
Roland Robert, 1er Vice-président du Conseil général
"Notre groupe politique a toujours oeuvré pour un large front au Conseil Général et auprès de toutes les forces vives pour mettre au centre de l’agenda politique l’urgence sociale. Nous avons même été à l’origine de l’émergence de ce projet au sein de l’institution départementale.
Les chiffres sont plus qu’alarmants. La population réunionnaise qui s’est massivement exprimé pour le changement lors des dernières consultations électorales attend des mesures immédiates et aussi un plan d’action couvrant toute la mandature.
Même si les mesures contenues dans ce projet, non exhaustif, sont pertinentes, il ne demeure pas moins nécessaire d’engager avec l’Etat dès maintenant un forum participatif beaucoup plus large et dans une démarche de concertation la plus large comme exprimé depuis l’année dernière par notre groupe.
Je note que cela va dans le sens de la priorité n°1 de ce Livre Blanc qui est d’Accompagner l’engagement de la collectivité départementale à lutter contre la misère sociale au travers de l’expérimentation avec l’Etat d’un Contrat de Plan sur l’Urgence sociale.
Alors que récemment en France métropolitaine s’est déroulée sous l’égide du Gouvernement une Conférence sociale, à La Réunion c’est l’état de catastrophe sociale qu’il faut décréter pour le Département de La Réunion.
Outre ce texte qui sera donc transmis au Ministre de l’Outre Mer, nous demanderons, sans plus attendre, une large concertation comme cela a été effectué récemment au niveau national avec les acteurs sociaux et économiques. Ee raison du caractère exceptionnel de notre situation réunionnaise, nous demandons la tenue d’une conférence de l’urgence sociale et économique.
Je profite de cette occasion pour rappeler l’urgente nécessité, à la fois en tant que premier vice-président mais aussi en tant que Président de l’Association des Maires d’alerter le gouvernement sur la situation exsangue des finances de nos collectivités et en l’espèce du Conseil Général.
Nous avons depuis des mois tirer la sonnette d’alarme sur l’état de nos finances et de la responsabilité première de l’Etat qui doit assumer ses responsabilités et engagements. La non compensation financière successive des transferts de compétences des précédents gouvernements a affecté considérablement les finances du Département avec un manque à gagner de près de 500 millions d’euros cumulé.
Devant la gravité de la crise exceptionnelle que connaît La Réunion et considérant les particularités historiques, démographiques, économiques et sociales de notre île, nous appelons donc, dans un esprit de partenariat et de dialogue comme annoncé par le nouveau gouvernement et le président de la République à la prise en compte par Paris de ces urgences réunionnaises".
Les chiffres sont plus qu’alarmants. La population réunionnaise qui s’est massivement exprimé pour le changement lors des dernières consultations électorales attend des mesures immédiates et aussi un plan d’action couvrant toute la mandature.
Même si les mesures contenues dans ce projet, non exhaustif, sont pertinentes, il ne demeure pas moins nécessaire d’engager avec l’Etat dès maintenant un forum participatif beaucoup plus large et dans une démarche de concertation la plus large comme exprimé depuis l’année dernière par notre groupe.
Je note que cela va dans le sens de la priorité n°1 de ce Livre Blanc qui est d’Accompagner l’engagement de la collectivité départementale à lutter contre la misère sociale au travers de l’expérimentation avec l’Etat d’un Contrat de Plan sur l’Urgence sociale.
Alors que récemment en France métropolitaine s’est déroulée sous l’égide du Gouvernement une Conférence sociale, à La Réunion c’est l’état de catastrophe sociale qu’il faut décréter pour le Département de La Réunion.
Outre ce texte qui sera donc transmis au Ministre de l’Outre Mer, nous demanderons, sans plus attendre, une large concertation comme cela a été effectué récemment au niveau national avec les acteurs sociaux et économiques. Ee raison du caractère exceptionnel de notre situation réunionnaise, nous demandons la tenue d’une conférence de l’urgence sociale et économique.
Je profite de cette occasion pour rappeler l’urgente nécessité, à la fois en tant que premier vice-président mais aussi en tant que Président de l’Association des Maires d’alerter le gouvernement sur la situation exsangue des finances de nos collectivités et en l’espèce du Conseil Général.
Nous avons depuis des mois tirer la sonnette d’alarme sur l’état de nos finances et de la responsabilité première de l’Etat qui doit assumer ses responsabilités et engagements. La non compensation financière successive des transferts de compétences des précédents gouvernements a affecté considérablement les finances du Département avec un manque à gagner de près de 500 millions d’euros cumulé.
Devant la gravité de la crise exceptionnelle que connaît La Réunion et considérant les particularités historiques, démographiques, économiques et sociales de notre île, nous appelons donc, dans un esprit de partenariat et de dialogue comme annoncé par le nouveau gouvernement et le président de la République à la prise en compte par Paris de ces urgences réunionnaises".