À cette époque, les présidents des associations de quartier de Saint-Paul avaient pris l’avion pour la capitale. Sous l’impulsion du maire Alain Bénard, ils partaient à la rencontre de communes parisiennes dirigées par des équipes communistes, pionnières dans la pratique des outils de la démocratie participative.
Le programme était dense, les échanges passionnants, l’ambiance chaleureuse. Et dans chaque déplacement, dans chaque pause, une présence se faisait sentir : celle de Jean-Paul Bavol, bout en train infatigable, dont la bonne humeur semblait capable de déplacer des montagnes.
Un matin, le groupe était invité à visiter le Sénat par Jean-Paul Virapoullé. Une opportunité rare, quasi solennelle. Mais encore fallait-il… trouver le Sénat.
Paris, avec ses rues enchevêtrées, ses avenues interminables et ses directions changeantes, n’a pas facilité la tâche à la délégation. On marche, on se concerte, on rebrousse chemin. On rit parfois, on s’impatiente un peu. Et au milieu de cet égarement collectif, un sourire : celui de Jean-Paul, qui transformait chaque contretemps en aventure.
Après plusieurs détours, la grande porte en bois du Sénat apparaît enfin, massive, imposante, presque théâtrale. La visite peut commencer. Elle sera, comme souvent dans ces moments partagés, à la fois instructive, conviviale et pleine de petites anecdotes dont seul Jean-Paul avait le secret.
C’est d’ailleurs ce jour-là qu’un détail improbable ressurgit : « Gromargo », chanson fétiche de Jean-Paul, véritable pétard musical de ses frasques joyeuses. Quelques notes, quelques paroles échappées au bas d'un escalier feutré, et voilà tout le groupe replongé dans l’ambiance réunionnaise, transporté loin du froid de Paris.
Aujourd’hui, ce souvenir, parmi tant d’autres, rappelle ce que Jean-Paul Bavol apportait : de la lumière dans les détours, du rire dans les imprévus, de la chaleur dans les lieux les plus institutionnels. Il incarnait cette façon bien à nous de faire vibrer la vie, même dans les décors les plus solennels.
Se souvenir de lui, c’est refuser d’oublier ces moments suspendus où l’on comprenait que la camaraderie, la simplicité et la joie étaient peut-être les formes les plus sincères de notre vivre-ensemble réunionnais.
Pour Jean-Paul, pour tout ce qu’il a été,
et pour les bons moments qu’il nous laisse en héritage.
Le programme était dense, les échanges passionnants, l’ambiance chaleureuse. Et dans chaque déplacement, dans chaque pause, une présence se faisait sentir : celle de Jean-Paul Bavol, bout en train infatigable, dont la bonne humeur semblait capable de déplacer des montagnes.
Un matin, le groupe était invité à visiter le Sénat par Jean-Paul Virapoullé. Une opportunité rare, quasi solennelle. Mais encore fallait-il… trouver le Sénat.
Paris, avec ses rues enchevêtrées, ses avenues interminables et ses directions changeantes, n’a pas facilité la tâche à la délégation. On marche, on se concerte, on rebrousse chemin. On rit parfois, on s’impatiente un peu. Et au milieu de cet égarement collectif, un sourire : celui de Jean-Paul, qui transformait chaque contretemps en aventure.
Après plusieurs détours, la grande porte en bois du Sénat apparaît enfin, massive, imposante, presque théâtrale. La visite peut commencer. Elle sera, comme souvent dans ces moments partagés, à la fois instructive, conviviale et pleine de petites anecdotes dont seul Jean-Paul avait le secret.
C’est d’ailleurs ce jour-là qu’un détail improbable ressurgit : « Gromargo », chanson fétiche de Jean-Paul, véritable pétard musical de ses frasques joyeuses. Quelques notes, quelques paroles échappées au bas d'un escalier feutré, et voilà tout le groupe replongé dans l’ambiance réunionnaise, transporté loin du froid de Paris.
Aujourd’hui, ce souvenir, parmi tant d’autres, rappelle ce que Jean-Paul Bavol apportait : de la lumière dans les détours, du rire dans les imprévus, de la chaleur dans les lieux les plus institutionnels. Il incarnait cette façon bien à nous de faire vibrer la vie, même dans les décors les plus solennels.
Se souvenir de lui, c’est refuser d’oublier ces moments suspendus où l’on comprenait que la camaraderie, la simplicité et la joie étaient peut-être les formes les plus sincères de notre vivre-ensemble réunionnais.
Pour Jean-Paul, pour tout ce qu’il a été,
et pour les bons moments qu’il nous laisse en héritage.
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