
"Lors de l’examen du dixième dossier intitulé "Evènement Maloya", jouant mon rôle d’élue, j’ai demandé un certain nombre de précisions sur un dossier relatif à la commémoration du Maloya classé en 2009 au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, évènement prévu les 30 Septembre, 1er et 2 octobre.
Ce classement et la commémoration prévue cette année sont, pour moi, des évènements à traiter avec la plus grande attention. Comme le classement au titre des sites remarquables, celui-ci est la reconnaissance de la valeur universelle de notre culture.
Cette commémoration devrait être l’occasion d’une communion de l’ensemble de la population réunionnaise. L’opportunité de célébrer cette reconnaissance internationale de notre île et de sa culture ne souffre à mon sens d’aucune discussion. Le montant du budget consacré à l’évènement (289 000 €) n’est pas non plus à remettre en cause. Certains pourraient y voir une gabegie et d’autres probablement considèreront que ce n’est pas à la hauteur de l’évènement. Certains pourront aussi s’étonner que le budget Communication dépasse celui des animations destinées au public.
Mon questionnement concernait le choix du site (le cirque de Cilaos) où se déroule l’évènement principal et pour lequel une enveloppe de 200 000 € est consacrée. Cette question a d’ailleurs été reprise par d’autres membres de la commission y compris par le 1er vice-président.
J’ai voulu par ce questionnement soulevé un problème de méthode, révélé à moins de quatre semaines de l’évènement, sans information préalable, sans appel à projets, qui ne permettra pas à l’ensemble des réunionnais, à l’ensemble des associations et à l’ensemble des communes, de participer avec fierté à cet évènement.
Je fus surprise par la réaction agacée et pour le moins disproportionnée du Président, qui, au lieu de répondre à ma question a perdu son sang froid et surtout la hauteur d’esprit que l’on est en droit d’attendre au regard de sa fonction. Est-il surmené ?
Comme je l’ai annoncé en fin de commission, je demanderai à écouter les enregistrements de cette séance. Si mon sentiment d’avoir fait l’objet d’une attaque personnelle irrespectueuse et pleine de sous-entendus s’en trouvait confirmé, je me réserve le droit de porter plainte dans cette affaire.
Ce classement et la commémoration prévue cette année sont, pour moi, des évènements à traiter avec la plus grande attention. Comme le classement au titre des sites remarquables, celui-ci est la reconnaissance de la valeur universelle de notre culture.
Cette commémoration devrait être l’occasion d’une communion de l’ensemble de la population réunionnaise. L’opportunité de célébrer cette reconnaissance internationale de notre île et de sa culture ne souffre à mon sens d’aucune discussion. Le montant du budget consacré à l’évènement (289 000 €) n’est pas non plus à remettre en cause. Certains pourraient y voir une gabegie et d’autres probablement considèreront que ce n’est pas à la hauteur de l’évènement. Certains pourront aussi s’étonner que le budget Communication dépasse celui des animations destinées au public.
Mon questionnement concernait le choix du site (le cirque de Cilaos) où se déroule l’évènement principal et pour lequel une enveloppe de 200 000 € est consacrée. Cette question a d’ailleurs été reprise par d’autres membres de la commission y compris par le 1er vice-président.
J’ai voulu par ce questionnement soulevé un problème de méthode, révélé à moins de quatre semaines de l’évènement, sans information préalable, sans appel à projets, qui ne permettra pas à l’ensemble des réunionnais, à l’ensemble des associations et à l’ensemble des communes, de participer avec fierté à cet évènement.
Je fus surprise par la réaction agacée et pour le moins disproportionnée du Président, qui, au lieu de répondre à ma question a perdu son sang froid et surtout la hauteur d’esprit que l’on est en droit d’attendre au regard de sa fonction. Est-il surmené ?
Comme je l’ai annoncé en fin de commission, je demanderai à écouter les enregistrements de cette séance. Si mon sentiment d’avoir fait l’objet d’une attaque personnelle irrespectueuse et pleine de sous-entendus s’en trouvait confirmé, je me réserve le droit de porter plainte dans cette affaire.