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Un colloque à l'occasion des 50 ans du CNARM


COM-ECO
Vendredi 20 Novembre 2015

Le CNARM a organisé hier un colloque sur le thème : " La mobilité pour un emploi : bilan et perspectives". Plus de 150 acteurs économiques et institutionnels y ont participé. Pour l'institution, ce fut l'occasion de célébrer ses 50 ans et d'envisager ensemble la mobilité professionnelle de demain.


Sur les dix dernières années, ce sont plus de 20 000 Réunionnais qui ont quitté l'île grâce à l'accompagnement technique du CNARM et à son soutien financier. Environ 79% d'entre eux ont pleinement profité de cette "mobilité accompagnée" en ayant décroché un contrat de travail.
Le CNARM célèbre cette année un quart de siècle d'aventures humaines et d'expériences professionnelles. Encouragée dans sa démarche par ses partenaires privés et institutionnels, et par d'anciens candidats à la mobilité qui ont vécu cette période de leur vie avec enthousiasme, l'institution souhaite à l'avenir accompagner davantage de Réunionnais dans leur recherche d'emploi à l'extérieur de l'île. "L'encouragement à la mobilité est plus que jamais réaliste, de bon sens. Elle répond à un enjeu sociétal, tient à rappeler le Président du CNARM, Ibrahim Dindar. Elle contribue à la cohésion sociale et la recherche d'un épanouissement personnel."

Chaque année, l'équipe du CNARM permet à plus de 2 000 Réunionnais de "sauter la mer" pour tenter, dans les meilleures conditions, une nouvelle aventure professionnelle. Ses ambitions se portent dorénavant à 5 000 départs par an, des départs qui soient avant tout choisis et non subis. C'est dans cette dynamique que s'est ouvert ce jeudi 19 octobre, dans l'Hémicycle du Conseil Départemental de La Réunion, le colloque "La Mobilité pour un emploi : bilan et perspectives". Organisé par le CNARM, l'événement a donné l'opportunité à de nombreux publics de s'exprimer : des anciens candidats à la mobilité professionnelle, installés ailleurs en France ou revenus vivre à La Réunion, et des acteurs économiques et institutionnels.





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Les commentaires

1.Posté par Bayoune le 24/11/2015 07:57
Kosa zot na pou di, i yespédi pa zanfan la Réniyon en kwasa kwasa, la pi bato négriyé, zordi i déporte noute zanfan dann vante bétayère, lé pi dosi la mer, bé lé dan lèr - i fé vole lo réniyoné koté un fo destin. Le grand poète Aimé Césaire évoquant ces déportations déguisées, parlait de génocide par subtitution. Bin lé vré lé pa posibl dopi 50 ans i déporte, i exile zanfan la Réniyon, bin na tro domoune. Na in problinm, parce que ceux qui organisent la déportation de nos enfants ont le toupet de culpabiliser les mères réunionnaises qui "pondraient comme des poules ou des lapins". Les plus anciens se souviendront de la boite de sardine de M. Debré. Koman i fé, pliss 200 000 réniyoné lé déor, anfin lété an tro, bin zordi i di anou, noute zanfan lé touzour en tro. Mi domande amwin, si ces engrossements démographique de la Réunion ne seraient inpé de la faute des migrants sankoulèrs qui profiteraient de la colonisation pou aide lo réniyoné ogmante la popilasiyon. Mi arive à krware ke Césaire navé rézon, agarde sate la sopasé koté de nou la minm pou ban Shagosiyin, la sanze in popilasiyon pou in ote. Sà i pé arive anou pangar.... La Palestine in ote lekzanp, bin na osi l’Australie, la pa tiyé toute kangourou… et les USA, ousa ilé lo bann zindiyin, kan i tiyé pa zot ?

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