
"Intervenir avec l’argent public localement (donc les contribuables réunionnais) sur des dispositifs de soutien à la baisse des prix des produits de première nécessité, à l’application plus large d’un tarif social pour l’électricité ou en intervenant sur le prix du gaz ou du carburant, revient tout simplement à financer ces monopoles qui sont les seuls à pouvoir agir efficacement sur les prix en jouant sur leurs marges.
De surcroit c’est un précédent inédit puisque jamais dans le règlement de tel conflit les collectivités locales n’ont eu à ce point à se substituer à l’Etat ou au secteur privé. Il suffit de comparer avec ce qui s’est encore récemment passé à Mayotte où l’Etat s’est directement impliqué aux côtés des acteurs privés et syndicats pour apporter des réponses à la question de la vie chère sans que le Conseil Général n’ait eu à intervenir pour faire baisser les prix.
Le risque financier est donc important pour la collectivité qui s’engage sur un champ qui ne relève pas de sa compétence. La collectivité s’affaiblit donc au plan financier ce qui rendra encore plus difficile l’exercice de ses propres compétences en particulier dans le domaine social où la pauvreté montante alourdit chaque jour davantage les charges à assumer par le Conseil Général. Ceci au moment, nous l’avons déjà rappelé, où des actes de décentralisation de l’Etat ne sont pas compensés à l’euro près (déficit de compensation actualisé à plus de 500 millions d’euros).
Le seul exemple du tarif social de l’électricité est flagrant : les prix de l’électricité sont fixés par l’Etat par arrêté ministériel, c’est EDF qui assume aussi la péréquation tarifaire, et enfin c’est encore EDF qui assume le tarif de première nécessité par décret ou arrêté pour les publics aujourd’hui éligible à la CMU. Le Conseil Général prend donc une responsabilité financière nouvelle que l’Etat et EDF devait pourtant assumer.
En finançant cette mesure sur les crédits réservés à l’amélioration de l’habitat, cela correspond à renoncer pour part à un engagement fort pris en début de mandat envers la population qui en bénéficie.
Pour conclure, le groupe PCR-Alliance maintient l’orientation selon laquelle l’Etat doit assumer ses responsabilités en relation avec les acteurs concernés que ce soit la grande distribution, les pétroliers ou encore EDF.
Le Conseil Général doit se positionner aux côtés des familles réunionnaises qui revendiquent pour une baisse des prix afin d’obtenir de vraies avancées auprès de ceux qui sont en position de décider des variations significatives de prix. Les Réunionnais n’ont pas à payer plus que les autres concitoyens de France et d’Outre Mer. Les fonds publics du Conseil général doivent être préservés pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin et qui font appel de façon croissante aux dispositifs sociaux (aide sociale, habitat, ....) de la collectivité".
De surcroit c’est un précédent inédit puisque jamais dans le règlement de tel conflit les collectivités locales n’ont eu à ce point à se substituer à l’Etat ou au secteur privé. Il suffit de comparer avec ce qui s’est encore récemment passé à Mayotte où l’Etat s’est directement impliqué aux côtés des acteurs privés et syndicats pour apporter des réponses à la question de la vie chère sans que le Conseil Général n’ait eu à intervenir pour faire baisser les prix.
Le risque financier est donc important pour la collectivité qui s’engage sur un champ qui ne relève pas de sa compétence. La collectivité s’affaiblit donc au plan financier ce qui rendra encore plus difficile l’exercice de ses propres compétences en particulier dans le domaine social où la pauvreté montante alourdit chaque jour davantage les charges à assumer par le Conseil Général. Ceci au moment, nous l’avons déjà rappelé, où des actes de décentralisation de l’Etat ne sont pas compensés à l’euro près (déficit de compensation actualisé à plus de 500 millions d’euros).
Le seul exemple du tarif social de l’électricité est flagrant : les prix de l’électricité sont fixés par l’Etat par arrêté ministériel, c’est EDF qui assume aussi la péréquation tarifaire, et enfin c’est encore EDF qui assume le tarif de première nécessité par décret ou arrêté pour les publics aujourd’hui éligible à la CMU. Le Conseil Général prend donc une responsabilité financière nouvelle que l’Etat et EDF devait pourtant assumer.
En finançant cette mesure sur les crédits réservés à l’amélioration de l’habitat, cela correspond à renoncer pour part à un engagement fort pris en début de mandat envers la population qui en bénéficie.
Pour conclure, le groupe PCR-Alliance maintient l’orientation selon laquelle l’Etat doit assumer ses responsabilités en relation avec les acteurs concernés que ce soit la grande distribution, les pétroliers ou encore EDF.
Le Conseil Général doit se positionner aux côtés des familles réunionnaises qui revendiquent pour une baisse des prix afin d’obtenir de vraies avancées auprès de ceux qui sont en position de décider des variations significatives de prix. Les Réunionnais n’ont pas à payer plus que les autres concitoyens de France et d’Outre Mer. Les fonds publics du Conseil général doivent être préservés pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin et qui font appel de façon croissante aux dispositifs sociaux (aide sociale, habitat, ....) de la collectivité".