Ce n'est pas encore le feu sacré. Ni chez Eric Fruteau, ni chez ses proches présents hier à sa conférence de presse. Les sourires légers ont tout de même remplacés les visages marqués par le coup de massue qu'a été la décision du Conseil constitutionnel (inéligibilité du maire en exercice). L'ambiance était assez détendue… pour crier une nouvelle fois à l'injustice. Ce sentiment est encore plus vivace dans les rangs des partisans de l'édile. Et ce sentiment que la "victime" a décidé d'entretenir. Car, il a le mérite de resserrer les troupes.
Eric Fruteau, de manière volontaire ou involontaire, veut capitaliser sur la victimisation. Son explication de texte pour motiver son recours devant la Cour européenne des Droits de l'Homme, est crédible. Sera-t-elle efficace ? Ça c'est une autre histoire. La décision de la Cour européenne, si le dossier est recevable, dira si la requête est une "action désespérée" ou une "saisine porteuse d'espoir". Mais quel que soit l'avis de l'instance supranationale, Eric Fruteau aura marqué les esprits et des points.
Car en introduisant un "doute raisonnable" (si c'est le cas) et une suspicion d'un "possible complot" contre sa personne, Eric Fruteau reprend la main en tant que maire, et également comme candidat potentiel à sa succession aux Municipales 2014. Du coup, il évacue aussi les supputations et les surenchères autour du nom de son successeur comme tête de liste pour mars 2014. La stratégie est subtile. Sera-t-elle payante ? A lire, voir et entendre le relais fait par la presse, la communication fonctionne. Va-t-elle déclencher la mobilisation voulue ? Réponse dans quelques jours.
Ce schéma implique par ailleurs un conseil municipal omniprésent sur le terrain. La campagne électorale commence (ou se poursuit) avec de l'envie et de l'espoir. Et pour ajouter plus d'intensité, certains dans l'entourage d'Eric Fruteau, expliquent et répètent à qui veulent l'entendre que Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ont participé à la "mise en place de ce traitement injuste et à la rupture d'égalité". La campagne a bien débuté...
Eric Fruteau, de manière volontaire ou involontaire, veut capitaliser sur la victimisation. Son explication de texte pour motiver son recours devant la Cour européenne des Droits de l'Homme, est crédible. Sera-t-elle efficace ? Ça c'est une autre histoire. La décision de la Cour européenne, si le dossier est recevable, dira si la requête est une "action désespérée" ou une "saisine porteuse d'espoir". Mais quel que soit l'avis de l'instance supranationale, Eric Fruteau aura marqué les esprits et des points.
Car en introduisant un "doute raisonnable" (si c'est le cas) et une suspicion d'un "possible complot" contre sa personne, Eric Fruteau reprend la main en tant que maire, et également comme candidat potentiel à sa succession aux Municipales 2014. Du coup, il évacue aussi les supputations et les surenchères autour du nom de son successeur comme tête de liste pour mars 2014. La stratégie est subtile. Sera-t-elle payante ? A lire, voir et entendre le relais fait par la presse, la communication fonctionne. Va-t-elle déclencher la mobilisation voulue ? Réponse dans quelques jours.
Ce schéma implique par ailleurs un conseil municipal omniprésent sur le terrain. La campagne électorale commence (ou se poursuit) avec de l'envie et de l'espoir. Et pour ajouter plus d'intensité, certains dans l'entourage d'Eric Fruteau, expliquent et répètent à qui veulent l'entendre que Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ont participé à la "mise en place de ce traitement injuste et à la rupture d'égalité". La campagne a bien débuté...