
"Elle revêt une acuité toute particulière, au vu du taux de chômage que connaît La Réunion : 60% des jeunes de moins de 25 ans sont privés d’emploi. Cette absence de perspective d’avenir a entraîné les événements de ces dernières semaines.
Dans le secteur public, des postes sont régulièrement ouverts. Il y a là des possibilités d’emplois pour les Réunionnaises et les Réunionnais. Or, ces emplois leur échappent.
Il faut donc exiger que la priorité soit accordée aux Réunionnaises et aux Réunionnais pour ces postes, tant pour ceux qui sont sans emploi à La Réunion que celles et ceux, partis en France hexagonale dans le cadre de leur emploi et qui veulent revenir travailler dans leur île.
Dans certains secteurs de la Fonction publique – notamment dans l’Education nationale -, existe un système permettant un retour plus rapide des enseignants, par une bonification du nombre de points obtenus. Un système équivalent avait été mis en place pour les fonctionnaires de police ultramarins : la demande de mutation prenant en compte l’antériorité de celle-ci. Le dispositif a été suspendu, sans concertation.
Il convient donc de rétablir celui-ci dans les plus brefs délais. Ce n’est que justice. C’est une exigence légitime, sur laquelle on ne peut transiger, et qui était l’un des éléments du contrat moral passé entre vous et l’autorité de tutelle.
Il s’agit là d’une réponse juridique, preuve que des solutions juridiques existent. Mais cela devient une question politique, dès lors que ce qui est possible juridiquement n’est pas mis en place par celles et ceux qui sont aux responsabilités.
Il est bien évident que cette question du retour au pays, pour les fonctionnaires que vous êtes, et au delà, pour l’ensemble des fonctionnaires, fait l’objet, à La Réunion, d’un consensus.
Dès lors, on peut se poser la question : pourquoi la volonté de la quasi totalité des élus réunionnais ne trouve-t-elle pas un écho favorable auprès de l’Etat ?
On ne peut imaginer que l’Etat ne puisse répondre favorablement à cette demande légitime, qu’il ne tienne aucun compte de la volonté des élus réunionnais, et de l’ensemble de la population réunionnaise.
On ne peut pas non plus imaginer que l’Etat ne tienne pas compte des drames familiaux qui se jouent, des situations personnelles extrêmement difficiles que vous vivez".
Dans le secteur public, des postes sont régulièrement ouverts. Il y a là des possibilités d’emplois pour les Réunionnaises et les Réunionnais. Or, ces emplois leur échappent.
Il faut donc exiger que la priorité soit accordée aux Réunionnaises et aux Réunionnais pour ces postes, tant pour ceux qui sont sans emploi à La Réunion que celles et ceux, partis en France hexagonale dans le cadre de leur emploi et qui veulent revenir travailler dans leur île.
Dans certains secteurs de la Fonction publique – notamment dans l’Education nationale -, existe un système permettant un retour plus rapide des enseignants, par une bonification du nombre de points obtenus. Un système équivalent avait été mis en place pour les fonctionnaires de police ultramarins : la demande de mutation prenant en compte l’antériorité de celle-ci. Le dispositif a été suspendu, sans concertation.
Il convient donc de rétablir celui-ci dans les plus brefs délais. Ce n’est que justice. C’est une exigence légitime, sur laquelle on ne peut transiger, et qui était l’un des éléments du contrat moral passé entre vous et l’autorité de tutelle.
Il s’agit là d’une réponse juridique, preuve que des solutions juridiques existent. Mais cela devient une question politique, dès lors que ce qui est possible juridiquement n’est pas mis en place par celles et ceux qui sont aux responsabilités.
Il est bien évident que cette question du retour au pays, pour les fonctionnaires que vous êtes, et au delà, pour l’ensemble des fonctionnaires, fait l’objet, à La Réunion, d’un consensus.
Dès lors, on peut se poser la question : pourquoi la volonté de la quasi totalité des élus réunionnais ne trouve-t-elle pas un écho favorable auprès de l’Etat ?
On ne peut imaginer que l’Etat ne puisse répondre favorablement à cette demande légitime, qu’il ne tienne aucun compte de la volonté des élus réunionnais, et de l’ensemble de la population réunionnaise.
On ne peut pas non plus imaginer que l’Etat ne tienne pas compte des drames familiaux qui se jouent, des situations personnelles extrêmement difficiles que vous vivez".