Un peuple perçu comme « docile »
Le peuple réunionnais est souvent considéré par le pouvoir central comme un peuple passif, « mou », à la merci des décisions venues de Paris. Cette perception n’est pas nouvelle, mais elle se nourrit de plusieurs réalités locales.
D'abord, le silence complice de certains élus locaux, bien trop souvent visibles à la sortie de dîners officiels, repus et ivres, loin des préoccupations de leur population. Leur absence de réaction face aux injustices alimente ce sentiment d’abandon.
Ensuite, l’absence de lien structurant et visible entre les citoyens renforce cette image d’un peuple désuni, incapable de résistance collective.
Mais ce qui se passe ici n’est pas l’affaire des autres peuples : c’est notre histoire, notre combat, nos responsabilités.
Une offre politique jusqu'à maintenant déconnectée
Autre constat préoccupant : l’offre politique classique actuelle ne répond plus aux attentes des citoyens réunionnais. Elle est souvent perçue comme creuse, sans vision, sans écoute.
Dans un système de pratiques clientélistes bien installé, le pouvoir devient une marchandise. Moins les gens s’y impliquent, moins il en coûte à ceux qui le détiennent. Moins il y a de participation, moins il faut dépenser pour acheter la paix sociale ou les voix.
Et c’est justement ce désengagement populaire, provoqué ou entretenu, qui permet à certains de rester en place, sans rendre de comptes.
Reprendre la parole, recréer du lien
Il est temps de sortir de ce piège. De recréer un lien fort entre les citoyens. De porter une parole politique lucide, courageuse, enracinée dans nos réalités.
Il ne s’agit pas de copier les modèles d’ailleurs, mais de retrouver notre voix. Car tant que nous resterons divisés, silencieux ou résignés, rien ne changera.
D'abord, le silence complice de certains élus locaux, bien trop souvent visibles à la sortie de dîners officiels, repus et ivres, loin des préoccupations de leur population. Leur absence de réaction face aux injustices alimente ce sentiment d’abandon.
Ensuite, l’absence de lien structurant et visible entre les citoyens renforce cette image d’un peuple désuni, incapable de résistance collective.
Mais ce qui se passe ici n’est pas l’affaire des autres peuples : c’est notre histoire, notre combat, nos responsabilités.
Une offre politique jusqu'à maintenant déconnectée
Autre constat préoccupant : l’offre politique classique actuelle ne répond plus aux attentes des citoyens réunionnais. Elle est souvent perçue comme creuse, sans vision, sans écoute.
Dans un système de pratiques clientélistes bien installé, le pouvoir devient une marchandise. Moins les gens s’y impliquent, moins il en coûte à ceux qui le détiennent. Moins il y a de participation, moins il faut dépenser pour acheter la paix sociale ou les voix.
Et c’est justement ce désengagement populaire, provoqué ou entretenu, qui permet à certains de rester en place, sans rendre de comptes.
Reprendre la parole, recréer du lien
Il est temps de sortir de ce piège. De recréer un lien fort entre les citoyens. De porter une parole politique lucide, courageuse, enracinée dans nos réalités.
Il ne s’agit pas de copier les modèles d’ailleurs, mais de retrouver notre voix. Car tant que nous resterons divisés, silencieux ou résignés, rien ne changera.
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