Il y a le dogme et il y a la réalité économique. Gilbert Annette, chef de file des socialistes à La Réunion, continue à découvrir les 20 propositions révélées au public et à la presse en début de semaine par Martine Aubry, première secrétaire nationale du PS.
"Comme l'ensemble des fédérations socialistes, nous allons travailler sur ces 20 propositions. Toute proposition, tout amendement doit être financé. Car, le projet final sera la colonne vertébrale du programme du futur candidat socialiste pour les élections présidentielles de 2012. Sachant que ce dernier y apportera bien sûr sa sensibilité personnelle", explique Gilbert Annette.
Le premier secrétaire de la fédération locale met en exergue l'importance de "ce projet présidentiel. Car, il y a le problème de l'effacement de la France, il y a la notion de délaissement et une forme de rétrogradation sur le plan européen et mondial”. La réponse du PS tient en "trois grandes volontés".
"Il y a d'une part le redressement économique et redorer le blason de la France dans le monde. Il y a la construction d'une société plus juste, c'est-à-dire réduire les grandes différences et les grandes inégalités. Pour ce faire, il ne faut pas réduire la croissance et ne pas mettre à mal le marché, et ce même s'il y aura une remise en cause du libéralisme et un contrôle du libre échange".
"L'argent n'est pas un sujet tabou. C'est bien pour ceux qui gagnent bien leur vie. Toutefois, il faut trouver des moyens pour aider les autres. Nous avons donc un souci de crédibilité. Notre projet doit être crédible. Nous devons avoir les recettes pour financer notre projet". C'est le travail auquel va s'atteler le PS. La tâche sera menée en plusieurs étapes.
La première consistera à amender le projet initial. "Il y a déjà une bonne base de travail : le plafonnement des salaires des patrons des entreprises publiques. Quand on a 20 à 25.000 euros de salaire, c'est déjà bien. Surtout lorsque c'est la population qui vit dans la précarité, qui finance ces revenus avec leurs impôts".
"Ce n'est que justice également de mieux répartir la richesse produite. Il n'y a pas là une volonté de réduire ou stopper la croissance, ou celle de décourager les initiatives. Il faut être content de l'augmentation des richesses, mais il faut aussi penser à une répartition équitable de cette richesse entre tous ceux qui ont contribuer à sa production".
Le PS, s'il revient au pouvoir en 2012, veut y prendre sa part dans son objectif social. "Cela passe par la création d'emplois. Les socialistes ont inscrit 300.000 emplois d'avenir dans leur projet. 100.000 le seront dès 2013. Il y en aura 10.000 pour La Réunion. Le financement de ces 300.000 emplois s'élève à 5 milliards d'euros".
"Il faut aussi plus de justice dans les tribunaux. La population a besoin d'avoir confiance en la justice. L'intrusion et l'implication de la politique dans le fonction, ont montré que la séparation des pouvoirs n'est suffisante. Il faut supprimer l'intrusion individuelle du Parquet. Nous sommes pour le maintien des juges d'instruction. Ces décisions sont nécessaires à l'équilibre de la justice", indique Gilbert Annette.
"Comme l'ensemble des fédérations socialistes, nous allons travailler sur ces 20 propositions. Toute proposition, tout amendement doit être financé. Car, le projet final sera la colonne vertébrale du programme du futur candidat socialiste pour les élections présidentielles de 2012. Sachant que ce dernier y apportera bien sûr sa sensibilité personnelle", explique Gilbert Annette.
Le premier secrétaire de la fédération locale met en exergue l'importance de "ce projet présidentiel. Car, il y a le problème de l'effacement de la France, il y a la notion de délaissement et une forme de rétrogradation sur le plan européen et mondial”. La réponse du PS tient en "trois grandes volontés".
"Il y a d'une part le redressement économique et redorer le blason de la France dans le monde. Il y a la construction d'une société plus juste, c'est-à-dire réduire les grandes différences et les grandes inégalités. Pour ce faire, il ne faut pas réduire la croissance et ne pas mettre à mal le marché, et ce même s'il y aura une remise en cause du libéralisme et un contrôle du libre échange".
"L'argent n'est pas un sujet tabou. C'est bien pour ceux qui gagnent bien leur vie. Toutefois, il faut trouver des moyens pour aider les autres. Nous avons donc un souci de crédibilité. Notre projet doit être crédible. Nous devons avoir les recettes pour financer notre projet". C'est le travail auquel va s'atteler le PS. La tâche sera menée en plusieurs étapes.
La première consistera à amender le projet initial. "Il y a déjà une bonne base de travail : le plafonnement des salaires des patrons des entreprises publiques. Quand on a 20 à 25.000 euros de salaire, c'est déjà bien. Surtout lorsque c'est la population qui vit dans la précarité, qui finance ces revenus avec leurs impôts".
"Ce n'est que justice également de mieux répartir la richesse produite. Il n'y a pas là une volonté de réduire ou stopper la croissance, ou celle de décourager les initiatives. Il faut être content de l'augmentation des richesses, mais il faut aussi penser à une répartition équitable de cette richesse entre tous ceux qui ont contribuer à sa production".
Le PS, s'il revient au pouvoir en 2012, veut y prendre sa part dans son objectif social. "Cela passe par la création d'emplois. Les socialistes ont inscrit 300.000 emplois d'avenir dans leur projet. 100.000 le seront dès 2013. Il y en aura 10.000 pour La Réunion. Le financement de ces 300.000 emplois s'élève à 5 milliards d'euros".
"Il faut aussi plus de justice dans les tribunaux. La population a besoin d'avoir confiance en la justice. L'intrusion et l'implication de la politique dans le fonction, ont montré que la séparation des pouvoirs n'est suffisante. Il faut supprimer l'intrusion individuelle du Parquet. Nous sommes pour le maintien des juges d'instruction. Ces décisions sont nécessaires à l'équilibre de la justice", indique Gilbert Annette.
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