
Il y a de l'argent à La Réunion. L'Etat et l'Europe sont omniprésents. Les projets sont financés. Et le budget aux contrats aidés, même en diminution, reste conséquents. Alors pourquoi, il y a de moins en moins de travail pour la population active ? Plusieurs raisons expliquent la baisse du marché de l'emploi.
Il y a d'abord les conditions d'attribution des marchés publics. La plupart du temps les entreprises mettent les moyens pour obtenir les marchés publics. Parfois, les moyens sont élevés. Très élevés. Ces commissions sont bien sûr comprises dans le coût final payé par les contribuables. Le montant de ces commissions, est aujourd'hui encore impressionnant. Parfois inimaginable. 5 à 20 millions d'euros. Ces sommes-là ne transitent pas par La Réunion. Elles sont versées directement sur des comptes en Asie, en Europe ou en Amérique.
Qui faut-il blâmer en premier ? Les entreprises qui payent pour avoir des marchés publics, où les politiques qui "rackettent" les acteurs économiques, dans le seul but de s'enrichir. Ou les entreprises qui ont besoin d'activité ? A ce jeu, un peu comme la constitution du prix du carburant, c'est souvent le nombre d'intermédiaire qui est surprenant. Car, chacun essaye au passage de prendre sa commission.
Sinon comment expliquer qu'en moins de dix ans, le prix moyen d'un lycée ou d'un collège, est passé de 40 millions de francs à 40 millions d'€. Le passage à l'euro et les 40 % des matières premières, n'expliquent pas tout. Le prix a été multiplié par 6,5. Inimaginable. Certains politiques sont prêts à tout pour gagner de l'argent. Et c'est un vrai racket organisé autour des attributions des marchés bien sûr, mais aussi des déclassements de terrain, des permis de construire…
Combien d'argent a été ainsi détourné de leur objectif initial, pour finir dans les poches d'un politique ou de tout un réseau mis en place dans ce seul objectif. Aussi comment ne pas comprendre la révolte des laissés pour compte. Car, leur démarche est légitime : qu'on leur rende l'argent qui leur a été volé. Et si on pouvait rembourser à la population, les fonds détournés par les politiques dans l'exercice de leur fonction, et ce depuis plus de cinquante ans, il y aurait sans doute du travail pour tout le monde à La Réunion…
Il y a d'abord les conditions d'attribution des marchés publics. La plupart du temps les entreprises mettent les moyens pour obtenir les marchés publics. Parfois, les moyens sont élevés. Très élevés. Ces commissions sont bien sûr comprises dans le coût final payé par les contribuables. Le montant de ces commissions, est aujourd'hui encore impressionnant. Parfois inimaginable. 5 à 20 millions d'euros. Ces sommes-là ne transitent pas par La Réunion. Elles sont versées directement sur des comptes en Asie, en Europe ou en Amérique.
Qui faut-il blâmer en premier ? Les entreprises qui payent pour avoir des marchés publics, où les politiques qui "rackettent" les acteurs économiques, dans le seul but de s'enrichir. Ou les entreprises qui ont besoin d'activité ? A ce jeu, un peu comme la constitution du prix du carburant, c'est souvent le nombre d'intermédiaire qui est surprenant. Car, chacun essaye au passage de prendre sa commission.
Sinon comment expliquer qu'en moins de dix ans, le prix moyen d'un lycée ou d'un collège, est passé de 40 millions de francs à 40 millions d'€. Le passage à l'euro et les 40 % des matières premières, n'expliquent pas tout. Le prix a été multiplié par 6,5. Inimaginable. Certains politiques sont prêts à tout pour gagner de l'argent. Et c'est un vrai racket organisé autour des attributions des marchés bien sûr, mais aussi des déclassements de terrain, des permis de construire…
Combien d'argent a été ainsi détourné de leur objectif initial, pour finir dans les poches d'un politique ou de tout un réseau mis en place dans ce seul objectif. Aussi comment ne pas comprendre la révolte des laissés pour compte. Car, leur démarche est légitime : qu'on leur rende l'argent qui leur a été volé. Et si on pouvait rembourser à la population, les fonds détournés par les politiques dans l'exercice de leur fonction, et ce depuis plus de cinquante ans, il y aurait sans doute du travail pour tout le monde à La Réunion…