Les hommes politiques ont-ils une vision économique dans la gestion de l'argent public ?
Les élus n'ont pas les mêmes problèmes qu'un chef d'entreprise. Quand ils votent une subvention ou le financement d'un projet, le seul retour sur investissement qu'ils espèrent c'est l'amélioration du cadre de vie de la population, et une reconnaissance dans l'isoloir. Ce problème de transposition découle depuis des décennies de l'absence d'une vraie, sérieuse et coercitive évaluation des politiques publiques.
Quel est l'écart entre la vision politique et la vision économique ?
Il y a un décalage entre la réalité et les décisions politiques, économiques et sociales. Consolider, densifier, optimiser et développer le tissu économique à travers les actions pour une solide cohésion sociale, restent un voeu pieu. Car, si les élus sont performants en politique, ils sont le plus souvent, inefficaces en matière économique. Et en plus, leur ambition d'une réélection les amène à avoir une politique à très court terme.
C'est-à-dire ?
Quand, ce n'est qu'une distribution de subventions à des associations qui ne cessent de se multiplier, ils poussent des SEM et des SPL. Et chaque nouvelle structure ne vit qu'à coups d'argent public pour de nouvelles rémunérations, indemnités et autres avantages divers. A aucun moment, les élus n'imposent dans leur gestion, l'obligation d'une évaluation des politiques publiques. Il est temps que certains associations ou structures publiques, cessent d'être des gouffres financiers sans fond dans lequel disparaît l'argent public.
Le politique doit devenir un chef d'entreprise pour autant ?
La révision générale des politiques publiques que ce soit en Europe ou en France, impose une autre gestion de l'argent public, car il y en a de moins en moins. Aucun pays, aucun gouvernement, aucun politique n'a su anticiper la crise mondiale dont les effets étaient perceptibles depuis le début de l'an 2000. Aujourd'hui, le politique doit investir différemment. Pour caricaturer et faire simple, un euro investi doit rapporter un euro à la société, sous forme d'activité, de valeur ajoutée et d'emplois.
Comment faut-il procéder ?
Nous avons besoin de cadres et d'outils juridiques et règlementaires différents et plus performants, et que l'on peut adapter lorsque le besoin se fait sentir. Cette adaptation n'est pas possible aujourd'hui. Nous subissons toujours le carcan rigide, inefficace, inadapté et pervers de l'Europe et de certaines décisions du gouvernement. Si la réforme territoriale est vraiment appliquée, nous aurons pris un autre départ.
Quelles sont vos propositions ?
Il n'y a plus d'argent pour des projets pharaoniques. Et, puisque rares sont les moyennes structures qui résistent, il est nécessaire de proposer de très petites structures d'entreprise, qui se lancent à travers les investissements des actions de la cohésion sociale, puis qui perdurent grâce à la création d'activité et s'étendre à d'autres opportunités. Et à terme, chaque porteur de projet doit être flexible ou polyvalent pour répondre à une activité économique en mutation.
Les élus n'ont pas les mêmes problèmes qu'un chef d'entreprise. Quand ils votent une subvention ou le financement d'un projet, le seul retour sur investissement qu'ils espèrent c'est l'amélioration du cadre de vie de la population, et une reconnaissance dans l'isoloir. Ce problème de transposition découle depuis des décennies de l'absence d'une vraie, sérieuse et coercitive évaluation des politiques publiques.
Quel est l'écart entre la vision politique et la vision économique ?
Il y a un décalage entre la réalité et les décisions politiques, économiques et sociales. Consolider, densifier, optimiser et développer le tissu économique à travers les actions pour une solide cohésion sociale, restent un voeu pieu. Car, si les élus sont performants en politique, ils sont le plus souvent, inefficaces en matière économique. Et en plus, leur ambition d'une réélection les amène à avoir une politique à très court terme.
C'est-à-dire ?
Quand, ce n'est qu'une distribution de subventions à des associations qui ne cessent de se multiplier, ils poussent des SEM et des SPL. Et chaque nouvelle structure ne vit qu'à coups d'argent public pour de nouvelles rémunérations, indemnités et autres avantages divers. A aucun moment, les élus n'imposent dans leur gestion, l'obligation d'une évaluation des politiques publiques. Il est temps que certains associations ou structures publiques, cessent d'être des gouffres financiers sans fond dans lequel disparaît l'argent public.
Le politique doit devenir un chef d'entreprise pour autant ?
La révision générale des politiques publiques que ce soit en Europe ou en France, impose une autre gestion de l'argent public, car il y en a de moins en moins. Aucun pays, aucun gouvernement, aucun politique n'a su anticiper la crise mondiale dont les effets étaient perceptibles depuis le début de l'an 2000. Aujourd'hui, le politique doit investir différemment. Pour caricaturer et faire simple, un euro investi doit rapporter un euro à la société, sous forme d'activité, de valeur ajoutée et d'emplois.
Comment faut-il procéder ?
Nous avons besoin de cadres et d'outils juridiques et règlementaires différents et plus performants, et que l'on peut adapter lorsque le besoin se fait sentir. Cette adaptation n'est pas possible aujourd'hui. Nous subissons toujours le carcan rigide, inefficace, inadapté et pervers de l'Europe et de certaines décisions du gouvernement. Si la réforme territoriale est vraiment appliquée, nous aurons pris un autre départ.
Quelles sont vos propositions ?
Il n'y a plus d'argent pour des projets pharaoniques. Et, puisque rares sont les moyennes structures qui résistent, il est nécessaire de proposer de très petites structures d'entreprise, qui se lancent à travers les investissements des actions de la cohésion sociale, puis qui perdurent grâce à la création d'activité et s'étendre à d'autres opportunités. Et à terme, chaque porteur de projet doit être flexible ou polyvalent pour répondre à une activité économique en mutation.