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Daniel Faivre : "Panga" au pangasius !"


Courrier des Lecteurs
Mardi 13 Décembre 2011


Le pangasius ou panga est un poisson que nous retrouvons depuis quelques temps dans nos rayons, surtout sous la forme de filets bon marché. Il fait l'objet d'un élevage intensif/industriel au Viêtnam, plus exactement dans le delta du fleuve Mékong, et envahit actuellement le marché en raison de son prix attractif.

Mais ce  qu'il faut savoir sur cette espèce, c'est la chose suivante :
Le fleuve Mekong est parmi l'un des plus pollués au monde. Le pangasius absorbe de grandes quantités de poison et de bactéries (arsenic contenu dans les déchets, les produits toxiques et sous-produits pernicieux émanant du secteur industriel croissant), de métaux polluants, de phénols polychlorés (BPC), de DDT, de chlorate et de  dérivés chlorés (CHL), d'hexachlorocylohexane, d'isomères (HCH) et d'hexachlorobenzène (HCB).

Bref, elle est tout sauf naturelle. Elle se nourrit de poissons morts, de fragments d'os et d'une farine provenant d'Amérique du Sud, mélangée à du manioc et à des restes de soja et de graines.

Évidemment, cette alimentation peu saine n'est pas à comparer avec les sources de nourriture qu'elle trouverait dans son milieu naturel. L'alimentation du pangasius ressemble de loin à celle des vaches folles (souvenez-vous, ces vaches qui ont été nourries de produits bovins) et ne respecte en rien la législation en la matière. Ce poisson se développe quatre fois plus vite que dans son milieu naturel et reçoit des injections de polyéthylène (PEE). Des scientifiques ont découvert que si les femelles venaient à recevoir des injections d'hormones féminines dérivées d'urine de femmes enceintes déshydratée, elles pondraient leurs oeufs très rapidement et en abondance (500.000 en une fois), chose qui serait impossible dans leur milieu naturel.

En résumé, il s'agit d'une espèce bourrée d'hormones (fournies par une entreprise pharmaceutique chinoise) dans le but d'accélérer son processus de croissance et de reproduction. Lorsque nous achetons du pangasius, nous collaborons en fait avec des géants de l'industrie sans scrupules et spéculateurs, qui ne s'inquiètent ni de la santé ni du bien-être des êtres humains.

Ce négoce est aujourd'hui accepté par les grandes surfaces qui proposent ce produit  aux consommateurs, en sachant pertinemment bien qu'il est nocif.
 
  PS : Vu les quantités astronomiques de pangasius disponibles sur le marché, celui-ci finira par être incorporé dans d'autres aliments tels que le surimi (ces petits bâtonnets à base de pâte de crabe), le poisson en conserve et probablement aussi dans certaines nourritures pour animaux (chiens et chats)

   La seule façon de ne plus avoir ce genre de nourriture sur nos étals, et donc dans nos assiettes, c’est que plus personne n’en achète. Donc, informons un maximum de gens.

Daniel Faivre



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Les commentaires

1.Posté par marie claude barbin le 16/12/2011 13:26
Le fameux filet de panga, était (je dis bien, était..?) commercialisé sous le nom pompeux et alléchant de filet de St-Pierre, pour tromper la clientèle. Après cuisson, une odeur moins alléchante, pour ne pas dire de m.... se dégageait de la marmite.
Lors d'un reportage, le téléspectateur a pu se rendre compte de la façon dont se fait l'élevage du panga dans le fleuve Mékong. Sous des abris flottants, les poissons sont les vrais poubelles des humains, tous restes confondus.

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