelle zone économique à Duparc alors que la Région l'a inscrite au Schéma d'Aménagement Régional et que, en toute légitimité, la CINOR est sur le point de l'inscrire au SCOT, deux documents qui s'imposeront au PLU de Sainte-Marie, qui ne l'a pas prévu à ce jour.
Tout débat est le bienvenu notamment en cette période de choix dans les politiques à mener au niveau des différentes communes de l'île. Par respect pour les électeurs, menons-les avec des arguments objectifs
Ayons en tête aussi qu'en 2014, pour la première fois, les électeurs auront à élire leurs conseillers communautaires au suffrages direct….
Pour ma pat, je refuser les débats stériles, biaisés par des postures dictées par la mauvaise foi ou l'incompétence.