Max Banon a répété : "Un(e) gramoune qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". C'est vrai ! Lors de la canicule de 2003 en métropole (plus de 20.000 décès chez les personnes âgées), "l'incendie" a fait économiser 300 millions d'euros à l'Etat. C'est cynique. C'est vrai ! Et c'est exprès. Et heureusement pour la troisième jeunesse qu'elle possède une arme fatale : leur bulletin de vote.
Aussi, ne nous formalisons pas que le gouvernement ait à nouveau reporté la réforme de la dépendance au premier trimestre 2012 (juste avant l'élection présidentielle), le deuxième volet de la réforme des retraites, devrait permettre au Premier ministre, François Fillon et à son équipe d'équilibrer les finances publiques (si les seniors entre autres le décident ou non).
La question aujourd'hui est : quelle réforme pour la dépendance des personnes âgées ? Le Conseil économique social et environnemental de La Réunion a annoncé hier ses préconisations : "Nous devons privilégier le préventif au curatif", a indiqué le président Jean-Raymond Mondon. Anticiper, c'était déjà le maître-mot du Ceser (ex-Cesr), il y a 20 ans.
Max Banon, président du Commission des affaires sociales, culturelles, sportives, Solidarité et Egalité des chances, et deux de ses membres : Michèle André et Marcel Bolon, ont insisté sur la nécessité du maintien des personnes âgées à domicile, le remboursement du petit matériel, adapter l'habitat : portes plus larges, plus de baignoire dans la salle de bain, installation de rampes…
"Cela nécessite une révision des normes de construction, la formation adéquate des proches dans la gestion de la dépendance de leur parent(e) pour des services à la personne de qualité, structurer le transport et le déplacement des personnes âgées… Pour y parvenir, il y a d'une part l'exigence d'une politique globale, il est plus que temps de réduire l'indigeste mille-feuille administratif".
"Cette démarche a aussi pour objectif de mutualiser les moyens et les coûts. Et, il y a d'autre part, la nécessité de réaliser des économies d'échelle et ce pour répondre au nombre croissant des personnes âgées et de leurs besoins, dans les années à venir.
Aussi, ne nous formalisons pas que le gouvernement ait à nouveau reporté la réforme de la dépendance au premier trimestre 2012 (juste avant l'élection présidentielle), le deuxième volet de la réforme des retraites, devrait permettre au Premier ministre, François Fillon et à son équipe d'équilibrer les finances publiques (si les seniors entre autres le décident ou non).
La question aujourd'hui est : quelle réforme pour la dépendance des personnes âgées ? Le Conseil économique social et environnemental de La Réunion a annoncé hier ses préconisations : "Nous devons privilégier le préventif au curatif", a indiqué le président Jean-Raymond Mondon. Anticiper, c'était déjà le maître-mot du Ceser (ex-Cesr), il y a 20 ans.
Max Banon, président du Commission des affaires sociales, culturelles, sportives, Solidarité et Egalité des chances, et deux de ses membres : Michèle André et Marcel Bolon, ont insisté sur la nécessité du maintien des personnes âgées à domicile, le remboursement du petit matériel, adapter l'habitat : portes plus larges, plus de baignoire dans la salle de bain, installation de rampes…
"Cela nécessite une révision des normes de construction, la formation adéquate des proches dans la gestion de la dépendance de leur parent(e) pour des services à la personne de qualité, structurer le transport et le déplacement des personnes âgées… Pour y parvenir, il y a d'une part l'exigence d'une politique globale, il est plus que temps de réduire l'indigeste mille-feuille administratif".
"Cette démarche a aussi pour objectif de mutualiser les moyens et les coûts. Et, il y a d'autre part, la nécessité de réaliser des économies d'échelle et ce pour répondre au nombre croissant des personnes âgées et de leurs besoins, dans les années à venir.











