Y-a-t-il eu une mauvaise communication entre le président du Conseil régional et sa vice-présidente, également présidente de l'Agorah, sur la volonté politique de Didier Robert de "régionaliser l'emploi" ? Toujours est-il que l'embauche de la nouvelle directrice de l'Agorah, place la Région Réunion dans une position délicate.
Soit, le président de la collectivité régionale valide l'embauche et il sera la cible de ses adversaires politiques, soit, il demande un nouvel appel à candidature, et la Région devra dédommager la postulante venue de Guyane pour remplacer Philippe Jean-Pierre. Hier soir, Didier Robert a été clair. "Il y a à La Réunion des compétences pour assumer ces responsabilités. Aussi, je ne signerai pas l'agrément pour l'embauche de la candidate retenue par le conseil d'Administration de l'Agorah".
Didier Robert va sans doute demander à l'Agorah de revoir sa copie. Même si comme l'a rappelé Didier Robert, "en matière d'embauche, La Réunion ne doit pas se refermer sur elle-même, car, d'une part nous sommes Français et d'autre part, nous avons aussi besoin de compétences extérieures, il est essentiel de maintenir l'espoir pour nos jeunes diplômés".
Si ce positionnement politique va ravir des Réunionnais en cas de nouvel appel à candidatures, la postulante retenue à l'issue du premier appel, par le conseil d'Administration, se retrouve aujourd'hui au chômage et dans une situation bien embarrassante. Selon Didier Robert, le conseil d'Administration de l'Agorah devrait également étudier son dossier.
Soit, le président de la collectivité régionale valide l'embauche et il sera la cible de ses adversaires politiques, soit, il demande un nouvel appel à candidature, et la Région devra dédommager la postulante venue de Guyane pour remplacer Philippe Jean-Pierre. Hier soir, Didier Robert a été clair. "Il y a à La Réunion des compétences pour assumer ces responsabilités. Aussi, je ne signerai pas l'agrément pour l'embauche de la candidate retenue par le conseil d'Administration de l'Agorah".
Didier Robert va sans doute demander à l'Agorah de revoir sa copie. Même si comme l'a rappelé Didier Robert, "en matière d'embauche, La Réunion ne doit pas se refermer sur elle-même, car, d'une part nous sommes Français et d'autre part, nous avons aussi besoin de compétences extérieures, il est essentiel de maintenir l'espoir pour nos jeunes diplômés".
Si ce positionnement politique va ravir des Réunionnais en cas de nouvel appel à candidatures, la postulante retenue à l'issue du premier appel, par le conseil d'Administration, se retrouve aujourd'hui au chômage et dans une situation bien embarrassante. Selon Didier Robert, le conseil d'Administration de l'Agorah devrait également étudier son dossier.