C'est vrai ! Paul Vergès n'a pas le monopole de l'évolution institutionnelle de notre île. C'est vrai aussi ! Le président de l'Alliance n'a plus les moyens pour l'heure, d'imposer sa vision de la réforme territoriale : l'Assemblée unique. Et c'est vrai enfin ! La Droite locale peut commencer à pester contre un projet, la réforme territoriale, qui a fait perdre à la Droite, le Sénat. Une première sous la cinquième République.
Quelle évolution, Didier Robert souhaite pour la réforme territoriale dont l'entrée en vigueur est prévue en 2014 ? "Ce ne sera pas simple", reconnaît le président du Conseil régional. "Il y aura télescopage des compétences avec le Département. Il faut un aménagement du texte et permettre ainsi la recherche de solutions adéquates".
Les "solutions adéquates" ressemblent étrangement au statu quo. Sur ce point, Paul Vergès a eu raison avant Didier Robert. "La réforme territoriale en l'état actuel, coûtera encore plus à la France. Le mille-feuille administratif est encore plus indigeste. Et en plus, cette réforme a fait perdre à la Droite, le Sénat. La proposition de Didier Robert tombe à point nommé.
En effet, en proposant un référendum pour valider à ce qui ressemble à un report pure et simple de l'entrée en vigueur de cette réforme territoriale (ou son rejet), et ce avant les Législatives, Didier Robert anticipe le résultat des Présidentielles, et offre une opportunité à la Droite locale de se mobiliser pour une députation mal engagée pour elle.
Plus important, le président de la Région a choisi d'aller défier Paul Vergès sur son terrain de prédiction, l'évolution institutionnelle. Il est évident que le président d'Alliance/PCR fera une contre-proposition. C'est sans doute ce qu'attend le patron de La Réunion en confiance pour légitimer la lutte qui s'annonce.
La régionalisation de l'emploi : offrir du travail aux Réunionnais Bac + 2, Bac + 3 à La Réunion. Le président de la Région se dit prêt, par exemple, à embaucher des professeurs "au salaire régional". Le PS et le PCR auront sans doute à dire sur cette préférence régionale...
Quelle évolution, Didier Robert souhaite pour la réforme territoriale dont l'entrée en vigueur est prévue en 2014 ? "Ce ne sera pas simple", reconnaît le président du Conseil régional. "Il y aura télescopage des compétences avec le Département. Il faut un aménagement du texte et permettre ainsi la recherche de solutions adéquates".
Les "solutions adéquates" ressemblent étrangement au statu quo. Sur ce point, Paul Vergès a eu raison avant Didier Robert. "La réforme territoriale en l'état actuel, coûtera encore plus à la France. Le mille-feuille administratif est encore plus indigeste. Et en plus, cette réforme a fait perdre à la Droite, le Sénat. La proposition de Didier Robert tombe à point nommé.
En effet, en proposant un référendum pour valider à ce qui ressemble à un report pure et simple de l'entrée en vigueur de cette réforme territoriale (ou son rejet), et ce avant les Législatives, Didier Robert anticipe le résultat des Présidentielles, et offre une opportunité à la Droite locale de se mobiliser pour une députation mal engagée pour elle.
Plus important, le président de la Région a choisi d'aller défier Paul Vergès sur son terrain de prédiction, l'évolution institutionnelle. Il est évident que le président d'Alliance/PCR fera une contre-proposition. C'est sans doute ce qu'attend le patron de La Réunion en confiance pour légitimer la lutte qui s'annonce.
La régionalisation de l'emploi : offrir du travail aux Réunionnais Bac + 2, Bac + 3 à La Réunion. Le président de la Région se dit prêt, par exemple, à embaucher des professeurs "au salaire régional". Le PS et le PCR auront sans doute à dire sur cette préférence régionale...