Le surcout de la vie n’a jamais été aussi important : toutes les familles Réunionnaises sont impactées, non seulement les plus pauvres, mais aussi les classes moyennes. L’Etat ne peut accepter plus longtemps des abus caractérisés sur les marges et des monopoles qui touchent lourdement dans presque tous les domaines le porte-monnaie des Réunionnais. Dans un même temps, l’Etat n’a cessé de rogner les maigres avantages fiscaux qui bénéficiaient à l’Outre-mer.
En second lieu, au moment où le chikunguya frappe, Il est impératif d'accorder au CHU les moyens financiers et humains indispensables pour remplir ses missions de soins, de recherche, et d'enseignement. La revalorisation du coefficient géographique et l'aide à la trésorerie, estimée à plus de 25 millions d'euros, sont cruciales. De plus, les évacuations sanitaires (EVASAN) en provenance de Mayotte doivent être intégralement compensées par l'État au nom de la solidarité nationale.
En matière de logement, La Réunion fait face à un défi majeur avec la nécessité de construire environ 170 000 logements d'ici 2050. Cependant, l'empilement des règles administratives et la multiplication des contraintes en matière d’urbanisme, freinent considérablement le développement des fonciers constructibles. Trop de rigidité, trop d’inconstructibilité, trop d’interdiction. La terre Réunionnaise n’est plus au Réunionnais.
S’agissant des indemnisations suite au cyclone Garance, il est impératif que l'État accélère le processus pour soutenir ceux qui ont été durement touchés, je pense notamment aux agriculteurs.
En matière de sécurité et d’immigration notre île est, à l’instar de la métropole, à son tour, touchée par ces deux maux qui viennent impacter la qualité de vie de nos concitoyens. Dans des villes comme St Denis, Ste Suzanne, St Benoit, les violences de rue et le narco-Traffic s’installent. Nous demandons une mise à niveau des effectifs de police et de gendarmerie.
En matière de sécurité et d’immigration notre île est, à l’instar de la métropole, à son tour, touchée par ces deux maux qui viennent impacter la qualité de vie de nos concitoyens. Dans des villes comme St Denis, Ste Suzanne, St Benoit, les violences de rue et le narco-Traffic s’installent. Nous demandons une mise à niveau des effectifs de police et de gendarmerie.
Votre gouvernement, plaide que la France est en faillite, ce qui n’est pas faux. Mais à qui la faute ? Cet écueil -bien réel-ne doit pas vous faire perdre de vue, Monsieur le Président, que l’égalité, ce n’est pas aider pareillement tout le monde, c’est aider davantage les territoires les plus pauvres, les plus éloignés, et les plus fragiles.
Un de vos prédécesseurs qualifiait les îles ultramarines de danseuses de la République. En 2025, les danseuses sont encore trop souvent en haillons avec un chômage presque triple de celui de la métropole, un illettrisme encore massif (plus de 100 000 Réunionnais) et une misère insupportable qui affecte trop de nos compatriotes avec un taux de pauvreté de 36% soit 2,5 fois plus que dans l’hexagone.
Notre île, si « passionnément Française » (Charles de Gaulle) mérite mieux que les expédients auxquels elle est trop souvent condamnée.
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de nos sentiments respectueux mais attentifs.
Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de nos sentiments respectueux mais attentifs.
Jean Jacques MOREL
Délégué départemental RN974
Délégué départemental RN974