
Eric Fruteau est communiste. Comme son père. Et tous ceux auprès de qui, il a appris à aimer la politique, à devenir communiste. Avec fierté. Et dignité. Le jeune militant a marché dans les traces de son père. Derrière Paul Vergès. Loyal à son parti et fidèle à ses convictions, le professeur de mathématiques a agi sans calcul. Et toujours contre la division. Et pourtant, la direction de son parti, a multiplié les peaux de banane (Municipales de 2008, Régionales de 2010 et Sénatoriales de 2011).
Pour ne pas froisser ses aînés comme Adrien Larivière, conseiller municipal de Saint-André, Eric Fruteau a conservé ses liens avec le PCR, où il ne siège plus dans les instances décisionnelles depuis deux ans. A tort ou à raison. Dans l'absolu à tort. Et à raison dans la réalité de la salle de réunion de l'immeuble de Témoignages. Car, la plupart du temps c'est la parole de Paul Vergès qui prévaut.
Toutefois, cette "prise de distance avec la direction du parti" n'est pas pertinente, ni opportune, au moment même où le PCR propose un "conseil de reconstruction". Une fois encore le maire de Saint-André donne l'impression d'éviter ou de fuir le débat. Car, c'est maintenant qu'il a l'occasion, lui, d'aller dire à Paul Vergès que sa stratégie n'est pas bonne. Se maintenir hors et loin du débat que tous les communistes attendent, c'est un mauvais calcul.
C'est vrai, ce "conseil de reconstruction" n'aura peut-être pas les outils et les moyens de proposer une refondation qui depuis 2010, n'est qu'un mot, et des semblants de discussion qui aboutissent toujours à une motion unanime qui ne consolide que la stratégie unilatérale de Paul Vergès. C'est sans doute pour toutes ces raisons qu'Eric Fruteau doit prendre la parole, défendre et prendre part au projet de refondation. James Baldwin, un écrivain noir américain du début du 20e siècle, a écrit : "Le silence n'est pas un crime, c'est du suicide".
Pour ne pas froisser ses aînés comme Adrien Larivière, conseiller municipal de Saint-André, Eric Fruteau a conservé ses liens avec le PCR, où il ne siège plus dans les instances décisionnelles depuis deux ans. A tort ou à raison. Dans l'absolu à tort. Et à raison dans la réalité de la salle de réunion de l'immeuble de Témoignages. Car, la plupart du temps c'est la parole de Paul Vergès qui prévaut.
Toutefois, cette "prise de distance avec la direction du parti" n'est pas pertinente, ni opportune, au moment même où le PCR propose un "conseil de reconstruction". Une fois encore le maire de Saint-André donne l'impression d'éviter ou de fuir le débat. Car, c'est maintenant qu'il a l'occasion, lui, d'aller dire à Paul Vergès que sa stratégie n'est pas bonne. Se maintenir hors et loin du débat que tous les communistes attendent, c'est un mauvais calcul.
C'est vrai, ce "conseil de reconstruction" n'aura peut-être pas les outils et les moyens de proposer une refondation qui depuis 2010, n'est qu'un mot, et des semblants de discussion qui aboutissent toujours à une motion unanime qui ne consolide que la stratégie unilatérale de Paul Vergès. C'est sans doute pour toutes ces raisons qu'Eric Fruteau doit prendre la parole, défendre et prendre part au projet de refondation. James Baldwin, un écrivain noir américain du début du 20e siècle, a écrit : "Le silence n'est pas un crime, c'est du suicide".