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Bello/vergès et Robert/maires de La Réunion en confiance, ils ne peuvent pas vieillir ensemble


Édito
Samedi 5 Janvier 2013

Huguette Bello est maligne. Fine stratège. Elle a attendu le moment opportun pour quitter le parti communiste réunionnais. Elle a su distiller à la presse des informations utiles et efficaces pour faire pencher la balance de son côté. La victime, c'était elle. Les méchants, c'était le PCR. L'intransigeance de Paul Vergès a fait le reste. C'est sans doute l'un des nouveaux points forts de Didier Robert : rester dans le sens du vent, mais ne pas insister quand le vent tourne…


Bello/vergès et Robert/maires de La Réunion en confiance, ils ne peuvent pas vieillir ensemble
Tous avec Huguette Bello. Y compris la presse. Surtout la presse. Tous les médias à l'exception de Témoignages, ont jugé cavalière la manière dont le PCR a voulu évincer la députée sortante de la deuxième circonscription. A raison. Car pour la presse et le public, il y a derrière cette attitude du PCR, la volonté de la vieille garde communiste à se débarrasser de tous ceux qui remettent en cause son pouvoir, et de repousser la refondation du parti et le renouvellement des cadres.

A tort. Si l'on tient compte qu'il y a au sein de chaque parti des règles de fonctionnement, malléables à souhait. A chaque fois que cela a été nécessaire le PCR a interprété ses modalités de fonctionnement. Mais cette fois-ci, la contestation a un visage : Huguette Bello. La députée sortante mène désormais la rébellion. Et, Paul Vergès est le premier visé. Les Régionales de 2010 ont sans doute créer un précédent.

Car, son successeur à la présidence de la Région Réunion, Didier Robert, critiqué en coulisses par certains ténors de la Droite, demeure le chef incontesté de son camp. Alors que plusieurs maires de La Réunion en confiance sont contre l'utilisation de l'octroi de mer destiné aux municipalités, pour baisser les prix, tous déclarent en public et dans la presse, "être solidaires du président du Conseil régionall". Ça c'est un chef !

Didier Robert est au cœur de l'action au cours des émeutes. Il échange, consulte, négocie et propose. A deux mois de la Présidentielle, le soutien du président sortant Nicolas Sarkozy, s'efforce de calmer la contestation alors que la Gauche ne cesse de taper sur le gouvernement de Droite et d'accuser Fillon et ses ministres de tous les maux. La réponse de Didier Robert est la politique à très court terme…




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