
"A l’inverse, l’article écrit par A.J. paru sur Clicanoo le 12 Juin 2013 à 7h31, relatant le rassemblement ayant eu lieu en l’honneur de Clément MERIC le mardi 11 Juin sur la Place des Droits de l’Homme à Saint Denis, a non seulement surpris les militants du Parti de Gauche à la Réunion que nous sommes mais nous a aussi profondément heurté en tant que citoyens.
En effet dès le début du papier, au delà de l’ironie présente sur le nombre de participants, les termes employés pour définir les personnes présentes ("espèces en voies de disparition", "Mélenchonistes émérites") relèvent bien plus du vocabulaire partisan que de l’objectivité journalistique. De la même manière définir le Parti de Gauche comme un parti d’extrême gauche est une manipulation grossière utilisée par l’UMP et le FN, la voir reprise par un journaliste, censé être neutre, ne peut que mettre mal à l’aise tout démocrate qui se respecte.
Le Parti de Gauche est un parti dont l’ambition est de créer une force politique rassemblant les forces de gauche progressistes, au sein du Front de Gauche, pour gouverner et faire une vraie politique de gauche, ce que refusent pour l’instant les partis « d’extrême gauche » tels que le NPA ou Lutte Ouvrière. Il n’y a que les militants actifs de l’UMP ou du FN pour reprendre cette propagande partisane ... et visiblement les journalistes du JIR.
Le «journaliste» en serait resté là nous aurions simplement mis cela sur le compte d’un engagement politique personnel, voire d’une ligne éditoriale « douce » visant à courir derrière l’électorat conservateur, mais ce pseudo journaliste, en osant faire une blague vaseuse sur les initiales de notre parti définissant Jean-Hugues Savigny comme « le premier de cordée du PDG (on peut être anticapitaliste et PDG !)", a clairement franchi le Rubicon.
Ce jeu de mot digne d’un Bigard de bas étage, reposant en plus sur une grossière erreur (les initiales du Parti de Gauche sont PG et non PDG tout comme celles du JIR), est à mettre en perspective avec celui du journal officiel de l’extrême droite Minute. Comment peut-on rire et faire de l’humour sur un sujet aussi grave ? La mort d’un jeune de 19 ans tué pour des motifs politiques par des milices organisées et structurées ne devrait-elle pas empêcher chaque citoyen respectueux de l’état de droit d’en rire ?
La suite est à l’unisson. L’auteur, ayant eu conscience de s’être dévoilé, ne prend plus aucune précaution et reprend mots pour mots la propagande frontiste. Ainsi sommes-nous traités de « factions d’extrême gauche », vocabulaire traditionnel de l’extrême droite, et moi-même défini comme un des "acolytes" de Jean-Hugues Savigny.
Ce vocabulaire volontairement orienté est à la déontologie journalistique ce que Cahuzac est à l’honnêteté politique : une vue de l’esprit. En plus d’être ostensiblement de parti pris, ce « journaliste » (militant ?) procède à la pire manipulation possible dans son métier : la fausse citation. En effet si la première partie de la citation attribuée à "l’un des acolytes" de Jean-Hugues Savigny est juste ("le bruit des bottes résonnent également dans l’Océan Indien…"), la seconde est complètement fausse («...notamment autour de la recherche identitaire et du refus des minorités »).
Nous invitons tout le monde à consulter la tribune que nous avons lue à cet hommage (Lire ici ) pour constater que la citation attribuée à cet "acolyte" ne correspond pas au texte lu. Comment peut appeler cela ? Manipulation, déformation, désinformation ?
La conclusion de cet « article » prend l’allure d’une profession de foi lorsque l’auteur écrit : "S’il est honorable de rendre hommage à un militant assassiné, il est tout aussi digne de lancer un appel au discernement et à la vigilance pour souligner combien toutes les formes d’extrémisme sont dangereuses pour l’humanité", il reprend ainsi exactement la même rhétorique que Copé et l’aile extrémiste de l’UMP, renvoyant ainsi dos à dos victimes et agresseurs.
Depuis 30 ans quelqu’un peut il citer une agression violente commise par des militants de gauche ? Aucune. L’extrême droite a, elle, multiplié les crimes durant la même période tuant les immigrés ou les citoyens français d’origine étrangère, les militants syndicaux et politiques, les homosexuels...
Et l’on voudrait nous renvoyer dos à dos, nous qui prenons les coups en première ligne pendant que les réactionnaires du FN et de l’UMP sont bien au chaud, à attiser les flammes d’un brasier qu’ils ont allumé mais qu’ils n’arrivent plus à maîtriser. De la France entière les témoignages sont unanimes : les fascistes sont de retour dans les centres villes. Les agressions extrêmement violentes, à l’arme blanche (couteaux et bombes à l’acide) le plus souvent, visant les militants progressistes ou les "minorités" se multiplient sans que l’état "socialiste" ne réagisse, ni que les coupables soient inquiétés.
Le parti pris partisan et réactionnaire de cet "article" est inquiétant dans un journal qui, certes porte les stigmates des années "brunes" sous Tillier, mais se veut quand même être une référence dans la presse locale et se doit donc de respecter à minima les règles déontologiques de base du journalisme. Nous ne sommes pas contre le journalisme d’opinion lorsqu’il est annoncé et loyal, nous ne pouvons par contre pas accepter les articles partisans et orientés idéologiquement (reprenant mot pour mot la rhétorique de nos adversaires politiques), bafouant ouvertement les principes fondamentaux du journalisme.
La comparaison avec l’article dans le Quotidien papier du même jour est cruelle pour le JIR, tant elle vient matérialiser toute la différence entre un article neutre et un article partisan. Le journaliste du Quotidien, après avoir rappelé le nombre des participants et leur qualité (sans ironie et en utilisant des termes neutres), a cité des extraits du discours d’ouverture prononcé par Jean-Hugues Savigny et du texte lu par les camarades du PG 974 sans le travestir et sans émettre de jugements de valeur. Seul le terme "solférinien" a fait l’objet d’un "sic" entre parenthèse manifestant soit l’incompréhension de l’auteur vis-à-vis du terme soit sa désapprobation.
Bien entendu il n’a pas utilisé une seule fois des éléments de langage utilisés par la droite réactionnaire. C’est toute la différence entre un travail journalistique intègre et un tract politique camouflé. Nous n’acceptons pas ces méthodes utilisées par un « journaliste » du JIR qui déshonorent la profession de journaliste et contribuent à banaliser l’extrême droite, à la rendre socialement acceptable pour mieux pouvoir s’allier avec elle en la décomplexant.
Nous avons bien vu comment la droite réactionnaire, libérale et atlantiste a été décomplexée sous le mandat de Sarkozy et nous voyons clair à présent dans la tentative désespérée de cette droite d’en faire de même avec l’extrême droite souverainiste, xénophobe et fasciste pour récupérer le pouvoir. Nous leur disons qu’ils jouent un jeu dangereux.
D’abord pour eux car ils vont se faire manger tout cru par la Bête, comme se sont fait manger tous ceux qui se sont alliés à Hitler, Mussolini ou Franco en croyant les manipuler, les endormir ou les raisonner. Ensuite dangereux pour les personnes engagées dans la vie publique, dans le monde syndical et associatif, pour les minorités, pour toutes ces personnes qui sont des cibles assumées et annoncées de l’extrême droite. Ils envoient ainsi à leurs milices un signal clair : la chasse est ouverte.
Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! Enfin pour l’ensemble de la population qui, une fois les minorités et les militants progressistes éliminés, se verra traité de la même manière, avec la même brutalité. Les mêmes causes produisant, malheureusement, les mêmes effets.
La Réunion a tout à perdre si ces idées arrivent au pouvoir un jour en France et en Europe, voilà pourquoi nous pensons qu’il est essentiel de réagir, maintenant et ici, avant qu’il ne soit trop tard. Le peuple réunionnais, dans toute sa diversité et sa complexité, est une aberration pour cette droite réactionnaire. Nou lé un pèp toute koulèr et sa mem bann là i aim pa nou.
Il est d’autant plus incompréhensible de voir un tel traitement de la part d’un "journaliste" réunionnais sur un sujet si grave. Cela traduit bien le degré de banalisation atteint par les idées d’extrême droite, ici comme ailleurs, et l’absolue nécessité de construire une force de gauche qui soit elle-même décomplexée vis-à-vis de ses propres valeurs et de son héritage.
C’est ce à quoi s’attelle le Parti de Gauche, à l’intérieur de Front de Gauche, partout en France depuis 5 ans à peine. Les résultats sont spectaculaires, l’attente d’une véritable alternative à gauche est immense. Nous appelons l’ensemble des citoyens se reconnaissant dans les valeurs historiques de la gauche (justice sociale, partage des richesses, combat pour l’égalité...) à nous rejoindre pour construire le socialisme du 21e siècle: l’écosocialisme.
Nous appelons également l’ensemble des forces progressistes réunionnaises à construire, avec nous, le Front de Gauche à la Réunion sur des bases claires de rupture avec les politiques libérales imposées par la Troïka et d’un programme dont le cœur est le respect de l’écosystème et de l’Humain d’Abord. Un programme qui protège la Réunion et les réunionnais des méfaits du système capitaliste et financier responsable de la crise économique que traverse notre île depuis 2008. Un programme qui permette au peuple réunionnais de s’affranchir, enfin, d’un système néocolonial toujours aussi brutal ne tenant absolument pas compte des besoins légitimes de la population réunionnaise.
Un programme qui abolisse, enfin, les monopoles oligarchiques qui non seulement volent les consommateurs mais exploitent sans vergogne les travailleurs réunionnais.
En effet dès le début du papier, au delà de l’ironie présente sur le nombre de participants, les termes employés pour définir les personnes présentes ("espèces en voies de disparition", "Mélenchonistes émérites") relèvent bien plus du vocabulaire partisan que de l’objectivité journalistique. De la même manière définir le Parti de Gauche comme un parti d’extrême gauche est une manipulation grossière utilisée par l’UMP et le FN, la voir reprise par un journaliste, censé être neutre, ne peut que mettre mal à l’aise tout démocrate qui se respecte.
Le Parti de Gauche est un parti dont l’ambition est de créer une force politique rassemblant les forces de gauche progressistes, au sein du Front de Gauche, pour gouverner et faire une vraie politique de gauche, ce que refusent pour l’instant les partis « d’extrême gauche » tels que le NPA ou Lutte Ouvrière. Il n’y a que les militants actifs de l’UMP ou du FN pour reprendre cette propagande partisane ... et visiblement les journalistes du JIR.
Le «journaliste» en serait resté là nous aurions simplement mis cela sur le compte d’un engagement politique personnel, voire d’une ligne éditoriale « douce » visant à courir derrière l’électorat conservateur, mais ce pseudo journaliste, en osant faire une blague vaseuse sur les initiales de notre parti définissant Jean-Hugues Savigny comme « le premier de cordée du PDG (on peut être anticapitaliste et PDG !)", a clairement franchi le Rubicon.
Ce jeu de mot digne d’un Bigard de bas étage, reposant en plus sur une grossière erreur (les initiales du Parti de Gauche sont PG et non PDG tout comme celles du JIR), est à mettre en perspective avec celui du journal officiel de l’extrême droite Minute. Comment peut-on rire et faire de l’humour sur un sujet aussi grave ? La mort d’un jeune de 19 ans tué pour des motifs politiques par des milices organisées et structurées ne devrait-elle pas empêcher chaque citoyen respectueux de l’état de droit d’en rire ?
La suite est à l’unisson. L’auteur, ayant eu conscience de s’être dévoilé, ne prend plus aucune précaution et reprend mots pour mots la propagande frontiste. Ainsi sommes-nous traités de « factions d’extrême gauche », vocabulaire traditionnel de l’extrême droite, et moi-même défini comme un des "acolytes" de Jean-Hugues Savigny.
Ce vocabulaire volontairement orienté est à la déontologie journalistique ce que Cahuzac est à l’honnêteté politique : une vue de l’esprit. En plus d’être ostensiblement de parti pris, ce « journaliste » (militant ?) procède à la pire manipulation possible dans son métier : la fausse citation. En effet si la première partie de la citation attribuée à "l’un des acolytes" de Jean-Hugues Savigny est juste ("le bruit des bottes résonnent également dans l’Océan Indien…"), la seconde est complètement fausse («...notamment autour de la recherche identitaire et du refus des minorités »).
Nous invitons tout le monde à consulter la tribune que nous avons lue à cet hommage (Lire ici ) pour constater que la citation attribuée à cet "acolyte" ne correspond pas au texte lu. Comment peut appeler cela ? Manipulation, déformation, désinformation ?
La conclusion de cet « article » prend l’allure d’une profession de foi lorsque l’auteur écrit : "S’il est honorable de rendre hommage à un militant assassiné, il est tout aussi digne de lancer un appel au discernement et à la vigilance pour souligner combien toutes les formes d’extrémisme sont dangereuses pour l’humanité", il reprend ainsi exactement la même rhétorique que Copé et l’aile extrémiste de l’UMP, renvoyant ainsi dos à dos victimes et agresseurs.
Depuis 30 ans quelqu’un peut il citer une agression violente commise par des militants de gauche ? Aucune. L’extrême droite a, elle, multiplié les crimes durant la même période tuant les immigrés ou les citoyens français d’origine étrangère, les militants syndicaux et politiques, les homosexuels...
Et l’on voudrait nous renvoyer dos à dos, nous qui prenons les coups en première ligne pendant que les réactionnaires du FN et de l’UMP sont bien au chaud, à attiser les flammes d’un brasier qu’ils ont allumé mais qu’ils n’arrivent plus à maîtriser. De la France entière les témoignages sont unanimes : les fascistes sont de retour dans les centres villes. Les agressions extrêmement violentes, à l’arme blanche (couteaux et bombes à l’acide) le plus souvent, visant les militants progressistes ou les "minorités" se multiplient sans que l’état "socialiste" ne réagisse, ni que les coupables soient inquiétés.
Le parti pris partisan et réactionnaire de cet "article" est inquiétant dans un journal qui, certes porte les stigmates des années "brunes" sous Tillier, mais se veut quand même être une référence dans la presse locale et se doit donc de respecter à minima les règles déontologiques de base du journalisme. Nous ne sommes pas contre le journalisme d’opinion lorsqu’il est annoncé et loyal, nous ne pouvons par contre pas accepter les articles partisans et orientés idéologiquement (reprenant mot pour mot la rhétorique de nos adversaires politiques), bafouant ouvertement les principes fondamentaux du journalisme.
La comparaison avec l’article dans le Quotidien papier du même jour est cruelle pour le JIR, tant elle vient matérialiser toute la différence entre un article neutre et un article partisan. Le journaliste du Quotidien, après avoir rappelé le nombre des participants et leur qualité (sans ironie et en utilisant des termes neutres), a cité des extraits du discours d’ouverture prononcé par Jean-Hugues Savigny et du texte lu par les camarades du PG 974 sans le travestir et sans émettre de jugements de valeur. Seul le terme "solférinien" a fait l’objet d’un "sic" entre parenthèse manifestant soit l’incompréhension de l’auteur vis-à-vis du terme soit sa désapprobation.
Bien entendu il n’a pas utilisé une seule fois des éléments de langage utilisés par la droite réactionnaire. C’est toute la différence entre un travail journalistique intègre et un tract politique camouflé. Nous n’acceptons pas ces méthodes utilisées par un « journaliste » du JIR qui déshonorent la profession de journaliste et contribuent à banaliser l’extrême droite, à la rendre socialement acceptable pour mieux pouvoir s’allier avec elle en la décomplexant.
Nous avons bien vu comment la droite réactionnaire, libérale et atlantiste a été décomplexée sous le mandat de Sarkozy et nous voyons clair à présent dans la tentative désespérée de cette droite d’en faire de même avec l’extrême droite souverainiste, xénophobe et fasciste pour récupérer le pouvoir. Nous leur disons qu’ils jouent un jeu dangereux.
D’abord pour eux car ils vont se faire manger tout cru par la Bête, comme se sont fait manger tous ceux qui se sont alliés à Hitler, Mussolini ou Franco en croyant les manipuler, les endormir ou les raisonner. Ensuite dangereux pour les personnes engagées dans la vie publique, dans le monde syndical et associatif, pour les minorités, pour toutes ces personnes qui sont des cibles assumées et annoncées de l’extrême droite. Ils envoient ainsi à leurs milices un signal clair : la chasse est ouverte.
Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! Enfin pour l’ensemble de la population qui, une fois les minorités et les militants progressistes éliminés, se verra traité de la même manière, avec la même brutalité. Les mêmes causes produisant, malheureusement, les mêmes effets.
La Réunion a tout à perdre si ces idées arrivent au pouvoir un jour en France et en Europe, voilà pourquoi nous pensons qu’il est essentiel de réagir, maintenant et ici, avant qu’il ne soit trop tard. Le peuple réunionnais, dans toute sa diversité et sa complexité, est une aberration pour cette droite réactionnaire. Nou lé un pèp toute koulèr et sa mem bann là i aim pa nou.
Il est d’autant plus incompréhensible de voir un tel traitement de la part d’un "journaliste" réunionnais sur un sujet si grave. Cela traduit bien le degré de banalisation atteint par les idées d’extrême droite, ici comme ailleurs, et l’absolue nécessité de construire une force de gauche qui soit elle-même décomplexée vis-à-vis de ses propres valeurs et de son héritage.
C’est ce à quoi s’attelle le Parti de Gauche, à l’intérieur de Front de Gauche, partout en France depuis 5 ans à peine. Les résultats sont spectaculaires, l’attente d’une véritable alternative à gauche est immense. Nous appelons l’ensemble des citoyens se reconnaissant dans les valeurs historiques de la gauche (justice sociale, partage des richesses, combat pour l’égalité...) à nous rejoindre pour construire le socialisme du 21e siècle: l’écosocialisme.
Nous appelons également l’ensemble des forces progressistes réunionnaises à construire, avec nous, le Front de Gauche à la Réunion sur des bases claires de rupture avec les politiques libérales imposées par la Troïka et d’un programme dont le cœur est le respect de l’écosystème et de l’Humain d’Abord. Un programme qui protège la Réunion et les réunionnais des méfaits du système capitaliste et financier responsable de la crise économique que traverse notre île depuis 2008. Un programme qui permette au peuple réunionnais de s’affranchir, enfin, d’un système néocolonial toujours aussi brutal ne tenant absolument pas compte des besoins légitimes de la population réunionnaise.
Un programme qui abolisse, enfin, les monopoles oligarchiques qui non seulement volent les consommateurs mais exploitent sans vergogne les travailleurs réunionnais.