
Contrat d'avenir. Cette mesure est en train de faire une (quasi)unanimité contre elle à La Réunion. La plupart des collectivités locales n'en veulent pas. Le maire de Saint-Pierre non plus. En tout cas pas dans les conditions initiales. "Ce contrat à destination des jeunes, va mettre à mal, nos budgets de plus en plus contraints. Embaucher des contrats d'avenir implique payer la formation, les charges résiduelles, charges patronales et Assedic (cinq millions d'euros sur 3 ans pour 200 bénéficiaires)".
"Et surtout il y a la sortie du dispositif. Cette ultime étape occulte la dimension humaine. On ne pourra pas garder les bénéficiaires du contrat d'avenir. Nous avons un budget de plus en plus contraint. Pour les intégrer, nous devrions alors choisir entre notre personnel et ces jeunes. Je ne veux pas avoir à faire ce choix dans un contexte économique et social qui se dégrade chaque jour. Il y a 25.000 jeunes de moins de 25 ans qui sont en attente. Il y a sans doute beaucoup plus. Cette situation est inacceptable".
Michel Fontaine en a aussi assez que tout retombe sur les mairies. "Face à ce désastre socio-économique, certains ne cessent de stigmatiser les collectivités locales. Ils oublient trop vite que l'emploi, c'est de la compétence de l'Etat". Toutefois, le sénateur-maire de Saint-Pierre se dit prêt à tempérer sa position, si l'Etat adapte les règles d'application du contrat d'avenir. "Je suis d'accord pour prendre ma part, pour participer à l'effort, si ce dispositif est étroitement lié à trois grands chantiers : environnement, périscolaire, aide à la personne".
"Ces trois grands chantiers offrent de réelles perspectives aux bénéficiaires. Il y a bien sûr la formation et l'encadrement. Elle doit être récurrente et adaptée au niveau d'employabilité du développement de l'activité professionnelle. Et déboucher sur un emploi pérenne dans ces branches". Le sénateur-maire de Saint-Pierre pose une ultime condition. "C'est aux associations de porter les projets et gérer les contrats d'avenir. La mairie est prête à participer aux charges résiduelles", précise Michel Fontaine.
"Et surtout il y a la sortie du dispositif. Cette ultime étape occulte la dimension humaine. On ne pourra pas garder les bénéficiaires du contrat d'avenir. Nous avons un budget de plus en plus contraint. Pour les intégrer, nous devrions alors choisir entre notre personnel et ces jeunes. Je ne veux pas avoir à faire ce choix dans un contexte économique et social qui se dégrade chaque jour. Il y a 25.000 jeunes de moins de 25 ans qui sont en attente. Il y a sans doute beaucoup plus. Cette situation est inacceptable".
Michel Fontaine en a aussi assez que tout retombe sur les mairies. "Face à ce désastre socio-économique, certains ne cessent de stigmatiser les collectivités locales. Ils oublient trop vite que l'emploi, c'est de la compétence de l'Etat". Toutefois, le sénateur-maire de Saint-Pierre se dit prêt à tempérer sa position, si l'Etat adapte les règles d'application du contrat d'avenir. "Je suis d'accord pour prendre ma part, pour participer à l'effort, si ce dispositif est étroitement lié à trois grands chantiers : environnement, périscolaire, aide à la personne".
"Ces trois grands chantiers offrent de réelles perspectives aux bénéficiaires. Il y a bien sûr la formation et l'encadrement. Elle doit être récurrente et adaptée au niveau d'employabilité du développement de l'activité professionnelle. Et déboucher sur un emploi pérenne dans ces branches". Le sénateur-maire de Saint-Pierre pose une ultime condition. "C'est aux associations de porter les projets et gérer les contrats d'avenir. La mairie est prête à participer aux charges résiduelles", précise Michel Fontaine.