
"Le changement, c'est maintenant". Et ça commence par le cumul des mandats des parlementaires. Et c'est Justin hier dans "Témoignages" qui a fait la leçon. "In nom, in manda, in l'indemnité, ala sak la rézon i komann". Gilles Leperlier, président de l'Alliance des jeunes pour la formation et l'emploi à La Réunion, a dénoncé cette situation l'année dernière sous le slogan : "Ras le cul de ton cumul". Il avait dit en substance : "Le cumul nuit à la démocratie".
Sauf que le cumul des mandats est commun à tous les partis politiques, avec des avantages sonnants et trébuchants pour les "cumulards" ou les "supercumulards". Ils sont nombreux aujourd'hui, les élus qui ont des revenus politiques moyens de 10.000 euros net par mois. Et parmi ceux qui veulent des mandats pour défendre les plus modestes et les plus démunis, ils sont également quelques uns à percevoir chaque mois entre 10 et 15.000 euros d'indemnités.
Juste pour information, un parlementaire (député ou sénateur) a :
- un revenu brut mensuel 7.100,15 euros, soit 5.189,27 euros net ;
- une indemnité représentative de frais de mandat de 6.412 euros brut ;
- un crédit affecté à la rémunération des collaborateurs de 9.138 euros ;
- 26 billets aller-retour en club affaire par an pour le député d'Outre-mer ;
- Tout déplacement en première classe par voie ferroviaire.
- avec autres avantages matériels : logement restaurant, prestations sociales, sécurité sociale, assedic…
C'est vrai, ça rapporte d'aller défendre la population à l'Assemblée nationale. Ces indemnités sont totalement justifiées lorsqu'elles correspondent à un travail effectué au bénéfice de la circonscription défendue. C'est pour s'assurer que les parlementaires (député et sénateur) remplissent réellement leurs missions que le président de la République souhaite la fin du cumul des mandats . Et pour cette seule réforme, François Hollande aura déjà commencé à changer les mentalités...
Sauf que le cumul des mandats est commun à tous les partis politiques, avec des avantages sonnants et trébuchants pour les "cumulards" ou les "supercumulards". Ils sont nombreux aujourd'hui, les élus qui ont des revenus politiques moyens de 10.000 euros net par mois. Et parmi ceux qui veulent des mandats pour défendre les plus modestes et les plus démunis, ils sont également quelques uns à percevoir chaque mois entre 10 et 15.000 euros d'indemnités.
Juste pour information, un parlementaire (député ou sénateur) a :
- un revenu brut mensuel 7.100,15 euros, soit 5.189,27 euros net ;
- une indemnité représentative de frais de mandat de 6.412 euros brut ;
- un crédit affecté à la rémunération des collaborateurs de 9.138 euros ;
- 26 billets aller-retour en club affaire par an pour le député d'Outre-mer ;
- Tout déplacement en première classe par voie ferroviaire.
- avec autres avantages matériels : logement restaurant, prestations sociales, sécurité sociale, assedic…
C'est vrai, ça rapporte d'aller défendre la population à l'Assemblée nationale. Ces indemnités sont totalement justifiées lorsqu'elles correspondent à un travail effectué au bénéfice de la circonscription défendue. C'est pour s'assurer que les parlementaires (député et sénateur) remplissent réellement leurs missions que le président de la République souhaite la fin du cumul des mandats . Et pour cette seule réforme, François Hollande aura déjà commencé à changer les mentalités...