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Vingt ans et assassinée


Citoyen
Mardi 7 Novembre 2017

Se réveiller un matin, heureuse et fière de ses vingt ans aux couleurs de la vie belle et prometteuse… Se rendre à ses activités estudiantines pour organiser et finaliser un projet de vie familial, social et professionnel….Vivre dans l’insouciance de ses jeunes années, récompense suprême de l’engagement de ses parents, de ses proches et de ses amis. Et mourir ! Sur une route sans avoir eu le temps de dire merci et au revoir ! Non, ce n’est pas la faute à « pas de chance» !


Vingt ans et assassinée
C’est particulièrement grave et cela relève de l’inconscience d’un chauffeur,  responsable et coupable de l’odieux, de l’inadmissible. Pourquoi avoir un code de la route si ce n’est pour le respecter ?
Aucune prise de risque ne peut être envisagée sur la route. Aucune prise en compte de priorités personnelles ne doit interférer dans la conduite d’un véhicule, toujours danger potentiel pour soi et les autres usagers.
Encore moins une priorité économique.

Il n’existe aucune excuse pour une conduite dangereuse, mettant la vie des autres en jeu. Peu importe les impératifs des professionnels individuels ou de ceux qui travaillent pour un patron à haute exigence ! Rien ne peut être accepté pour ces comportements violents.
Après un drame, il est trop tard pour apercevoir un certain éveil de la conscience. 

Les faits, au quotidien, mentionnent  des excès de vitesse, des manquements aux règles de navigation, de la conduite en état d’ivresse, de la conduite sous l’empire de la drogue…
Souvenons-nous des infractions hebdomadaires relevées par les forces de l’ordre. Jusqu’où iront le mépris de certains  sur la route, l’inconscience des risques de la circulation, le « je m’enfoutisme » de quelques chauffeurs/chauffards voire même l’envie profonde de prendre un risque, par plaisir ?
 
Il n’est pas rare pour chacun de nous constater, hélas, la conduite dangereuse sur nos routes : « stop»  grillé sans hésitation, « cédez le passage » allègrement ignoré, « distance de sécurité » bafouée, « dépassements » hasardeux que ce soit sur la gauche ou la droite, et, en plus la grosse incivilité qui accompagne une éventuelle remarque.
 
La véritable question est : quel est le prix d’une vie ? 
Cinq ans, dix ans de prison ?
Voilà la justice humaine.

Mais qui ramènera un être cher à la vie, à sa famille ?
Et qui va aider ces familles brisées à pardonner et à se relever ?

« Mon pays bato fou, où ça ban’ na y rale à nous » ?

A quand une prise de conscience collective et surtout individuelle ? 

Emilien BOYER



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