Le boidsantér

Feuilles juvéniles

Roger lavergne en 1990 dit et écrit que sa pauvreté en constituants chimiques (Smadja et Vera) ne lui confère pas une grande activité biologique. Les pouvoirs qu’on lui attribue n’existe que dans l’imagination des sorciers et des tisaneurs.

Pour Hilaire Hoareau, c’est le roi des arbres car il traite beaucoup de maladies et en paticulier les maladies un peu difficiles !

Pour Iris Bègue, le boidsantér sert à faire des « garanties », c’est à dire des talismans, des amulettes.

Pour jean-Marc Mulo, le boidsantér chasse les mauvais esprits, éloigne le mauvais œil.

Menacée de disparition depuis les années 1940, pour cause de tisanerie et de magie, et plus récemment par confusion avec une autre plante que la maréchaussée voulait détruire, l’espèce a du être multipliée de façon intensive au Conservatoire botanique de Brest.

Plante de la forêt semi-sèche des basses pentes de la région sous le vent. Aime les escarpements rocheux ensoleillés. Très rare à l’état naturel en raison d'un écorçage médicinal dont elle a fait l’objet.

C'est une plante endémique de La Réunion protégée par arrêté ministériel.

C'est un arbre atteignant jusqu’à 10m de hauteur. Son écorce est grisâtre et assez lisse, devenant noire et crevassée sur les branches âgées. Le feuillage est blanchâtre car les feuilles adultes sont couvertes de poils, d’où repérable à distance.

Il y a des pieds mâles et des pieds femelles séparés, l'inflorescence, en cyme présentant 7 à 15 fleurs rose saumon, est observable de février à juin.

D'après des documents de Daniel Vabois.