
L'opinion se trompe de débat. Et la classe politique aussi. La moralisation du monde politique passe d'abord par des règles plus claires, transparentes et strictes. La loi doit interdire un président et les vice-présidents d'une collectivité locale d'être en même temps président d'un exécutif et PDG d'une SEM ou d'une SPLA. Que ce soit le cas de l'ex-vice-président Pierre Vergès à la SR21 jusqu'en 2010 ou celui du président Didier Robert à la SPLA, cette double casquette est sujet à de multiples suspicions, souvent bien entretenues par l'opposition. Il y a des connexions, des interconnexions et des liens qui sont établis de fait. A tort ou à raison. Souvent à tort.
Comment des élus peuvent voter des enveloppes financières, soutenir des projets et exécuter eux-mêmes ces programmes ? Deux interventions, deux rémunérations. D'abord décider quels projets aider à la Région Réunion ou au Département ? Ensuite, contribuer à sa mise en œuvre au sein d'une SEM ou d'une SPLA. Didier Robert tout comme Nassimah Dindar veut à partir de leur structure, réduire les délais et les procédures, et à terme économiser "l'argent du contribuable" et de leur collectivité. La révision des niveaux des salaires aussi "est une piste à creuser".
Selon des opposants de l'Alliance, Didier Robert émargerait à 8.000 euros. Ce qui serait supérieur à son salaire de président de la Région Réunion (en théorie 5.500 euros). Le patron de la pyramide inversée a une nouvelle fois démenti hier. "Le montant de mes indemnités de PDG de la SPLA Maraïna, n'a rien à voir avec le chiffre avancé par certains". La presse a insisté pour connaître le montant exact. En vain. Il est vrai que rien n'oblige Didier Robert à répondre à la question. Le PDG de la SPLA est dans son droit.
L'intéresse a tout de même précisé que "le budget de fonctionnement de la SPLA est d'environ un million d'euros par an, le volume des rémunérations brutes est de 460.000 euros et la ligne des salaires nets affiche 300.000 euros". Pour ceux qui adorent les équations à de multiples inconnues, c'est le moment de ressortir la calculette. Avec un chiffre d'affaires moyen de 1,5 à 2 millions d'euros par an, et 100 millions d'euros de travaux engagés pour la rénovation et la construction d'immobiliers en 2011 et 2012, le volume sera le même pour 2013 et 2014, la SPLA Marïna inscrit son action dans la durée.
Comment des élus peuvent voter des enveloppes financières, soutenir des projets et exécuter eux-mêmes ces programmes ? Deux interventions, deux rémunérations. D'abord décider quels projets aider à la Région Réunion ou au Département ? Ensuite, contribuer à sa mise en œuvre au sein d'une SEM ou d'une SPLA. Didier Robert tout comme Nassimah Dindar veut à partir de leur structure, réduire les délais et les procédures, et à terme économiser "l'argent du contribuable" et de leur collectivité. La révision des niveaux des salaires aussi "est une piste à creuser".
Selon des opposants de l'Alliance, Didier Robert émargerait à 8.000 euros. Ce qui serait supérieur à son salaire de président de la Région Réunion (en théorie 5.500 euros). Le patron de la pyramide inversée a une nouvelle fois démenti hier. "Le montant de mes indemnités de PDG de la SPLA Maraïna, n'a rien à voir avec le chiffre avancé par certains". La presse a insisté pour connaître le montant exact. En vain. Il est vrai que rien n'oblige Didier Robert à répondre à la question. Le PDG de la SPLA est dans son droit.
L'intéresse a tout de même précisé que "le budget de fonctionnement de la SPLA est d'environ un million d'euros par an, le volume des rémunérations brutes est de 460.000 euros et la ligne des salaires nets affiche 300.000 euros". Pour ceux qui adorent les équations à de multiples inconnues, c'est le moment de ressortir la calculette. Avec un chiffre d'affaires moyen de 1,5 à 2 millions d'euros par an, et 100 millions d'euros de travaux engagés pour la rénovation et la construction d'immobiliers en 2011 et 2012, le volume sera le même pour 2013 et 2014, la SPLA Marïna inscrit son action dans la durée.