
Après 2008, un grand nombre de contractuels de la mairie de Saint-Paul n'ont pas été intégrés et nos contrats n'ont pas été reconduits.
Ceci dans l'illégalité la plus totale puisque malgré toutes les manœuvres de la mairie, le conseil de prud'hommes nous a rétablis dans nos droits et l'affaire est aujourd'hui en cassation.
À la question de la sécurité sur les plages, la réponse de la mairie est toujours la même, ce sont les raisons budgétaires qui sont systématiquement invoquées pour justifier leurs manquements au niveau des équipements et du personnel.
C'est le choix délibéré de l'équipe de Bello d'avoir orienté les flux financiers vers ce que certains d'entre nous ont vécu comme une chasse aux sorcières.
La Chambre régionale des comptes dans son rapport du 19 décembre 2012 (page 17) révèle que "les allocations chômages ont pesé lourdement sur les budgets 2008 à 2011 pour un montant qu'elle évalue à 15,7 millions d'euros".
La sécurité sur les plages entre autre, a dû faire les frais de cette décision. Combien de jet-skis, de planches de sauvetage, de treuils de zodiacs, de Maîtres nageurs… aurait-on pu se payer avec ces 15 700 000 € ?
Les choix politiciens de l'équipe municipale ont-ils contribué aux drames qui se sont déroulé sur nos plages ?
Les justifications financières n'ont pas lieu d'être puisque l'argent des contribuables a été utilisé pour payer les indemnités de licenciements d'employés communaux.
Les choix politiques de l'époque sont devenus difficile à porter aujourd'hui avec les tragédies sur nos plages.
Collectif 2008 des licenciés de la commune de Saint-Paul