
Depuis la naissance du PCR en 1959, en pleine guerre froide, deux camps se sont affrontés, souvent très violemment. D'un côté, les gaullistes, représentés par Michel Debré, portant le drapeau tricolore, de l'autre, les communistes autonomistes et le drapeau rouge marqué du marteau et de la faucille.
Les campagnes électorales et les élections ont été violentes et frauduleuses. Les autonomistes ont été extraordinairement courageux. Ils ont payé durement leur engagement. Moralement, physiquement, voire tragiquement, face à un pouvoir colonial, soutenu par l'Occident, affolé de l'invasion soviétique dans la zone Océan Indien, tout aussi coloniale.
Bref, cet affrontement a crée des haines et des passions. Celui qui changeait de camp, était un traitre, désigné à la vindicte populaire. La perte de confiance des peuples aux Républiques Démocratiques dirigées par les marxistes de la quatrième Internationale, la victoire en France, le 10 mai 1981, de la gauche socialiste de la troisième Internationale, puis de l'effondrement de l'URSS, a amené le PCR a adopté une nouvelle stratégie.
Enivré par ses victoires municipales de 83, de la Région, du Département, de ses députés élus à l'Assemblée Nationale, des dispositions financières énormes, le PCR devait reconsidérer son positionnement et ses alliances, afin de ne pas perdre ses conquêtes politiques et financières.
Il se désolidarise du PCF, son précieux allié, qui lui a offert un député européen en 1979, en appelant à voter pour Mitterrand au premier tour des élections présidentielles de 88. Sidère le candidat Lajoinie et les communistes français, mais aussi bon nombre de communistes réunionnais par cette manœuvre. Manœuvre qui consistait à masquer sa perte de vitesse dans l'électorat et à récupérer les voix reportées sur le candidat socialiste.
Puis toujours dans le schéma, de garder des pouvoirs, le PCR optait pour des "Alliances" avec des adversaires farouches et historiquement anti-communistes primaires. La plupart, renommés pour avoir utilisé des violences. Au fur et à mesure, des militants, des élus, osaient s'opposer au Parti et refuser ces nouveaux alliés, issus, pour la plupart de la bourgeoisie, méprisant le peuple d'en bas, préférés et choisis sur des listes électorales conduites par le PCR.
Cette stratégie désorientait la base, qui attendait un Congrès, dont le dernier datait de 1980. Le slogan de son Secrétaire Général, à la veille de la victoire de la gauche en France, était : "Camarades, plus que jamais l'Autonomie démocratique et populaire est à l'ordre du jour".
Huguette Bello a été aussi une des victimes de ce combat. Elle a vu ses camarades tabassées par les nervis. Elle a participé à des campagnes harassantes et dangereuses, tenu des bureaux électoraux explosifs dans des ambiances électriques encaissant les menaces et les injures.
Ses mandats sont des mandats de candidate du PCR, certes, mais c'est une récompense à son engagement, comme bon nombre de ses camarades du parti.
C'est une différence incomparable à celles et ceux qui ont été élus sans avoir jamais levé le petit doigt en faveur du peuple réunionnais.
Les fossoyeurs du parti sont ces élus aristocrates, les nouveaux amis des dirigeants communistes. Ils n'hésiteront pas à quitter le navire en cas de défaites, si ce n'est pas déjà fait. Ce sont des alimentaires orgueilleux et privilégiés, ils ne sont pas nés pour lutter.
Malheureusement pour le PCR, l'adversaire n'est plus l'aristocratie, c'est leurs anciens camarades de combat qui ont le toupet de dire NON à la collaboration.
Les campagnes électorales et les élections ont été violentes et frauduleuses. Les autonomistes ont été extraordinairement courageux. Ils ont payé durement leur engagement. Moralement, physiquement, voire tragiquement, face à un pouvoir colonial, soutenu par l'Occident, affolé de l'invasion soviétique dans la zone Océan Indien, tout aussi coloniale.
Bref, cet affrontement a crée des haines et des passions. Celui qui changeait de camp, était un traitre, désigné à la vindicte populaire. La perte de confiance des peuples aux Républiques Démocratiques dirigées par les marxistes de la quatrième Internationale, la victoire en France, le 10 mai 1981, de la gauche socialiste de la troisième Internationale, puis de l'effondrement de l'URSS, a amené le PCR a adopté une nouvelle stratégie.
Enivré par ses victoires municipales de 83, de la Région, du Département, de ses députés élus à l'Assemblée Nationale, des dispositions financières énormes, le PCR devait reconsidérer son positionnement et ses alliances, afin de ne pas perdre ses conquêtes politiques et financières.
Il se désolidarise du PCF, son précieux allié, qui lui a offert un député européen en 1979, en appelant à voter pour Mitterrand au premier tour des élections présidentielles de 88. Sidère le candidat Lajoinie et les communistes français, mais aussi bon nombre de communistes réunionnais par cette manœuvre. Manœuvre qui consistait à masquer sa perte de vitesse dans l'électorat et à récupérer les voix reportées sur le candidat socialiste.
Puis toujours dans le schéma, de garder des pouvoirs, le PCR optait pour des "Alliances" avec des adversaires farouches et historiquement anti-communistes primaires. La plupart, renommés pour avoir utilisé des violences. Au fur et à mesure, des militants, des élus, osaient s'opposer au Parti et refuser ces nouveaux alliés, issus, pour la plupart de la bourgeoisie, méprisant le peuple d'en bas, préférés et choisis sur des listes électorales conduites par le PCR.
Cette stratégie désorientait la base, qui attendait un Congrès, dont le dernier datait de 1980. Le slogan de son Secrétaire Général, à la veille de la victoire de la gauche en France, était : "Camarades, plus que jamais l'Autonomie démocratique et populaire est à l'ordre du jour".
Huguette Bello a été aussi une des victimes de ce combat. Elle a vu ses camarades tabassées par les nervis. Elle a participé à des campagnes harassantes et dangereuses, tenu des bureaux électoraux explosifs dans des ambiances électriques encaissant les menaces et les injures.
Ses mandats sont des mandats de candidate du PCR, certes, mais c'est une récompense à son engagement, comme bon nombre de ses camarades du parti.
C'est une différence incomparable à celles et ceux qui ont été élus sans avoir jamais levé le petit doigt en faveur du peuple réunionnais.
Les fossoyeurs du parti sont ces élus aristocrates, les nouveaux amis des dirigeants communistes. Ils n'hésiteront pas à quitter le navire en cas de défaites, si ce n'est pas déjà fait. Ce sont des alimentaires orgueilleux et privilégiés, ils ne sont pas nés pour lutter.
Malheureusement pour le PCR, l'adversaire n'est plus l'aristocratie, c'est leurs anciens camarades de combat qui ont le toupet de dire NON à la collaboration.