
"La victoire du socialiste a été obtenue après une campagne de bas niveau. Au lieu d’en faire un moment d’analyses sérieuses et de présentation claire et sincère, d’un projet et de propositions, Hollande en a fait une campagne de critiques de mauvaise foi, d’attaques personnelles, de mensonges et de « fausses affaires », ainsi que d'évitement et d'esquive sur son propre programme.
Malgré le prétendu « rejet » général de Nicolas Sarkozy, cette victoire est une victoire « courte » (51,6% des voix), obtenue grâce au soutien de la quasi-totalité des médias (et notamment, ce qui pose un vrai problème, des médias du service public) et avec l’aide puissante du Front National de Marine Le Pen. Leurs nombreux votes blancs ont favorisé leur allié objectif de toujours, le socialiste. François Bayrou a, comme il se doit, apporté au vainqueur annoncé sa petite (toute petite) pierre…Il en sera sans doute remercié !
Nous avons vu et entendu deux réactions bien différentes de la part des deux protagonistes hier soir. Nicolas Sarkozy a été digne, sincère et éloquent dans la défaite. Hollande a fait, tardivement, un discours plat, aux mots ternes et aux idées courtes. Je le sais, et j’en ai eu plusieurs témoignages, à 21 H.40, ce fut, pour beaucoup de ses électeurs, la première déception. Ajoutons-y, pour l’anecdote, une « présence » constante, insistante et incongrue de sa compagne, qui contraste avec la discrétion et le tact qu’a toujours su conserver l’actuelle première dame.
François Hollande se félicite de voir que beaucoup de leaders européens, au pouvoir ou dans l’opposition, semblent partager sa volonté de permettre à l’Europe de ne pas négliger la croissance. C’est logique et ne change pas, sur ce plan, avec la volonté de Nicolas Sarkozy. Mais qu’il se méfie du vocabulaire. Les dirigeants européens ne mettent pas, sous ce mot de croissance la même politique que le socialiste français. Ils y mettent davantage de réformes structurelles, d’assouplissement économique, de liberté et de responsabilité, quand il y met plus de « keynésianisme », d’assistanat et d’alourdissement des prélèvements.
Le président Sarkozy restera sans doute dans l’histoire comme le président le plus réformateur de la Ve République, et celui qui aura agi énergiquement pour la protection des Français, et pour rendre la France comme l’Europe plus compétitives et plus fortes. Je ne crois pas qu’il abandonnera tout à fait la politique, même s’il choisira sans doute d'y jouer, à l’avenir, un rôle différent.
La campagne de Nicolas Sarkozy a été une très bonne campagne. Commencée alors que le Front National était à 22% dans les sondages du 1er tour, et annoncé comme participant au second, sa campagne l’a ramené à 17%. Loin de favoriser l’extrême droite comme le proclamaient les centristes (qui, par pusillanimité, sont en train de décliner) et ceux qui se proclament humanistes, elle l’a ramenée à un niveau tolérable.
Commencée alors que le Président était annoncé, soit comme éliminé au premier tour, soit, pour les plus favorables des sondeurs, comme largement battu au 2ème tour sur un score humiliant de 60/40… Il termine tout près de François Hollande. Sans doute aurait-il dû se lancer plus tôt…C’est peut-être sa seule erreur !
En France, l’élection décisive c’est l’élection législative. Quel que soit le Président et sa couleur politique, il est tenu de nommer Premier ministre, celui qui obtient la majorité parlementaire. Mitterrand, après avoir perdu les législatives, avait été contraint de nommer Chirac en 1986 et Balladur en 1993.
Chirac président en 1995, avait, après la victoire des socialistes en 1997, dû nommer Lionel Jospin Premier ministre. Et ce ne fut pas le « programme » de Chirac qui fut appliqué mais bien celui, socialiste, de Jospin. Si l’union UMP/Centristes, l’emporte dans 5 semaines, c’est son programme – proche certainement de celui de Nicolas Sarkozy- qui sera appliqué. François Hollande ne pourra pas mettre en oeuvre le sien, dont, même son nouvel ami Bayrou, disait qu’il était catastrophique pour la France.
Il faut gagner les législatives. Elles ne seront gagnées que si se confirme et se renforce l’union de l’UMP et des centristes, du centre gauche, autour de la Réunion en Confiance et de la continuité de l'action portée par la Région Réunion.
Malgré le prétendu « rejet » général de Nicolas Sarkozy, cette victoire est une victoire « courte » (51,6% des voix), obtenue grâce au soutien de la quasi-totalité des médias (et notamment, ce qui pose un vrai problème, des médias du service public) et avec l’aide puissante du Front National de Marine Le Pen. Leurs nombreux votes blancs ont favorisé leur allié objectif de toujours, le socialiste. François Bayrou a, comme il se doit, apporté au vainqueur annoncé sa petite (toute petite) pierre…Il en sera sans doute remercié !
Nous avons vu et entendu deux réactions bien différentes de la part des deux protagonistes hier soir. Nicolas Sarkozy a été digne, sincère et éloquent dans la défaite. Hollande a fait, tardivement, un discours plat, aux mots ternes et aux idées courtes. Je le sais, et j’en ai eu plusieurs témoignages, à 21 H.40, ce fut, pour beaucoup de ses électeurs, la première déception. Ajoutons-y, pour l’anecdote, une « présence » constante, insistante et incongrue de sa compagne, qui contraste avec la discrétion et le tact qu’a toujours su conserver l’actuelle première dame.
François Hollande se félicite de voir que beaucoup de leaders européens, au pouvoir ou dans l’opposition, semblent partager sa volonté de permettre à l’Europe de ne pas négliger la croissance. C’est logique et ne change pas, sur ce plan, avec la volonté de Nicolas Sarkozy. Mais qu’il se méfie du vocabulaire. Les dirigeants européens ne mettent pas, sous ce mot de croissance la même politique que le socialiste français. Ils y mettent davantage de réformes structurelles, d’assouplissement économique, de liberté et de responsabilité, quand il y met plus de « keynésianisme », d’assistanat et d’alourdissement des prélèvements.
Le président Sarkozy restera sans doute dans l’histoire comme le président le plus réformateur de la Ve République, et celui qui aura agi énergiquement pour la protection des Français, et pour rendre la France comme l’Europe plus compétitives et plus fortes. Je ne crois pas qu’il abandonnera tout à fait la politique, même s’il choisira sans doute d'y jouer, à l’avenir, un rôle différent.
La campagne de Nicolas Sarkozy a été une très bonne campagne. Commencée alors que le Front National était à 22% dans les sondages du 1er tour, et annoncé comme participant au second, sa campagne l’a ramené à 17%. Loin de favoriser l’extrême droite comme le proclamaient les centristes (qui, par pusillanimité, sont en train de décliner) et ceux qui se proclament humanistes, elle l’a ramenée à un niveau tolérable.
Commencée alors que le Président était annoncé, soit comme éliminé au premier tour, soit, pour les plus favorables des sondeurs, comme largement battu au 2ème tour sur un score humiliant de 60/40… Il termine tout près de François Hollande. Sans doute aurait-il dû se lancer plus tôt…C’est peut-être sa seule erreur !
En France, l’élection décisive c’est l’élection législative. Quel que soit le Président et sa couleur politique, il est tenu de nommer Premier ministre, celui qui obtient la majorité parlementaire. Mitterrand, après avoir perdu les législatives, avait été contraint de nommer Chirac en 1986 et Balladur en 1993.
Chirac président en 1995, avait, après la victoire des socialistes en 1997, dû nommer Lionel Jospin Premier ministre. Et ce ne fut pas le « programme » de Chirac qui fut appliqué mais bien celui, socialiste, de Jospin. Si l’union UMP/Centristes, l’emporte dans 5 semaines, c’est son programme – proche certainement de celui de Nicolas Sarkozy- qui sera appliqué. François Hollande ne pourra pas mettre en oeuvre le sien, dont, même son nouvel ami Bayrou, disait qu’il était catastrophique pour la France.
Il faut gagner les législatives. Elles ne seront gagnées que si se confirme et se renforce l’union de l’UMP et des centristes, du centre gauche, autour de la Réunion en Confiance et de la continuité de l'action portée par la Région Réunion.