De la préservation de ces espaces dépend directement la sauvegarde de l’un deux dernières usines de l’île et la valorisation de notre art de vivre, la qualité et l’équilibre de nos paysages et l’autosuffisance alimentaire de demain. Parce que les bénéfices directs et indirects liés à l’activité agricole impactent positivement tous le Sud et que l’agriculture est un élément fondateur de notre identité, et de la beauté de nos paysages, il appartient aux Saint-Louisiens et aux Rivièrois de définir, décider et mettre en œuvre, ensemble, une vision concertée et partagée de notre ville, qui intègre la nécessaire préservation de ces terres.
Le sud est la première région agricole de l’île, avec 40% de la canne, il compte 19 000 hectares de surfaces agricoles utilisées dont environ 10 000 hectares de canne.
Le développement agricole de cette micro région passera en partie par des enjeux visant à l’augmentation de la rentabilité de la filière canne, la production d’une énergie électrique propre avec l’usine thermique ou encore la diversification agricole pour tendre a minima vers une moindre dépendance alimentaire.
Pour ma part, je suis convaincu que les terrains à proximité de l’usine du Gol doivent renforcer sa vocation agricole et industrielle, et que le développement commercial -nécessaire - doit se faire sur la zone de Bel Air, sur le long de la rivière Saint-Etienne. Ce qui permettrait de réaliser un endiguement.
Personne, n’a le droit de refuser la création d’emplois pérennes dans notre ville, surtout avec le taux de chômage record que l’on connaît ! Je partage donc la volonté de voir (enfin !) Saint-Louis relever la tête et un tel projet peut y participer mais certainement pas dans ces conditions, pas sur l’espace qui a été ciblée et, surtout, pas au détriment ni des agriculteurs ni des commerçants de la ville.
En l’état, la concrétisation de ce projet sud-africain signifierait, entres autres dérives, la mise à mort programmée des petits commerçants qui ont déjà la tête sous l’eau : le développement économique ne doit se faire contre eux mais avec eux.
L’intérêt de ces investisseurs étrangers aurait pu être une chance pour notre ville si, dès le départ, on les avait orientés vers un projet plus respectueux et adapté. Notamment au regard de la problématique de l’espace à la Réunion, c’est une ineptie ne serait-ce d’envisager encore de prendre sur des terres cultivables et riches pour y implanter un tel projet commercial.
Et je m’inscris en faux contre l’argument trompeur consistant à dire que cela créera de la concurrence et fera baisser les prix, surtout lorsque l’on regarde l’historique de l’évolution du pouvoir d’achat à la Réunion. Ce genre d’argument est révélateur du peu d’estime de nos décideurs à notre égard.
Concernant en particulier la création d’un hippodrome, certains avancent déjà l’absurdité que cela représente sur le plan climatique de faire courir des chevaux dans cette zone si exposée à la chaleur. Par ailleurs, on peut craindre un effet pervers car susceptible d’encourager le développement du jeu à l’heure où on parle de plus en plus de dépendance aux jeux.
Est-ce seulement ainsi que nous envisageons notre développement ?
Sur le plan institutionnel, il y a d’ailleurs peu de chance que le projet de centre commercial et d’hippodrome aboutissent car il serait nécessaire de modifier le PLU, le SAR, d’avoir l’avis conforme de la commission départementale d’orientation de l’agriculture, et de trouver un consensus respectant les intérêts de tous.
C’est, au final, toute l’approche de ce dossier qui est critiquable moins que l’opportunité qu’il aurait pu pourtant présenter au départ.
Au-delà des tentatives de coups d’éclat, il reste que Saint-Louis a besoin plus que jamais d’un projet économique fort, équilibré et responsable, qui ne détruit pas l’existant. En matière économique, le principal objectif doit être de renforcer l'attractivité de sa zone industrielle et commerciale. C'est la raison pour laquelle je souhaite construire un projet de développement économique à la fois ambitieux, équilibré et maîtrisé.
Le sud est la première région agricole de l’île, avec 40% de la canne, il compte 19 000 hectares de surfaces agricoles utilisées dont environ 10 000 hectares de canne.
Le développement agricole de cette micro région passera en partie par des enjeux visant à l’augmentation de la rentabilité de la filière canne, la production d’une énergie électrique propre avec l’usine thermique ou encore la diversification agricole pour tendre a minima vers une moindre dépendance alimentaire.
Pour ma part, je suis convaincu que les terrains à proximité de l’usine du Gol doivent renforcer sa vocation agricole et industrielle, et que le développement commercial -nécessaire - doit se faire sur la zone de Bel Air, sur le long de la rivière Saint-Etienne. Ce qui permettrait de réaliser un endiguement.
Personne, n’a le droit de refuser la création d’emplois pérennes dans notre ville, surtout avec le taux de chômage record que l’on connaît ! Je partage donc la volonté de voir (enfin !) Saint-Louis relever la tête et un tel projet peut y participer mais certainement pas dans ces conditions, pas sur l’espace qui a été ciblée et, surtout, pas au détriment ni des agriculteurs ni des commerçants de la ville.
En l’état, la concrétisation de ce projet sud-africain signifierait, entres autres dérives, la mise à mort programmée des petits commerçants qui ont déjà la tête sous l’eau : le développement économique ne doit se faire contre eux mais avec eux.
L’intérêt de ces investisseurs étrangers aurait pu être une chance pour notre ville si, dès le départ, on les avait orientés vers un projet plus respectueux et adapté. Notamment au regard de la problématique de l’espace à la Réunion, c’est une ineptie ne serait-ce d’envisager encore de prendre sur des terres cultivables et riches pour y implanter un tel projet commercial.
Et je m’inscris en faux contre l’argument trompeur consistant à dire que cela créera de la concurrence et fera baisser les prix, surtout lorsque l’on regarde l’historique de l’évolution du pouvoir d’achat à la Réunion. Ce genre d’argument est révélateur du peu d’estime de nos décideurs à notre égard.
Concernant en particulier la création d’un hippodrome, certains avancent déjà l’absurdité que cela représente sur le plan climatique de faire courir des chevaux dans cette zone si exposée à la chaleur. Par ailleurs, on peut craindre un effet pervers car susceptible d’encourager le développement du jeu à l’heure où on parle de plus en plus de dépendance aux jeux.
Est-ce seulement ainsi que nous envisageons notre développement ?
Sur le plan institutionnel, il y a d’ailleurs peu de chance que le projet de centre commercial et d’hippodrome aboutissent car il serait nécessaire de modifier le PLU, le SAR, d’avoir l’avis conforme de la commission départementale d’orientation de l’agriculture, et de trouver un consensus respectant les intérêts de tous.
C’est, au final, toute l’approche de ce dossier qui est critiquable moins que l’opportunité qu’il aurait pu pourtant présenter au départ.
Au-delà des tentatives de coups d’éclat, il reste que Saint-Louis a besoin plus que jamais d’un projet économique fort, équilibré et responsable, qui ne détruit pas l’existant. En matière économique, le principal objectif doit être de renforcer l'attractivité de sa zone industrielle et commerciale. C'est la raison pour laquelle je souhaite construire un projet de développement économique à la fois ambitieux, équilibré et maîtrisé.