
Dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le préfet de La Réunion rappelle l’importance de la mobilisation de toutes et tous pour cette cause.
En 2011, malgré un léger recul des violences entre partenaires ou ex-partenaires au plan national(1), ce sont 122 femmes et 24 hommes qui ont trouvé la mort sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint (146 homicides dans le cadre conjugal en 2011 contre 174 en 2010, et 165 en 2009).
A La Réunion, la lutte contre les violences faites aux femmes est un des axes prioritaires des services de l’Etat en coordination avec les partenaires institutionnels et associatifs.
Les chiffres du tableau de bord 2011 sur les violences faites aux femmes en situation de couple réalisé par l’Observatoire Régional de la Santé de La Réunion(2) (ORS), révèlent une augmentation des faits constatés et des dépôts de plaintes :
- 14,5 % d’augmentation en 2011 des faits constatés de violences conjugales par rapport à 2010, principalement du fait de la hausse des coups et blessures.
- 41,5 % d’augmentation en 2011 du nombre d’appels pour des situations de violences conjugales à La Réunion (1572 appels en 2011 contre 1110 appels en 2010).
Cette augmentation de 41,5% révèle que les victimes osent davantage dénoncer les faits de violences. Ainsi, en 2011, les évictions du domicile conjugal du conjoint violent ont augmenté de 62,7 % (179 en 2011 contre 110 en 2010).
Cependant, en 2011, 4 femmes ont encore été les victimes mortelles des violences en couple.
L’un des moyens de lutter contre ces violences avant qu’elles ne conduisent au pire est de mobiliser et de mieux former les professionnels de la santé, de l’action sanitaire et sociale et de la force publique. C’est l’un des axes prioritaire retenu par Najat Vallaud- Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement.
L’intégration, depuis janvier 2011, de deux assistantes sociales du conseil général au sein des services de la gendarmerie nationale du Tampon et de la police nationale de Saint- Denis répond à cet objectif de mobilisation et de formation des professionnels.
Ces assistantes sociales ont pour mission d’accueillir les personnes victimes de violences conjugales et intrafamiliales et/ou en situation de détresse sociale et de les orienter en fonction de leur situation, vers les services de gendarmerie, de police, les services sociaux, médico-sociaux ou vers les acteurs associatifs de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Policiers et animation
Ce dimanche 25 novembre, les policiers animateurs du centre de loisirs jeunes (CLJ) de Saint-Denis ainsi que plusieurs représentants de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) participeront à l’action organisée par le conseil général et l’association CEVIF au Jardin de l’Etat à Saint-Denis.
Les policiers du CLJ témoigneront de l'action qu'ils mènent toute l’année pour aider les familles à retisser des liens au travers de sorties et de dialogues. Le correspondant départemental d'aide aux victimes et des violences faites aux femmes de la DDSP proposera plusieurs animations sur un stand dédié à la Police Nationale : diaporama présentant l'action de la DDSP dans ce domaine, distribution de flyers d’information, rencontre avec les publics, présentation de l'action du CLJ.
En 2011, malgré un léger recul des violences entre partenaires ou ex-partenaires au plan national(1), ce sont 122 femmes et 24 hommes qui ont trouvé la mort sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint (146 homicides dans le cadre conjugal en 2011 contre 174 en 2010, et 165 en 2009).
A La Réunion, la lutte contre les violences faites aux femmes est un des axes prioritaires des services de l’Etat en coordination avec les partenaires institutionnels et associatifs.
Les chiffres du tableau de bord 2011 sur les violences faites aux femmes en situation de couple réalisé par l’Observatoire Régional de la Santé de La Réunion(2) (ORS), révèlent une augmentation des faits constatés et des dépôts de plaintes :
- 14,5 % d’augmentation en 2011 des faits constatés de violences conjugales par rapport à 2010, principalement du fait de la hausse des coups et blessures.
- 41,5 % d’augmentation en 2011 du nombre d’appels pour des situations de violences conjugales à La Réunion (1572 appels en 2011 contre 1110 appels en 2010).
Cette augmentation de 41,5% révèle que les victimes osent davantage dénoncer les faits de violences. Ainsi, en 2011, les évictions du domicile conjugal du conjoint violent ont augmenté de 62,7 % (179 en 2011 contre 110 en 2010).
Cependant, en 2011, 4 femmes ont encore été les victimes mortelles des violences en couple.
L’un des moyens de lutter contre ces violences avant qu’elles ne conduisent au pire est de mobiliser et de mieux former les professionnels de la santé, de l’action sanitaire et sociale et de la force publique. C’est l’un des axes prioritaire retenu par Najat Vallaud- Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement.
L’intégration, depuis janvier 2011, de deux assistantes sociales du conseil général au sein des services de la gendarmerie nationale du Tampon et de la police nationale de Saint- Denis répond à cet objectif de mobilisation et de formation des professionnels.
Ces assistantes sociales ont pour mission d’accueillir les personnes victimes de violences conjugales et intrafamiliales et/ou en situation de détresse sociale et de les orienter en fonction de leur situation, vers les services de gendarmerie, de police, les services sociaux, médico-sociaux ou vers les acteurs associatifs de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Policiers et animation
Ce dimanche 25 novembre, les policiers animateurs du centre de loisirs jeunes (CLJ) de Saint-Denis ainsi que plusieurs représentants de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) participeront à l’action organisée par le conseil général et l’association CEVIF au Jardin de l’Etat à Saint-Denis.
Les policiers du CLJ témoigneront de l'action qu'ils mènent toute l’année pour aider les familles à retisser des liens au travers de sorties et de dialogues. Le correspondant départemental d'aide aux victimes et des violences faites aux femmes de la DDSP proposera plusieurs animations sur un stand dédié à la Police Nationale : diaporama présentant l'action de la DDSP dans ce domaine, distribution de flyers d’information, rencontre avec les publics, présentation de l'action du CLJ.