A Sainte-Suzanne, les vieux slogans sont de retour rabâchés par ces vieux briscards de la politique. L'un d'eux doit avoir la tête remplie de souvenirs, pas tous glorieux. En revenant dans l'Est pour prendre la défense de son porte monnaie, il doit se rappeler de ses vieux camarades oubliés sur le bord des chemins de traverses.
C'est sûr que s'il y a un paradis avec une fenêtre qui donne sur l'Est de l'île, ils doivent bien rire les Baptiste Ponama, Serge Sinamalé, Gervais Barret et tous les autres qui ont été à tour de rôle les traîtres de ce parti taillé pour cet homme.
C'est vrai que dans son histoire, cet illustre personnage a côtoyé bon nombre d'amis qu'il traitera de "traîtres" pour se défaire des histoires gênantes et peu glorieuses.
Mais où sont réellement les "traîtres" ?
Et qui sont ces "traîtres" ?
Nous pouvons affirmer que la traîtrise consiste à jouer un double jeu. Par exemple de se faire élire sur un projet ou un programme pour la population et finir inéligible parce que voleur.
Le traître est celui qui trompe la population pour profiter de l'argent des contribuables.
Le traître est celui qui transforme les voix des électeurs en billets de banque sur son compte personnel ou pour le compte de son parti.
Aujourd'hui, nous, les électeurs, avons été trahis par ceux qui n'ont pas respecté la parole donnée aux citoyens en se faisant condamner pour détournements d'argent public.
Oui, il a payé dira-t-il, mais, personne de censé ne laisserait son chat sans surveillance devant un plat de poissons prêt à cuire…
"i mét pa le chien voleur pou véy la graisse".
Au mois de mars 2014, les électeurs de Sainte-Suzanne sauront-ils écraser ces traîtres de la démocratie qui se moquent d'eux avec des effets de communication à la "trois permanences", "400 personnes", "600 personnes"… Même les militants de la première heure les ont lâchés, le PCR se meurt en continuant à mentir et en restant sourd.
Les vieux chevaux sont fatigués, l'odeur des abattoirs excite leurs narines, ils bavent et ils crient "aux traîtres".