Je prends acte du positionnement des sénateurs qui ont rejeté l’idée d’une ratification par la France d’un traité qu’elle a pourtant signé depuis 1999. Pour ma part, lors du passage du texte à l’Assemblée nationale en janvier 2014, j’avais évidemment voté en sa faveur tant la question de la reconnaissance des langues régionales en général et du créole en particulier me semble être fondamentale pour les territoires, pour les Réunionnais et leur Histoire.
Que le Sénat ait rejeté le texte est une chose. Mais je suis particulièrement étonné de voir que des sénateurs réunionnais se sont rangés derrière une consigne de vote nationale pour des raisons politiques, au détriment de l’intérêt de leur territoire. En cela, ils contrarient la préservation et l’affirmation de la langue créole comme l’une de nos richesses.
Reconnaître notre langue et ses spécificités, ses richesses, n'entre absolument pas en contradiction avec notre appartenance et notre fierté d'être français.
Ces élus réunionnais choisissent de revendiquer leur "réunionnaiseté" en fonction des circonstances, dénigrant complètement le socle même de notre spécificité locale lorsqu’ils sont à Paris.
Cet épisode malheureux n’est qu’un contretemps. Nous sommes nombreux à vouloir donner au créole toute sa place et je serai toujours de ceux-là.
Que le Sénat ait rejeté le texte est une chose. Mais je suis particulièrement étonné de voir que des sénateurs réunionnais se sont rangés derrière une consigne de vote nationale pour des raisons politiques, au détriment de l’intérêt de leur territoire. En cela, ils contrarient la préservation et l’affirmation de la langue créole comme l’une de nos richesses.
Reconnaître notre langue et ses spécificités, ses richesses, n'entre absolument pas en contradiction avec notre appartenance et notre fierté d'être français.
Ces élus réunionnais choisissent de revendiquer leur "réunionnaiseté" en fonction des circonstances, dénigrant complètement le socle même de notre spécificité locale lorsqu’ils sont à Paris.
Cet épisode malheureux n’est qu’un contretemps. Nous sommes nombreux à vouloir donner au créole toute sa place et je serai toujours de ceux-là.