Communiqué de presse des élus du groupe LPA
Bilan et missions de la SPL Energies Réunion
Les conseillers régionaux de l'opposition ont regretté l'absence de bilan financier de la SPL ER qui à la fin 2013, connaissait un déficit de 1,3 millions d'euros. Le Président de Région s'est engagé à présenter aux élus un état de toutes les SPL courant du mois d'Avril dès que les nouvelles directions seront installées.
Dans le bilan d'activité de la SPL ER, une des actions de 2015 portait sur « l'animation de la filière énergie de la mer et en particulier l'Energie Thermique des Mers (ETM) et SWAC » avant d'évoquer que « La SPL ER a animé les actions de développement des énergies marines à La Réunion et en particulier celles liées à l'ETM » pour une enveloppe de 60 000 euros.
Les élus ont demandé à la Région l'état d'avancement du projet SWAC (climatisation à l'eau de mer de bâtiments publics à Saint-Denis) alors que la presse annonçait la semaine dernière son probable abandon.
La Région qui via la SPL ER est censée animer les actions de développement des énergies marines à La Réunion n'a pas été capable d'apporter une réponse claire en indiquant qu'elle était dans l'attente du positionnement du syndicat mixte en charge du dossier.
Une telle décision viendrait alourdir le bilan catastrophique de la Région ces dernières années en matière d'énergies marines : installation du projet NEMO aux Antilles, abandon des projets Pelamis et Ceto, sans oublier le démantèlement par Didier Robert du projet Gerri.
La Région s'est donnée comme ambition d'atteindre l'autonomie énergétique d'ici 2030, cet objectif semble difficilement atteignable sans les projets en ETM. La SPL Energies a été créée comme outil de la Région pour produire des énergies renouvelables et atteindre cet objectif.
Dès lors les élus de l'opposition ont considéré que le bilan de la SPL ER n'était pas à la hauteur des enjeux énergétiques de l'île et des objectifs d'autonomie puisque l'animation de la filière énergie de la mer a abouti à sa disparition.
Signe supplémentaire du désintérêt de la collectivité pour les énergies marines, de la différence entre les paroles et les actes, leur valorisation n'est plus inscrite dans les missions de la SPL ER pour 2016.
Un SRIT sans valeur réglementaire opposable
L'étude environnementale du Schéma Régional des Infrastructures de Transports (SRIT) réalisée par l'Agorah a été présentée aux élus.
Le rapport précise cependant : « La Préfecture (...) n'a pas rendu un avis de l'Autorité Environnementale dans la mesure où, le SRIT ayant été élaboré après le SAR, celui-ci n'a pas de valeur réglementaire opposable aux autres documents de planification ».
Madame Couapel, qui s’est invitée à la Commission permanente, a reconnu que ce document qu’elle porte depuis des années, est un document d'orientation issu d'un travail en partenariat avec différents acteurs et non un document règlementaire de planification, conformément à l'intervention de Madame Nabenesa à la dernière Assemblée plénière.
Les années consacrées à l'élaboration du SRIT, la mobilisation des services, de l'Agorah et l'argent investi n'auront donc dans les faits absolument aucun effet.
Dès lors, l'élaboration de ce SRIT sur lequel la Région n'a pas manqué de communiquer apparaît comme de la poudre aux yeux.
Les conseillers régionaux de l'opposition ont regretté l'absence de bilan financier de la SPL ER qui à la fin 2013, connaissait un déficit de 1,3 millions d'euros. Le Président de Région s'est engagé à présenter aux élus un état de toutes les SPL courant du mois d'Avril dès que les nouvelles directions seront installées.
Dans le bilan d'activité de la SPL ER, une des actions de 2015 portait sur « l'animation de la filière énergie de la mer et en particulier l'Energie Thermique des Mers (ETM) et SWAC » avant d'évoquer que « La SPL ER a animé les actions de développement des énergies marines à La Réunion et en particulier celles liées à l'ETM » pour une enveloppe de 60 000 euros.
Les élus ont demandé à la Région l'état d'avancement du projet SWAC (climatisation à l'eau de mer de bâtiments publics à Saint-Denis) alors que la presse annonçait la semaine dernière son probable abandon.
La Région qui via la SPL ER est censée animer les actions de développement des énergies marines à La Réunion n'a pas été capable d'apporter une réponse claire en indiquant qu'elle était dans l'attente du positionnement du syndicat mixte en charge du dossier.
Une telle décision viendrait alourdir le bilan catastrophique de la Région ces dernières années en matière d'énergies marines : installation du projet NEMO aux Antilles, abandon des projets Pelamis et Ceto, sans oublier le démantèlement par Didier Robert du projet Gerri.
La Région s'est donnée comme ambition d'atteindre l'autonomie énergétique d'ici 2030, cet objectif semble difficilement atteignable sans les projets en ETM. La SPL Energies a été créée comme outil de la Région pour produire des énergies renouvelables et atteindre cet objectif.
Dès lors les élus de l'opposition ont considéré que le bilan de la SPL ER n'était pas à la hauteur des enjeux énergétiques de l'île et des objectifs d'autonomie puisque l'animation de la filière énergie de la mer a abouti à sa disparition.
Signe supplémentaire du désintérêt de la collectivité pour les énergies marines, de la différence entre les paroles et les actes, leur valorisation n'est plus inscrite dans les missions de la SPL ER pour 2016.
Un SRIT sans valeur réglementaire opposable
L'étude environnementale du Schéma Régional des Infrastructures de Transports (SRIT) réalisée par l'Agorah a été présentée aux élus.
Le rapport précise cependant : « La Préfecture (...) n'a pas rendu un avis de l'Autorité Environnementale dans la mesure où, le SRIT ayant été élaboré après le SAR, celui-ci n'a pas de valeur réglementaire opposable aux autres documents de planification ».
Madame Couapel, qui s’est invitée à la Commission permanente, a reconnu que ce document qu’elle porte depuis des années, est un document d'orientation issu d'un travail en partenariat avec différents acteurs et non un document règlementaire de planification, conformément à l'intervention de Madame Nabenesa à la dernière Assemblée plénière.
Les années consacrées à l'élaboration du SRIT, la mobilisation des services, de l'Agorah et l'argent investi n'auront donc dans les faits absolument aucun effet.
Dès lors, l'élaboration de ce SRIT sur lequel la Région n'a pas manqué de communiquer apparaît comme de la poudre aux yeux.