Si beaucoup de gens s'étonnent du nombre de listes à ce premier tour, c'est tout simplement parce qu'ils ne connaissent pas le dessous des cartes.
Ce n'est pas par passion démocratiques que bien des candidats se présentent mais par amour de l'argent et des prébendes
La plupart des "petits" candidats, ne sont pas présents pour gagner encore moins pour défendre leurs idées : ils sont là pour "affaires."
Ce sont des candidats-bidons, des marchands de voix.
Un mois avant l'échéance, plus tôt c'est inutile, ils montent leur liste et font du tapage pour récolter quelque deux ou trois cent voix.
Ce qui est à la portée de n'importe qui.
Le soir du premier tour, ils attendent les appels des deux challengers retenus pour le scrutin du dimanche suivant.
En effet, les deux candidats qui restent, tentent logiquement de rassembler autour d'eux le maximum de voix dans la perspective du deuxième tour.
Or nous savons qu'une élection se gagne et se perd à quelques voix près.
C'est dans cet esprit que les candidats restants contactent ceux qui ont été éliminés pour tenter d'obtenir leur soutien. Rien que de très naturel...
Mais, rien n'est simple. Voilà que le candidat éliminé exige en contrepartie de sa bonne volonté que ses frais de campagne soient remboursés et les montant avancés sont toujours farfelus.
La plupart du temps il exigera aussi des places pour lui même ou sa famille dans une collectivité et à des postes complètement immérités.
C'est ainsi que de campagne à 2% des voix en élection perdues, nombre de ces candidats bidons sont devenues des fonctionnaires titulaires de leurs postes dans toute sortes de collectivités.
D'autres, au fil des scrutins se sont achetés des 4X4 grand luxe, ont obtenu une parcelle de terrain, ou tout simplement quelques liasses de billets bien repassés.
Quand donc la justice mettra-t-elle un terme à ces agissements anti démocratiques?
Ne blâmez pas celui qui donne car il est sous le coup d'un chantage odieux.
S'il refuse le candidat bidon ira se vendre à l'opposant et le fera perdre.