C'est sans aucun doute l'élection des sénateurs le plus indécis. Il y a d'abord le contexte. Pour la première fois, le Sénat peut basculer à gauche, et la situation politique locale, est très complexe.
A Droite, l'échec d'une grande partie des candidats de La Réunion en confiance aux cantonales, a réduit l'influence et la mainmise de Didier Robert sur son camp politique. Cela va-t-il pour autant profiter au sortant Jean-Paul Virapoullé ? Pas sûr. “Paris ne veut plus de Virapoullé. Paris soutient la candidature de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et président de l'UMP". Quelle sera la position des grands électeurs ? Seule certitude, la Droite va perdre un siège de sénateur à La Réunion, du moins en théorie.
A Gauche, la question est de savoir, y-aura-il une liste d'union (PCR - PS) à laquelle pourrait s'ajouter les "Modérés" du Conseil général. Pour l'heure, le PS annonce qu'il y aura une liste socialiste. Michel Vergoz, pressenti depuis 2009 pour être candidat, a face à lui, Jean-Claude Fruteau, et Monique Orphé.
Du côté du PCR, la question essentielle : Paul Vergès va-t-il conduire la liste communiste ? Pour certains, "ça ne fait aucun doute". Et pour d'autres, "Paul Vergès veut rester libre de ses actions, et ce pour avoir tout la marge possible pour négocier avec un éventuel gouvernement socialiste. Quoi qu'il arrive la sénatrice sortante sera sur la liste. Roland Robert, maire et premier vice-président du Conseil général y devrait y être aussi.
Le Centre (les Modérés du Conseil général) va-t-il présenter une liste à ces sénatoriales ? Sans doute pas. Car avec seulement trois communes de taille moyenne ou modeste (Saint-Leu, les Avrions et Entre-Deux), les "Modérés" ont une faible réserve de grands électeurs.
Toutefois, le centre peut composer avec le PS ou le PCR pour un soutien mesuré à leur liste. Mais qui de Michel Dennemont, maire et conseiller général des Avirons, ou de Thierry Robert, sera en premier c'est-à-dire en position éligible. Avantage tout de même à Michel Dennemont, pour sa longue carrière politique "sans casserole" et une relation privilégiée avec Paul Vergès.
A Droite, l'échec d'une grande partie des candidats de La Réunion en confiance aux cantonales, a réduit l'influence et la mainmise de Didier Robert sur son camp politique. Cela va-t-il pour autant profiter au sortant Jean-Paul Virapoullé ? Pas sûr. “Paris ne veut plus de Virapoullé. Paris soutient la candidature de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et président de l'UMP". Quelle sera la position des grands électeurs ? Seule certitude, la Droite va perdre un siège de sénateur à La Réunion, du moins en théorie.
A Gauche, la question est de savoir, y-aura-il une liste d'union (PCR - PS) à laquelle pourrait s'ajouter les "Modérés" du Conseil général. Pour l'heure, le PS annonce qu'il y aura une liste socialiste. Michel Vergoz, pressenti depuis 2009 pour être candidat, a face à lui, Jean-Claude Fruteau, et Monique Orphé.
Du côté du PCR, la question essentielle : Paul Vergès va-t-il conduire la liste communiste ? Pour certains, "ça ne fait aucun doute". Et pour d'autres, "Paul Vergès veut rester libre de ses actions, et ce pour avoir tout la marge possible pour négocier avec un éventuel gouvernement socialiste. Quoi qu'il arrive la sénatrice sortante sera sur la liste. Roland Robert, maire et premier vice-président du Conseil général y devrait y être aussi.
Le Centre (les Modérés du Conseil général) va-t-il présenter une liste à ces sénatoriales ? Sans doute pas. Car avec seulement trois communes de taille moyenne ou modeste (Saint-Leu, les Avrions et Entre-Deux), les "Modérés" ont une faible réserve de grands électeurs.
Toutefois, le centre peut composer avec le PS ou le PCR pour un soutien mesuré à leur liste. Mais qui de Michel Dennemont, maire et conseiller général des Avirons, ou de Thierry Robert, sera en premier c'est-à-dire en position éligible. Avantage tout de même à Michel Dennemont, pour sa longue carrière politique "sans casserole" et une relation privilégiée avec Paul Vergès.