Ces conseillers départementaux n’ont guère le choix que de réussir, car la misère s’est enracinée dans les familles réunionnaises. Notre île connait un désastre social sur le plan humain : des familles qui vivent dans une misère durable, et l’inactivité / l’inefficacité des dispositifs de droit commun questionne très peu les élus de proximité. Et pourtant, il suffit qu’ils descendent de leurs collines pour constater le deuil social et culturel des « pauvres gens » qui sont résignés à vivre dans la promiscuité d’un logement à subir en silence le chômage.
Les problèmes y sont plus graves, car la misère discrète s’entoure d’alcool, de violence, de honte et le plus souvent dans l’indifférence du voisinage. D’un coté, des enfants et des parents qui vivent dans une détresse sociale, et de l’autre coté, des politiques qui ont perdu le sens du devoir, qui sollicitent le suffrage de l’électorat sans pour autant avoir une obligation de résultat.
Les citoyens « se foutent » pertinemment des grands discours (culte de l’opinion), mais attendent plus d’idées et de projets. Arrêtons le gaspillage de millions d’euros, alors que des parents économisent le moindre centime pour éduquer et favoriser l’instruction de leurs enfants. Nos familles s’abonnent à la précarité, à l’illettrisme intergénérationnel. L’insalubrité sociale, culturelle et intellectuelle se substitut à la conscience politique d’un peuple, c’est la posture d’une citoyenneté sans visage à la Réunion, un territoire démunie d’alternance politique.
Et, à défaut d’un plein emploi dans une économie locale meurtrière pour les « pauvres gens » (aucune solution à l’horizon). Nos conseillers départementaux doivent choisir leur camp et agir avec discernement, diagnostiquer la détresse humaine, savoir influencer la situation de vie de l’individu qui n’a aucune solution pour modifier les mécanismes qui entravent une visibilité sociale et culturelle.
Au cas contraire, toute contre production de résultat d’un conseiller départemental devient un allié de « l’enracinement » de la misère. Un mandat de proximité doit s’attacher au renforcement de l’armature sociale qui guide les citoyens, éviter aux adolescents des décrochages sociaux précoces. La proximité est le moteur de toutes les inventions de l’économie sociale et solidaire, l’ADN de l’entreprenariat centré sur les compétences.
L’analyse de la situation sociale doit nous permettre d’apprécier les enjeux, de mesurer cette fatalité interne qui détruit La Réunion, conduisant mécaniquement nos familles dans l’invisibilité sociale.
Le CRAN Réunion s’interroge sur les méfaits de cette politique entretenue culturellement, elle doit être connue et énergiquement combattue.
Le responsable du CRAN Réunion
Les problèmes y sont plus graves, car la misère discrète s’entoure d’alcool, de violence, de honte et le plus souvent dans l’indifférence du voisinage. D’un coté, des enfants et des parents qui vivent dans une détresse sociale, et de l’autre coté, des politiques qui ont perdu le sens du devoir, qui sollicitent le suffrage de l’électorat sans pour autant avoir une obligation de résultat.
Les citoyens « se foutent » pertinemment des grands discours (culte de l’opinion), mais attendent plus d’idées et de projets. Arrêtons le gaspillage de millions d’euros, alors que des parents économisent le moindre centime pour éduquer et favoriser l’instruction de leurs enfants. Nos familles s’abonnent à la précarité, à l’illettrisme intergénérationnel. L’insalubrité sociale, culturelle et intellectuelle se substitut à la conscience politique d’un peuple, c’est la posture d’une citoyenneté sans visage à la Réunion, un territoire démunie d’alternance politique.
Et, à défaut d’un plein emploi dans une économie locale meurtrière pour les « pauvres gens » (aucune solution à l’horizon). Nos conseillers départementaux doivent choisir leur camp et agir avec discernement, diagnostiquer la détresse humaine, savoir influencer la situation de vie de l’individu qui n’a aucune solution pour modifier les mécanismes qui entravent une visibilité sociale et culturelle.
Au cas contraire, toute contre production de résultat d’un conseiller départemental devient un allié de « l’enracinement » de la misère. Un mandat de proximité doit s’attacher au renforcement de l’armature sociale qui guide les citoyens, éviter aux adolescents des décrochages sociaux précoces. La proximité est le moteur de toutes les inventions de l’économie sociale et solidaire, l’ADN de l’entreprenariat centré sur les compétences.
L’analyse de la situation sociale doit nous permettre d’apprécier les enjeux, de mesurer cette fatalité interne qui détruit La Réunion, conduisant mécaniquement nos familles dans l’invisibilité sociale.
Le CRAN Réunion s’interroge sur les méfaits de cette politique entretenue culturellement, elle doit être connue et énergiquement combattue.
Le responsable du CRAN Réunion