La Réunion porte haut cette mauvaise tradition, se battre "pour la peau graton". Descendre dans la rue pour défendre des contrats précaires, et ce la plupart du temps pour apporter du grain à moudre aux partis politiques. La problématique des contrats aidés posée par l'Association des maires à l'occasion de la nouvelle rentrée scolaire, est sans doute justifiée. La question est pourquoi est-elle légitime ? Est-ce à cause de l'abus qui a été fait des contrats aidés lors de la campagne électorale des Législatives ? Sans doute.
Le clientélisme électoral est depuis des décennies, une tradition de la vie politique. Les embauches surtout au lendemain des Municipales, font partie d'un triste folklore : insulte, brimade, pression, menace, agressions diverses et mise à la porte des employés communaux du camp des perdants. Et souvent, les nouveaux travailleurs encore dans l'euphorie de la victoire, considèrent leur emploi comme un trophée. Une récompense pour avoir participé à l'avènement de leur champion.
Ainsi au lieu d'assurer le service rémunéré pour lequel ils sont payés, les militants ou clients devenus employés communaux, sont presque toujours absents de leur lieu de travail. Impunément. Et si un responsable ou un cadre a l'outrecuidance de leur fait une remarque, ils vont se plaindre au maire, et le "coupable de crime de lèse-majesté" est immédiatement convoqué dans le bureau du premier magistrat de la ville, et ce pour se faire réprimander.
Le travailleur "plaignant et feignant" lui, retourne à ses occupations : continuer à ne rien faire, à être payé grâce à l'argent des contribuables, et à ne pas offrir à ces mêmes contribuables, le service auquel ils ont droit. Combien d'employés communaux profitent aujourd'hui d'une telle situation ? Difficile à chiffrer. Combien de maires ferment les yeux sur ces comportements ? Si, je ne réponds pas à cette dernière question, c'est que je veux laisser aux Réunionnais, l'espoir de croire que tous les maires ne sont pas laxistes à ce point...
Le clientélisme électoral est depuis des décennies, une tradition de la vie politique. Les embauches surtout au lendemain des Municipales, font partie d'un triste folklore : insulte, brimade, pression, menace, agressions diverses et mise à la porte des employés communaux du camp des perdants. Et souvent, les nouveaux travailleurs encore dans l'euphorie de la victoire, considèrent leur emploi comme un trophée. Une récompense pour avoir participé à l'avènement de leur champion.
Ainsi au lieu d'assurer le service rémunéré pour lequel ils sont payés, les militants ou clients devenus employés communaux, sont presque toujours absents de leur lieu de travail. Impunément. Et si un responsable ou un cadre a l'outrecuidance de leur fait une remarque, ils vont se plaindre au maire, et le "coupable de crime de lèse-majesté" est immédiatement convoqué dans le bureau du premier magistrat de la ville, et ce pour se faire réprimander.
Le travailleur "plaignant et feignant" lui, retourne à ses occupations : continuer à ne rien faire, à être payé grâce à l'argent des contribuables, et à ne pas offrir à ces mêmes contribuables, le service auquel ils ont droit. Combien d'employés communaux profitent aujourd'hui d'une telle situation ? Difficile à chiffrer. Combien de maires ferment les yeux sur ces comportements ? Si, je ne réponds pas à cette dernière question, c'est que je veux laisser aux Réunionnais, l'espoir de croire que tous les maires ne sont pas laxistes à ce point...