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"État en faillite ? La Droite et la Gauche aussi !"


Édito
Samedi 2 Février 2013

"Comme tout lecteur, l’actualité foisonne, je me souviens de cette phrase ce 21 septembre 2007, lorsque François Fillon UMP martèle : « Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite sur le plan financier », c’est la stupéfaction générale".


"État en faillite ? La Droite et la Gauche aussi !"
"Chez les socialistes , un lé enkor lucide Michel Rocard fut l’auteur de déclarations on ne peut plus intéressantes qui, malheureusement, ne furent pas l’objet de reprises dans les médias : “ la réforme de la Banque de France de 1973 a interdit que celle-ci prête à l’État à taux zéro.

L’État est donc allé emprunter avec intérêt sur les marchés privés. Si nous en étions restés au système précédant, qui permettait, répétons-le, à la Banque de France de prêter à l’État à taux zéro, notre dette serait de 16 ou 17 % du PIB, soit bénigne  “ ne revêt pas c’est du Rocard tout craché !

Comme la récente déclaration de Michel Sapin socialiste devant l’éternel , c’est apparemment plus clair. Celui-ci a affirmé, le 27 janvier dernier, que Fillon auto-proclamé père la rigueur avait laissé à son départ « un État totalement en faillite », suscitant l’embarras du gouvernement actuel mais une eau sucrée est venue en la personne Moscovici, expert inégalé en langue de bois et autres périphrases, l’un des dirigeants effacé du socialisme qui s’est chargé d’expliquer ce que son collègue Sapin avait voulu dire, sans l’assumer totalement, mais en le disant un peu tout de même, qu’on était dans une sacrée panade… Tu parles !

La Droite , oui la Droite et la Gauche n’ont jamais eu le courage de procéder à une réforme fiscale de grande ampleur (simplification des niches fiscales, transfert de fiscalité des entreprises vers les consommateurs pour redonner de la compétitivité aux entreprises et pénaliser les produits importés), de sabrer les dépenses inutiles (tel le gouffre financier que représente la politique de la ville) et de simplifier le millefeuille administratif.

Elles ont atteint toutes deux le stade suprême du renoncement, mais font tout pour que l’électeur demeure persuadé que l’une reste la seule alternative à l’autre…

Mon œil et, c’est bien là le cœur du sujet, elles ont voté la loi de 1973 , fait campagne ensemble pour le Traité de Maastricht qui gravait dans le marbre cette règle qui, associée au carcan de l’Euro, asphyxie durablement les économies européennes depuis les années 1990 et fait le bonheur des seuls banquiers, ébahis de pouvoir continuer à se servir aussi grassement sur la bête. Sarkozy UMP , ex-président de la République (2007 – 2012) n’a fait qu’accentuer le système en donnant gratis nos impôts aux banques privées, la crise lé là … Bizarre ou la di bizarre un État en faillite ?

Gardons les yeux grands ouverts Il n’y a pas lieu de désespérer comme l'a dit Margaret Thatcher : " Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l’argent des autres ".

Comment ne pas bondir en lisant  dans un quotidien économique  :  Opération vérité pour les comptes de Crédit Agricole .Une charge de 3,8 milliards d'euros d'éléments non récurrents va amputer le résultat du quatrième trimestre 2012 de Crédit Agricole SA.

Sur ce total, les dépréciations d'écarts d'acquisition atteignent 2,676 milliards d'euros. Je vomis la banque verte après avoir acheté n'importe quoi à n'importe quel prix, après avoir nié au nom de leurs certitudes élitistes la réalité de la crise sur leurs comptes, les dirigeants des entreprises cotées semblent enfin passer à la caisse".

Tégo974 de Sin Dni



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Les commentaires

1.Posté par Bayoune le 02/02/2013 16:29
Lokaziyon m'a été donné de retrouver des citation de Michel Sapin, avec les déclarations d'aujourd'hui du P.S - çà sent le sapin, bann planss là mi vé dire. Wala kosa noute SAPIN socialiste devant l'éternel déclarait à l’occasion de Maastrich en 1992 pour nous baiser et amener les électeurs à voter OUI à la monnaie unique, Oui à l’EURO. « - "L'Europe est la réponse d'avenir à la question du chômage. En s'appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- "Pour la France, l'Union Economique et Monétaire, c'est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
Zot toute i krwa pa na kou de piyé dann Q i perde.


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