Joseph Sinimalé avait obtenu 2.785 voix (45,76 %) à l'issue du premier tour des cantonales. Il devançait Christian Félicité (1.965 voix, soit 32,29 %). Hier soir à l'issue du décompte final, l'ancien maire a réuni sur son nom 5.108 voix (soit 66,05 %), alors que le candidat de la maire ne totalisait que 2.626 voix (soit 33,95 %).
C'est une entrée remarquée au Conseil général et un retour sur la scène politique que Joseph Sinimalé a réalisé, et ce après des affaires judiciaires à répétition et une longue période d'inéligibilité. Si ce retour soutenu d'abord par le Modem puis par La Réunion en confiance, peut surprendre, il soulève également plusieurs interrogations.
La première, dans quel camp va siéger Joseph Sinimalé ? Dans l'actuelle majorité avec le Modem, ou dans l'opposition avec Objectif Réunion de La Réunion en confiance ? Aujourd'hui, c'est sans aucun doute le mouvement du président de la Région Réunion, Didier Robert, qui a le plus besoin de lui ? Mais à quel prix cela va-t-il se faire ?
La deuxième interrogation, c'est le leadership de la droite à Saint-Paul. Alain Bénard n'a pu sauver le siège laissé vacant par son frère Jean-Marc. François Léa n'a pas réussi à marquer de son empreinte ces cantonales. Reste Cyrille Melchior. Et désormais, il faut compter avec Joseph Sinimalé. En effet, l'ancien maire a déjà l'oeil rivé vers 2014 et la mairie de Saint-Paul.
C'est une entrée remarquée au Conseil général et un retour sur la scène politique que Joseph Sinimalé a réalisé, et ce après des affaires judiciaires à répétition et une longue période d'inéligibilité. Si ce retour soutenu d'abord par le Modem puis par La Réunion en confiance, peut surprendre, il soulève également plusieurs interrogations.
La première, dans quel camp va siéger Joseph Sinimalé ? Dans l'actuelle majorité avec le Modem, ou dans l'opposition avec Objectif Réunion de La Réunion en confiance ? Aujourd'hui, c'est sans aucun doute le mouvement du président de la Région Réunion, Didier Robert, qui a le plus besoin de lui ? Mais à quel prix cela va-t-il se faire ?
La deuxième interrogation, c'est le leadership de la droite à Saint-Paul. Alain Bénard n'a pu sauver le siège laissé vacant par son frère Jean-Marc. François Léa n'a pas réussi à marquer de son empreinte ces cantonales. Reste Cyrille Melchior. Et désormais, il faut compter avec Joseph Sinimalé. En effet, l'ancien maire a déjà l'oeil rivé vers 2014 et la mairie de Saint-Paul.
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